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Intervention de Éric Woerth

Réunion du 9 décembre 2009 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2009 — Discussion générale

Éric Woerth, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'état :

En conséquence, nous avons besoin de conventions et de règles internationales. La force du président français est, précisément, de réussir à amener un certain nombre de ses collègues à faire ce choix. Et ce n'est pas si simple de convaincre les Chinois ou les Américains de s'engager dans cette voie : d'autres intérêts sont en jeu, et nous sommes confrontés à d'autres cultures. A priori, ils peuvent ne pas partager notre sentiment.

Sur les paradis fiscaux, un consensus a émergé. Je suis d'accord avec vous : nous devons faire attention d'éviter l'économie de la promesse pour passer à l'économie de l'action. Or il me semble que, dans le projet de loi de finances rectificative français du mois de décembre 2009, il y a pas mal d'actions, et même assez contraignantes. Évidemment, il faut veiller à ce qu'elles ne soient pas un handicap pour notre économie et nos entreprises. Nous faisons donc la différence entre divers types de revenus et entre divers types d'activités commerciales.

Philippe Vigier, Charles de Courson, vous avez parlé de l'augmentation du risque de taux. Pour la France, ce pourrait être le risque de l'après-crise, mais c'est également vrai pour les autres pays. Je rappelle que le taux d'endettement français reste inférieur à la moyenne constatée dans l'Union européenne, qui se situe à 84 %, et qu'il est très inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE. Les Français ne le savent pas : j'ai beau le répéter, cela ne passe pas ! Je l'avoue. (Sourires.)

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