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Intervention de François Loncle

Réunion du 11 octobre 2007 à 15h00
Conditions de libération des infirmières bulgares — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, la qualité de ce débat, l'excellent rapport de Roland Blum, que je remercie, et l'engagement du président Poniatowski pour valoriser le rôle de notre commission des affaires étrangères, notamment dans son travail de contrôle du Gouvernement, le contenu des interventions précédentes, notamment celles de Claude Goasguen, Pierre Moscovici et Alain Bocquet, avec lesquelles je me sens en accord, invitent à la brièveté et à la modestie.

Je ferai seulement trois remarques. La première, c'est que le contrôle du Gouvernement – l'une des trois tâches essentielles des parlementaires – passe par la constitution de commissions d'enquête. Je regrette pour ma part qu'elles soient trop peu nombreuses sur les questions internationales. Pour y avoir participé et même présidé l'une d'entre elles, je rappelle que deux commissions d'enquête sur ces sujets ont eu lieu de 1997 à 2002, l'une sur la tragédie du Rwanda, l'autre sur les massacres de Srebrenica, et qu'elles ont contribué à la recherche de la vérité et des responsabilités.

Je regrette qu'entre 2002 et 2007, on n'ait pas créé une commission d'enquête sur les événements de la Côte-d'Ivoire, demande pourtant formulée à deux reprises par le groupe socialiste. Cela aurait été utile tant sur le plan politique que militaire. En effet, les évolutions positives qui ont lieu actuellement dans ce pays échappent progressivement à la France.

Mais aujourd'hui, alors que débute une nouvelle législature, vous avez fort heureusement fait droit à notre demande. Je rejoins ici Claude Goasguen : la réforme de nos institutions à laquelle réfléchit actuellement la commission présidée par M. Balladur passe à l'évidence par un rééquilibrage des pouvoirs au profit du Parlement,…

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