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Intervention de Christine Lagarde

Réunion du 20 octobre 2009 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2010 — Reprise de la discussion

Christine Lagarde, ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi :

…dans une croissance économique qui sera probablement différente de celle d'aujourd'hui.

Quelques mots, d'abord, sur notre politique de relance par l'investissement. Elle est assumée, elle est cohérente, et, ne vous en déplaise, elle est efficace.

Le Gouvernement doit, en outre, poursuivre les réformes. Car si le modèle français a prouvé son efficacité, il doit se réformer pour s'améliorer. Oui, le Gouvernement a eu raison de soutenir les investissements et l'emploi. Nous en recueillons aujourd'hui les premiers fruits. Oui, dans ce PLF 2010 nous tiendrons nos engagements, comme nous l'avons fait par le passé : soutien à la relance, poursuite des réformes.

Pour cela, je compte sur le regard expert, vigilant, exigeant de la majorité, ainsi que sur le grand talent de votre rapporteur général, Gilles Carrez. Et j'en profite pour remercier très sincèrement tous les membres de la commission des finances pour la qualité et la densité de leur travail, sous l'autorité de leur président, Didier Migaud.

Revenons quelques instants sur ce que nous avons fait pendant l'année 2009, en matière de politique économique, face au choc dont Éric Woerth a souligné à juste titre qu'il était probablement le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale, un choc qu'ont subi toutes les économies du monde, les économies développées les économies émergentes et les économies les moins développées.

En octobre 2008, grâce à votre action rapide, l'État a pu soutenir le fonctionnement du secteur bancaire, afin d'éviter, tout simplement, la thrombose du crédit aux ménages et aux entreprises, ainsi qu'aux collectivités locales.

Face à l'urgence de la situation, nous sommes, tous ensemble, intervenus rapidement et massivement. Nous l'avons fait sous la forme de prêt, de manière déterminée, parce que prêter, c'était avoir la garantie d'être remboursé. L'État ne veut pas être cynique : il ne spécule pas avec l'argent des contribuables !

Le Gouvernement s'était aussi engagé à ce que l'intervention de l'État reste temporaire. Aujourd'hui, les banques, celles qui le peuvent, nous remboursent. Nous avons tenu parole…

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