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Intervention de Jean-François Copé

Réunion du 22 septembre 2008 à 15h00
Débat et vote sur l'autorisation de la prolongation de l'intervention des forces armées en afghanistan

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

…à stabiliser le pays pour empêcher un retour au pouvoir de la barbarie, objectif que le Premier ministre a parfaitement rappelé et auquel nous adhérons totalement.

C'est en effet à la demande expresse du gouvernement afghan que la France est engagée en Afghanistan et, n'en déplaise à la propagande d'Al-Qaïda, ce qui se joue dans ce pays, ce n'est pas le combat de l'islam contre l'occident, mais la lutte des autorités légales afghanes, avec le soutien de la communauté internationale, contre des forces insurgées et brutales.

Faut-il d'ailleurs rappeler que les premières victimes des talibans, ce sont évidemment les Afghans eux-mêmes et que les premières victimes du terrorisme islamiste à travers le monde, ce sont des musulmans ? Si nous soutenons l'engagement français en Afghanistan, c'est donc également afin de manifester notre solidarité à un peuple ami de la France depuis des décennies.

Je l'affirme ici avec force à l'adresse des députés socialistes et communistes, dont les propos et la position sont, au mieux, incompréhensibles, au pire, indéfendables : vous n'avez pas le droit d'abandonner nos amis afghans ! (Protestations sur les bancs des groupes GDR et SRC.) Pour le démontrer, je veux pousser votre raisonnement jusqu'au bout.

Si, demain, à la suite de votre vote, nous partions de Kaboul et si, demain, les lapidations de femmes reprenaient dans les stades de la capitale afghane, qui parmi vous oserait assumer son vote sans rougir ? (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC - Protestations sur les bancs des groupes GDR et SRC.) Qui parmi vous oserait encore parler sans honte de la vocation de la France au service des droits de l'homme ?

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