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Intervention de Catherine Lemorton

Réunion du 22 juin 2009 à 21h30
Création d'une première année commune aux études de santé — Article 2, amendement 10

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

Il convient d'insister sur les moyens financiers nécessaires pour que cette réforme remplisse au moins une partie de ses objectifs. Le rapport Couraud qui prévoyait la mise en place les enseignements à la fois généralistes, scientifiques et spécialisés précisait, chiffres à l'appui, qu'un accroissement significatif du niveau d'encadrement des étudiants se révèle indispensable qu'il s'agisse des enseignements dirigés, du tutorat ou des enseignements interactifs sur ordinateur.

Dans l'arrêté du 18 mars 1992 organisant le premier cycle des études médicales, un minimum de 30 % d'enseignements dirigés et pratiques étaient imposés. Il semble que ce texte soit appliqué de façon très variable. Dans certaines UFR, en effet, aucun enseignement dirigé n'est organisé.

Il indique : « Il apparaît que les moyens mis en oeuvre pour accroître l'encadrement ne sont pas identiques d'un établissement à l'autre. Le groupe de travail estime préférable d'attribuer, dans le cadre du plan « Réussir en licence », des moyens supplémentaires aux établissements en charge du L1 santé, sur présentation notamment d'un projet pédagogique, plutôt que de faire référence, dans l'arrêté réglementant cette année d'étude, à un quota d'enseignement. »

Et il précise : « Un suivi devra être mis en place. »

Tout cela pour vous dire, madame la ministre, mais j'espère que vous en avez conscience, qu'il faudra vraiment des moyens supplémentaires pour que votre réforme marche.

Cela étant je relève que vous n'avez pas répondu à ma question sur le numerus clausus des pharmaciens à la fin du L1 santé. Il devrait être porté à 3 300, comme vous vous y étiez engagée en janvier 2008.

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