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Intervention de Éric Woerth

Réunion du 17 novembre 2008 à 16h00
Projet de loi de finances pour 2009 — Articles non rattachés

Éric Woerth, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames, messieurs les députés, face à l'incertitude de l'environnement actuel, l'État doit rétablir la confiance. Pour y parvenir, le Président de la République et le Gouvernement ont mis en place des mesures très puissantes pour lutter contre la crise. Mais pour rétablir la confiance, il ne suffit pas de dire ce que l'on fait aujourd'hui : il faut aussi dire ce que l'on fera demain. C'est pour cette raison que nous menons dans cet hémicycle des discussions quasi quotidiennes sur le projet de loi de finances, le projet de loi de financement de la sécurité sociale, le projet de loi de programmation des finances publiques et, bientôt, le projet de loi de finances rectificative.

Pour jouer pleinement leur rôle, il faut naturellement que ces projets de loi soient les plus précis, les plus informés possible. C'est pourquoi, comme nous l'avions promis avec Christine Lagarde, nous vous présentons aujourd'hui à la fois des hypothèses de croissance révisées et l'effet de ces révisions sur les recettes publiques.

Concernant les dépenses, comme je m'y étais engagé, elles n'ont pas été modifiées au-delà de l'incidence mécanique des hypothèses révisées sur la charge d'intérêt et les dépenses indexées. Ces révisions nous conduisent donc, de manière totalement transparente, à afficher des déficits plus importants.

Pour des raisons de calendrier, ces hypothèses ont été présentées au Sénat la semaine dernière, à l'occasion du débat sur le projet de loi de programmation des finances publiques. Les amendements correspondants seront votés au Sénat, soit que les lois concernées, PLFSS ou projet de loi de programmation des finances publiques, aient déjà été discutées à l'Assemblée ; soit parce que la procédure ne nous permet pas de revenir, à ce stade, sur le vote des recettes de la première partie, pour ce qui concerne le projet de loi de finances dont la discussion est encore en cours à l'Assemblée. Néanmoins, nous avons convenu avec le président de la commission des finances et le rapporteur général qu'il était indispensable d'organiser le débat qui nous réunit aujourd'hui à l'Assemblée nationale.

Dès la présentation du PLF, du PLFSS et du projet de loi de programmation des finances publiques devant votre assemblée, j'ai dit que nous ferions tout pour tenir compte de l'évolution de la situation économique si le besoin s'en faisait sentir. La crédibilité et la sincérité ne se négocient pas. Ces projets de lois étaient d'une parfaite sincérité lorsqu'ils ont été déposés.

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