Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de François Grosdidier

Réunion du 9 octobre 2008 à 9h30
Grenelle de l'environnement — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Grosdidier :

D'autres collègues ont parlé ou vont parler du réchauffement climatique, ou de l'impact de l'environnement sur la santé. Ce sont des sujets d'une gravité évidente.

Il y en a un autre qui apparaît à tort plus léger : la biodiversité. On entend beaucoup dire, ici et là, qu'il importe peu que des espèces végétales ou animales disparaissent, tant que l'homme n'est pas menacé lui-même.

Nous avons deux réponses à faire : l'une par intérêt, l'autre en conscience.

D'abord, c'est tout ignorer de la science qu'est l'écologie de croire que la disparition de certaines espèces est sans conséquence sur les autres – dont la nôtre. Les conséquences sont souvent incertaines, imprévisibles et parfois considérables.

Ensuite, il faut savoir que la biodiversité est la réponse à la diversité des situations et des difficultés, notamment en matière alimentaire.

Enfin, la biodiversité est le gisement de la pharmacopée. Il y a peut-être, dans la plante ou l'invertébré les plus insignifiants, les molécules qui permettront de soigner des maladies aujourd'hui incurables ou d'autres qui ne sont pas encore apparues.

L'autre réponse, c'est notre conscience qui l'apporte. Quel est notre premier devoir sur cette terre, où nous ne faisons que passer ? Transmettre à nos enfants ce que nous ont légué nos parents – plus si nous le pouvons, mais pas moins, sinon nous aurons failli. Saint-Exupéry disait : « Nous n'héritons pas de la terre de nos parents ; nous l'empruntons à nos enfants. » Imagine-t-on de laisser à nos enfants une planète sans lion, sans tigre, sans éléphant ? Bien sûr que non !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion