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Intervention de Bernard Deflesselles

Réunion du 14 octobre 2009 à 15h00
Déclaration du gouvernement préalable au conseil européen et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

Ces éléments devront être précisés lors du Conseil européen, afin que l'Europe puisse défendre une position forte à Copenhague.

Faut-il pour autant être pessimiste sur les chances de parvenir à un accord ambitieux ? Des signes positifs sont apparus ces dernières semaines, laissant espérer une accélération des négociations avant Copenhague.

Ainsi, le Japon s'est fixé un objectif de réduction de 25 % de ses émissions en 2020 par rapport à 1990. Aux États-Unis, l'Agence de protection de l'environnement envisage de passer par la voie réglementaire pour fixer des normes de réduction des gaz à effet de serre. Enfin, même s'il n'a pas avancé de propositions chiffrées, le président chinois a annoncé un objectif d'inflexion des émissions de la Chine en 2020. Ces signes encourageants montrent que l'Europe doit continuer à jouer un rôle moteur dans la négociation.

En Europe, la France, à l'instar des résultats qu'elle a obtenus en décembre dernier au Conseil européen sous présidence française, doit continuer à être cette vigie avancée sur la question du climat.

Peut-on donc espérer, mes chers collègues, que l'opposition s'associe aux efforts du Président de la République, du Gouvernement, de la majorité (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), ou doit-on, comme pour les résultats obtenus au G 20 de Pittsburgh, entendre celle-ci nous asséner, comme elle l'a fait ici même la semaine dernière, un déni de réalité et une opposition systématique nourrie d'une rancoeur partisane ?

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