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Intervention de Jérôme Chartier

Réunion du 19 novembre 2008 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2009 — Explications de vote et vote sur l'ensemble

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

Après Gilles Carrez, je veux souligner l'excellent climat dans lequel a été conduit l'examen de la seconde partie de la loi de finances. Les prises de position exprimées de part et d'autre de l'hémicycle étaient certes conformes aux convictions de chacun. Mais elles reflétaient de l'intérêt pour un budget sincère et véritable.

Nous avons souvent débattu des perspectives de croissance et des données économiques sur lesquelles repose ce budget. À chaque fois, M. Woerth et Mme Lagarde ont veillé à communiquer à la représentation nationale les chiffres les plus fidèles possibles pour que ce budget soit sincère et véritable.

Véritable, il l'est aussi dans les dépenses prévues. Il tient en effet la promesse faite à l'occasion de l'élection présidentielle en respectant la norme « 0 volume » pour la croissance des dépenses de l'État. Mais il prend également en compte la situation de crise économique et financière que nous connaissons actuellement. Je ne citerai qu'un exemple : l'action conduite par le Gouvernement pour soutenir financièrement les PME, à court ou moyen termes à travers OSEO Garantie notamment.

Cela montre que le Gouvernement et la majorité sont mobilisés en cette période difficile pour le pays et nos concitoyens. Le Gouvernement est à la manoeuvre et veille à ce que les meilleures décisions soient prises le plus rapidement possible. Ce qui s'est passé la nuit dernière en est la preuve : le secrétaire d'État chargé de l'emploi, Laurent Wauquiez, est venu dans l'hémicycle présenter l'amendement visant à instituer les contrats de transition professionnelle. Grâce à ceux-ci, la période entre la perte d'un emploi et la reprise d'une nouvelle activité sera la plus courte possible.

Voilà donc, mes chers collègues, un budget véritable, sincère et proche des attentes des Français. C'est aussi un budget auquel les parlementaires ont apporté leur contribution. Je terminerai par deux exemples très révélateurs, à cet égard.

Le premier concerne le travail accompli à propos des dépenses fiscales et du fameux plafonnement. Il s'agit simplement de faire en sorte que l'évasion fiscale ne soit plus un sport national et que chaque foyer fiscal contribue légitimement aux dépenses de l'État. Tel est l'objectif de cette mesure, extrêmement habile, qui permettra néanmoins de maintenir l'investissement dans les DOM-TOM et dans les dépenses productives pour la croissance.

Je citerai en second lieu le travail accompli par Jean-Luc Warsmann. Il s'agit ici d'entrer dans le détail de la dépense publique pour faire en sorte qu'elle soit plus proche, plus rationnelle et, surtout, plus efficace, en coûtant moins cher. Jean-Luc Warsmann s'est attaqué aux régulateurs pour vérifier si les dépenses sollicitées étaient justifiées.

Ici et là, il a proposé des réductions, certes très modestes, mais qui, mises bout à bout, permettent d'économiser plus de 1 million d'euros. Et 1 million de dépenses publiques en moins, c'est 1 million d'euros d'impôts en moins pour les Français.

Voilà comment les parlementaires travaillent à la réduction de la dépense publique, en s'investissant dans l'examen d'un projet de loi de finances qui propose un budget sincère, efficace et qui coûte moins cher aux Français. Un tel budget, vous n'en serez pas surpris, a le soutien total du groupe UMP. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

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