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Intervention de Michel Sapin

Réunion du 7 janvier 2009 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2009 — Exception d'irrecevabilité

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Sapin :

C'est la raison pour laquelle on ne peut pas nous accuser de vouloir refaire comme en 1981. Non, et heureusement, car la coopération européenne a progressé et parce que la coopération mondiale, même si l'on pourrait la souhaiter meilleure encore, n'en est pas moins devenue une réalité. Stimuler la consommation ne reviendrait donc pas à stimuler nos importations mais bien la production car si les consommations britannique, espagnole et bientôt allemande sont relancées, la production de certains de nos biens – car heureusement nous exportons aussi – s'en trouvera renforcée de même que, conséquemment, l'emploi et les salaires.

De ce point de vue, malgré vos démonstrations sur l'existence de crédits supplémentaires, force est d'admettre que l'augmentation des transferts sociaux notamment est identique à celle des années précédentes. On ne saurait donc parler d'une stimulation supplémentaire par rapport à 2008 ou à 2007. Ce qui compte, ce n'est pas le cumul des crédits, mais les crédits supplémentaires que l'on met en oeuvre pour faire face à la crise.

Ce plan n'est donc pas équilibré. Or d'autres pays ont prévu des plans qui, eux, le sont. C'est le cas du Royaume-Uni, même si l'on prend un malin plaisir à traiter les Anglais d'irresponsables, après les avoir si souvent cités en exemple lors de la mise en oeuvre d'un plan de soutien à l'économie financière.

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