Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de François Baroin

Réunion du 19 mai 2010 à 15h00
Débat sur l'évolution de la politique immobilière de l'État

François Baroin, ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'état :

Monsieur le président, compte tenu de l'heure tardive, je serai bref. Je prie les députés qui ont participé à ce débat de m'en excuser par avance.

Tout d'abord, je tiens à rendre hommage aux différents orateurs et à les remercier de leurs réflexions. J'ai noté un certain nombre de contributions qui vont compléter ce que j'évoquais dans mon intervention liminaire, puisqu'elles renforcent ma détermination à optimiser, à rationaliser et à rendre encore plus transparente la politique immobilière des actifs de l'État. J'observe à cet égard un consensus, à gauche comme la droite. C'est un élément et un soutien fort qui m'amènera bien entendu à proposer un nouveau président du Conseil immobilier de l'État dans l'esprit du travail que Georges Tron a effectué et qui a été salué par tous, chose assez rare pour être soulignée. Je souhaite ainsi également bien placer le Parlement aux côtés des acteurs que sont France Domaine et le cabinet de mon ministère, pour atteindre des objectifs à la fois élevés, ambitieux et liés à l'évolution du marché. On ne va pas brader, je l'ai dit, mais essayer d'optimiser au maximum, et exercer une pression vertueuse, indiscutable et indispensable sur les opérateurs. Vos interventions seront transmises à leurs responsables pour bien montrer qu'il y a une conjonction d'intérêts et de forces politiques entre le ministère du budget et la commission des finances, qui s'exercera dans leur domaine respectif.

Deuxième élément de réflexion : l'évolution de la maîtrise du processus. Certains ont pris des éléments de référence dans ce qui s'est passé dans d'autres secteurs. Je souhaite, pour ma part, que France Domaine reste sous l'autorité pleine et entière du ministère du budget. En tout cas, tant que je serai à la tête de ce ministère, il n'y aura pas de changement de politique. On a déjà eu tellement de mal à mettre en place un dispositif et à établir un diagnostic, tellement de difficultés à organiser une structure. Nous voyons bien, monsieur Bouvard, ce qu'il en est du dispositif Chorus, dont j'ai eu l'honnêteté de rappeler que c'était un enfant mal né. Mais ce n'est parce qu'il est mal né qu'il va mal grandir, faire un adolescent insolent et devenir un adulte « inmaîtrisable ».

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion