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Intervention de Dominique Bussereau

Réunion du 6 novembre 2008 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2009 — Écologie développement et aménagement durables

Dominique Bussereau, secrétaire d'état chargé des transports :

Monsieur Bodin, vous êtes déjà intervenu sur ce sujet lors de la discussion des amendements sur le projet relatif au Grenelle de l'environnement.

Nous avons besoin d'une plate-forme internationale de l'ampleur de Roissy. Vous savez d'ailleurs, en tant qu'élu du Val-d'Oise, que c'est à Roissy que se créent le plus grand nombre d'emplois dans toute l'Île-de-France. C'est un très grand pôle économique.

Ce pôle a maintenant quatre pistes, deux principales et deux autres réservées à l'atterrissage. Se pose en effet le problème des vols de nuit. On ne peut pas les interdire totalement, d'abord pour une question de fuseaux horaires. Je crois avoir déjà pris devant vous l'exemple du vol de Tokyo, que prennent nos compatriotes de Nouvelle-Calédonie et qui arrive à quatre heures du matin. Il ne peut pas arriver plus tard puisqu'il part juste avant la fermeture de l'aéroport de Narita. Même avec toute l'habileté des pilotes pour réduire les gaz au-dessus de l'Europe de l'Est, il arrive au moment où l'aéroport ouvre, ce qui est naturellement assez gênant pour les riverains.

En matière de fret, vous avez raison, on peut faire des efforts.

Il y a l'excellent projet CAREX, que vous portez avec Yanick Paternotte. Il consiste à mettre dans des TGV spécialement équipés des conteneurs sortant des avions pour éviter qu'un avion ne reparte vers Francfort, Londres ou ailleurs en Europe, y compris en France. C'est le premier projet sur lequel nous travaillons.

La Poste a décidé de passer de l'avion au train, ce qui va dans le sens du Grenelle de l'environnement.

Il faut bien sûr utiliser le plus possible l'aéroport de Vatry – le rapport Dermagne, que nous attendons, en parlera. On peut très bien l'utiliser en complément de Roissy, mais uniquement pour des vols de fret puisque, malheureusement, une partie du fret repart dans des avions passagers et donc à Roissy.

Enfin, nous devons améliorer les trajectoires existantes. Nous expérimentons des procédures de descente continue, qui sont beaucoup moins gênantes pour les populations. Nous voulons également relever les seuils d'approche.

Nous prendrons donc, en concertation avec les élus de votre département et vous-même, toutes les mesures nécessaires pour diminuer le plus possible la gêne éprouvée par les riverains de Roissy.

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