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Les amendements de Frédéric Lefebvre pour ce dossier

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Monsieur le président, je m'étonne que le groupe socialiste, qui a souhaité l'organisation de ce débat, soit totalement absent de l'hémicycle. Fort heureusement, M. Cahuzac est arrivé il y a une minute, ce qui lui a permis d'écouter avec attention la fin du discours de M. Muet.

Celui-ci n'en a pas moins parlé devant un hémicycle totalement vide, du moins à gauche. Le sujet est important. J'aurai l'occasion d'y revenir. Notre groupe travaille sur certaines pistes. Il proposera des solutions. M. Brard le sait, lui qui a brandi dans l'hémicycle le document émanant de nos ateliers du changement.

Je conclus que les rares députés socialistes présents parmi nous dont je me réjouis de voir qu'ils arrivent peu à peu sont ceux qui ne comptent pas.

La crise que traverse le monde souligne parfois cruellement qu'il n'y a ni rentabilité sans risque, ni risque sans partage du risque. Les banques ont confondu maîtrise et externalisation du risque ; les États ont confondu règles prudentielles et règles comptables ; les citoyens ont confondu performance passée et rendement futur. C'est pour évi...

Pendant que le parti socialiste réunit la commission de récolement c'est sans doute parce que ce débat n'est pas à la hauteur de ses espérances que M. Jean-Marc Ayrault nous a quittés

Les ateliers du changement traduisent, le débat d'idées, là où la commission de récolement traduit le combat interne : d'une certaine manière, il y a deux façons de faire de la politique, celle de l'UMP et celle du parti socialiste.

À l'UMP, nous mettons en place les ateliers pour réfléchir à une refondation du capitalisme, voulue par le président de la République. Certains y voient une refondation, d'autres le retour aux fondamentaux ; mais l'essentiel est que chacun soit conscient qu'il nous faut réformer en profondeur.

Nous avons aussi voulu que ce travail soit transparent : il est diffusé en direct sur internet. Nous avons ainsi dégagé trente-sept pistes de réflexion. Un certain nombre de ministres sont venus nous écouter je salue Hervé Novelli, non seulement pour son action avant ces ateliers, mais aussi parce qu'il a su se saisir de quelques-unes des idé...

qui réuniront des experts, des parlementaires et des praticiens. Vous y êtes tous les bienvenus, d'ailleurs j'ai compris que ce serait difficile à mettre en oeuvre au parti socialiste !

Notre objectif est évidemment de transformer ce travail en réformes concrètes : ainsi, le télétravail peut, selon nous, constituer une alternative aux délocalisations c'est la piste n° 26, et notre collègue M. Jean-Pierre Decool présentera bientôt à ce sujet une proposition de loi. Avec d'autres parlementaires un sénateur, un député europée...

On peut, avec le télétravail, en s'appuyant sur nos territoires ruraux, grâce au progrès technologique, bâtir ensemble une vraie réponse à l'externalisation de services entiers par des entreprises : je pense à l'informatique ou aux centres d'appel. Je pense à la piste 11 sur le fonds stratégique. Il a été décidé par le Président de la Républiq...

qui nous paraît, par sa structure et par son fonctionnement, parfaitement adapté à des investissements sur le long terme.

Rappelez-vous que l'État a investi 700 millions dans Alstom. Et vous posiez alors les mêmes questions : qu'allait-on faire des économies des Français ?

Les 700 millions investis par l'État ont permis de sauver l'entreprise Alstom, de sauver des emplois et ont permis à l'État de faire 1,8 milliard de plus-values, donc aux Français. Avec le fonds de réserve des retraites, il faut que nous nous posions la question.

Monsieur Cahuzac, au lieu d'invectiver, vous devriez réfléchir, de temps en temps, penser, travailler, proposer des idées. Cela nous changerait ! Monsieur Cahuzac, et je m'adresse à travers vous à M. Ayrault, aujourd'hui, dans notre hémicycle, le RSA sera voté. Je souhaite que la gauche sache sortir du bourbier dans lequel elle est aujourd'hui...