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Intervention de Francis Saint-Léger

Réunion du 18 mai 2010 à 9h30
Questions orales sans débat — Désenclavement du département de la lozère

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Saint-Léger :

Je voudrais interroger M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, au sujet de l'engagement global de l'État en faveur du désenclavement routier et ferroviaire du département de la Lozère.

L'aménagement de la route nationale 88, en particulier des contournements de Mende et de Langogne, demeure prioritaire pour la Lozère et bien au-delà puisqu'il s'agit, plus largement, de relier dans de bonnes conditions Toulouse à Lyon.

Après les mises en service des viaducs du Romardiès et de Rieucros, la réalisation de la rocade ouest de Mende, située entre le viaduc de Rieucros et la RN88, a été inscrite dans le programme de modernisation des itinéraires routiers, le PDMI, et j'en remercie M. le ministre d'État. Il est désormais nécessaire d'avoir une visibilité sur le co-financement de cette opération et l'échéancier de sa réalisation.

Il est impératif que la rocade nord-est de Mende et la déviation de Langogne puissent être prises en compte dans le cadre du prochain PDMI afin de parvenir à la finalisation des contournements de ces deux villes. Je voudrais donc savoir où en sont les études relatives à ces projets.

Concernant l'autoroute A75, l'aménagement de nouveaux échangeurs à Saint-Chély-d'Apcher, au Massegros ainsi qu'au Monastier apparaît également tout à fait nécessaire afin de favoriser à la fois l'essor économique et la desserte locale.

Enfin, en matière ferroviaire, les lignes Clermont-Ferrand-Nîmes et Béziers-Neussargues doivent impérativement être pérennisées, j'y insiste, tant leur importance en matière de fret et de service au public pour les voyageurs est primordiale.

Des travaux d'envergure doivent être clairement planifiés sur la ligne Clermont-Ferrand-Nîmes, dite « du Cévenol », afin d'assurer son confortement. La semaine dernière, à l'occasion des 140 ans de l'ouverture du tronçon Langeac-Langogne, l'association des élus pour la défense du Cévenol et de la ligne Clermont-Ferrand-Nîmes a très justement décerné à ce train le trophée du train le plus lent d'Europe. On pourrait même dire : le plus lent des pays industrialisés. En effet, alors que les TGV roulent à plus de 300 kilomètresheure, le Cévenol est limité à 30 kilomètresheure sur de nombreuses portions. De plus, le trafic fret est interrompu jusqu'à fin août sur cette même ligne. Cette situation n'est pas acceptable, et toutes les dispositions doivent être prises afin que ces lignes qui sont hors du réseau TGV soient maintenues et même développées. Voilà quelles sont nos préoccupations.

Je souhaiterais des précisions sur l'engagement de l'État concernant ces dossiers très importants pour le département de la Lozère.

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