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Intervention de Gilles Carrez

Réunion du 25 novembre 2009 à 15h00
Grand paris — Reprise de la discussion

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

Dans cette perspective historique de notre région, je trouve le discours de Nicolas Sarkozy tout à fait salutaire.

De ce constat partagé nous avons tiré une conclusion toute simple : nous devons concilier les deux exigences, les urgences du court terme et les défis du long terme. Un consensus s'est ainsi dégagé sur un projet qui comprend le plan de mobilisation, la rocade la plus proche de Paris pour desservir les banlieues entre elles, quelle que soit sa dénomination – « rocade », « simple huit », « Arc express », « Orbival » chez nous, « Orbitale » dans le passé » – et bien entendu, la liaison, par la 14, entre Roissy et Orly.

Une autre évidence s'est imposée : celle du maillage. Ces nouvelles infrastructures présentent l'intérêt de dynamiser un réseau existant déjà très riche. On ne peut raisonner « nouvelles infrastructures » qu'en termes de maillage. C'est ainsi que nous obtiendrons une efficacité maximale.

L'enjeu n'est pas hors de portée. À l'horizon 2025, il se chiffre à 25 milliards d'euros qui se répartissent à parts égales entre le projet Grand Paris spécifique et le plan de mobilisation. Nous pouvons les prendre en charge pour l'essentiel, que nos collègues de province se rassurent, à partir de la ressource de la région Île-de-France, la plus riche du pays.

Cela dit, chacun sait qu'en matière de transport, la difficulté n'est pas l'investissement mais l'exploitation, autrement dit le fonctionnement. Nous avons donc examiné de quelle manière il conviendrait de couvrir les besoins d'exploitation, pour arriver à la conclusion que c'était possible, là aussi, mais qu'il faudrait nous montrer courageux et justes en proposant des financements préservant un équilibre entre trois acteurs.

Le premier est l'usager – à travers les tickets, les abonnements – dont la part dans les coûts d'exploitation est descendue à 30 % ; cette part, osons le dire, ne peut être diminuée davantage. J'ai proposé qu'elle n'augmente pas plus vite que le pouvoir d'achat, mais elle doit évoluer.

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