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Intervention de Jean-François Lamour

Réunion du 4 décembre 2007 à 8h00
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lamour :

C'est une donnée très importante. Si l'action avait monté, il en serait allé tout autrement. Or le cours de vente a été établi par deux analystes, JP Morgan et Morgan Stanley, dans une fourchette de 36,20 à 40 euros, le prix de cession ayant été fixé ensuite à 36,20 euros. Tout cela s'est fait sur la base d'informations erronées et incomplètes. Sinon, comment expliquer que l'action plonge deux à trois mois plus tard, au motif que les retards envisagés ne sont plus rattrapables mais, au contraire, irrattrapables ? Comment expliquez-vous que, ni du côté de Lagardère ni de celui d'IXIS, de la Caisse des dépôts, de l'APE ou de la SOGEADE, aucune information correcte n'ait pu remonter jusqu'à vous ? Si l'on avait alors identifié les difficultés, on aurait fixé un niveau de cession inférieur. C'est bien cela qui est incompréhensible dans cette affaire.

En outre, qu'avez-vous fait pour parer à de tels comportements de la part des analystes, sachant que JP Morgan est également, sauf erreur de ma part, la banque d'affaires choisie par la partie allemande pour organiser la vente ? Le mélange des genres est patent !

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