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Intervention de Bernard Derosier

Réunion du 9 février 2010 à 9h30
Convention de partenariat avec l'algérie — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Derosier :

Nous pourrions nous en inspirer, plutôt que de fustiger tel ou tel comportement pour des raisons qui sont, parfois, quelque peu d'intérêt local.

Nicolas Sarkozy a officiellement invité en France le président de la République algérienne, M. Bouteflika : il faudrait, nonobstant le contexte, fixer une date pour cette visite. J'aimerais, monsieur le secrétaire d'État, que nous nous en disiez plus sur les perspectives d'échanges au niveau des chefs d'État. Ce sont des éléments majeurs pour faire avancer les dossiers.

L'Union pour la Méditerranée, prise à l'initiative de Nicolas Sarkozy, est également une bonne idée. Néanmoins, elle a été marquée, dès l'origine, par un certain « cafouillage », tant le Président de la République a voulu faire plaisir à tous. Dans ce contexte, la relation entre la France et l'Algérie a donc été négligée, comme le montrent les questions de l'installation du siège de l'organisation ou la désignation de son secrétaire général. Monsieur le secrétaire d'État, comment envisagez-vous notre relation avec l'Algérie dans ce cadre ?

Sur le plan parlementaire, à l'image de ce qui a été mis en place avec l'URSS puis la Russie, et avec le Canada, la Grande Commission évoquée par Hervé Gaymard permettrait chaque année de mener des réflexions sur nos deux pays et d'entretenir des relations de bonnes qualités. La situation actuelle ne favorise pas le démarrage des travaux de cet organe commun. Certes, monsieur le secrétaire d'État, vous me répondrez que cette question relève du Parlement mais, en la matière, l'action du Gouvernement peut compter. Quelle est votre position sur la question ?

Le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche souhaite que les relations entre la France et l'Algérie s'améliorent, mais il appartient d'abord à l'exécutif et au Gouvernement d'y contribuer. Monsieur le secrétaire d'État, nous comptons sur vous. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

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