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Interventions sur "agriculteur"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Il y a eu la certification environnementale, aucun contenu ne lui a été donné au point que l'on se demande si elle ne va pas être exploitée au détriment des productions de qualité, des productions AOC, des productions fermières, et bénéficier à la grande distribution qui, avec la contractualisation, pourra écraser encore davantage les agriculteurs sans qu'il y ait de véritables progrès pour l'environnement. Je n'ai pris que certains exemples, je pourrais vous en donner de nombreux autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

... À ma grande surprise, ils n'ont pas été évoqués en CMP ou l'ont été insuffisamment. Le texte s'appelle pourtant « engagement pour l'environnement » ; j'ose donc espérer que ces engagements seront tenus dans les semaines ou les mois à venir. Je pense tout d'abord à l'engagement de revoir de façon plus favorable les tarifs de rachat de biogaz issu de la méthanisation, une mesure très attendue des agriculteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

Puisque je parle des agriculteurs, monsieur Chassaigne, permettez-moi de vous dire un mot sur le biocarburant. Dans un élan démagogique, vous avez jeté le bébé avec l'eau du bain, confondant des biocarburants étrangers, parfois, effectivement, discutables, avec des biocarburants à l'européenne qui sont, eux, respectueux des hommes, des terres et de l'environnement. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

Cet amendement concerne les préparations naturelles peu préoccupantes. J'aimerais que l'on s'y arrête un instant parce que nous travaillons sur ce sujet depuis exactement quatre ans sans réussir à trouver une solution au niveau national. Ces préparations naturelles peu préoccupantes sont utilisées depuis des siècles par les jardiniers, les agriculteurs, les arboriculteurs non seulement dans le traitement naturel des semences, des plants et des cultures, mais aussi dans l'alimentation et en médecine. Si l'ortie, avec le purin d'orties, en est devenue l'emblème, les préparations naturelles peu préoccupantes peuvent également être à base de prêle ou de fougère sous forme d'extrait fermenté le purin de décoction, d'infusion ou de macération. L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

Les agriculteurs le savent eux-mêmes. Les viticulteurs de la Gironde ont trois fois plus de cancers du cerveau que les autres Girondins. Quant aux arboriculteurs qui utilisent à longueur d'année des produits dangereux, ils souffrent à la fois de cancers et de problèmes de stérilité, tout le monde le sait. La Mutualité sociale agricole est d'ailleurs en train de compiler les études montrant qu'il y a un rapport d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

...e justifie pas que l'on renonce à l'ensemble de notre dispositif juridique. » Voilà ce que vous avez dit ! Vous avez même été plus loin, quand d'autres députés UMP sont intervenus pour défendre cet amendement : « Veut-on recommencer le Grenelle et tout remettre à plat ? Les décisions qui ont été prises dans ce cadre ont été adoptées en accord avec les cinq collèges et elles ont reçu l'accord des agriculteurs. Il n'y a donc pas lieu d'y renoncer. » Et : « En tout cas, l'amendement propose une inversion de la charge de la preuve : tous les produits seraient autorisés, sauf ceux que l'AFSSA interdit. » Je pourrais poursuivre Ce jour-là, madame la secrétaire d'État, vous avez réussi à faire repousser l'amendement parce que nous étions là : ce sont les députés socialistes de la commission des affaires ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Le plan Écophyto 2018 poursuit un objectif de réduction de 50 % des produits phytosanitaires. C'est un objectif extraordinairement ambitieux pour les agriculteurs. Voulons-nous une campagne sans agriculture ? Qui entretiendra nos paysages sans les agriculteurs ? Lorsque nous discutons avec eux, ils nous disent tous : « Nous atteindrons tranquillement ces objectifs. Rien que le fait de se mettre en réseau, de regarder les bonnes pratiques, c'est 30 % de diminution des produits phytosanitaires sans difficulté. » C'est l'application de la loi. Que disent l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

...dans les roues ! C'est vous-mêmes qui décrédibilisez votre démarche ! Je ne veux pas revenir sur les propos qu'a tenus le Président de la République, mais imaginez le signal qu'il donne ainsi aux consommateurs et aux Français. Mettez-vous à leur place : tous savent aujourd'hui que ces produits sont dangereux. Et quand le Président de la République, au Salon de l'agriculture, se permet de dire aux agriculteurs que l'environnement « Ça commence à bien faire ! », il donne à l'ensemble des Français le signal qu'ils peuvent polluer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

Une tel signal est intolérable, inadmissible ! C'est un coup terrible que vous portez aux agriculteurs. Mes chers collègues, comment pourrons-nous dans un ou deux ans justifier les aides publiques de la PAC au monde agricole si l'on continue dans le même sens ? Vous le savez tous pertinemment : on ne peut pas continuer ainsi ; on ne peut pas continuer avec des pratiques culturales qui ont abouti à ce que 70 % des masses d'eau du pays soient polluées ; on ne peut pas continuer avec des pratiques a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

...gogiques et des postures, que nous allions dans le bon sens pour la société française, pour l'environnement et pour l'avenir des générations qui nous succéderont. Et aujourd'hui, si nous protestons, c'est parce que nous vous voyons reculer sous le poids des lobbies. Monsieur Jacob, vous qui avez été un responsable agricole éminent dans notre pays, vous rendez le plus mauvais service possible aux agriculteurs de France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

On ne peut pas continuer avec des pratiques culturales qui mettent en jeu la santé des consommateurs et des agriculteurs. Regardez ce qui se passe avec les algues vertes en Bretagne. Voyez à quel point nous en sommes : notre pays est condamné par l'Union européenne parce qu'il ne respecte pas les directives environnementales, notamment s'agissant de la protection de l'eau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

c'est une erreur. Aujourd'hui, la France devrait être pionnière en Europe. Au lieu de dire que l'on va s'aligner sur le plus bas des molécules autorisées en Espagne ou en Italie ne le sont pas dans notre pays, donc on va les autoriser , on devrait mener le combat inverse. À cet égard, plusieurs pays de l'Europe du Nord nous montrent la voie. Vous êtes dans l'erreur. Les agriculteurs vous le reprocheront un jour, mais les consommateurs et les Français vous le reprocheront dès demain. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Poignant, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

Non, monsieur Chassaigne. Tout arrive ! La commission est favorable à l'amendement n° 938, car elle se préoccupe particulièrement de la santé des agriculteurs et de la surveillance épidémiologique. Je suis en effet sensible à ces préoccupations. Comme quoi il ne faut pas nous accuser par anticipation !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

...de ces îles. Du fait de la réorientation des cultures des bananiers vers les ignames, les patates douces et autres, le chlordécone peut passer dans les produits de consommation. Cela vaut pour les exploitations, cela vaut également pour les jardins familiaux. L'amendement n° 948 fait suite à une demande formulée lors de l'examen de la loi sur les départements d'outre-mer. Il vise à exonérer les agriculteurs victimes, dans leurs cultures, de l'utilisation du chlordécone il y a maintenant vingt ans des cotisations relatives aux prestations familiales, à l'assurance maladie, invalidité, maternité et à l'assurance vieillesse. Le II de l'amendement dispose que « la perte de recettes [ ] est compensée [ ] par l'institution d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code géné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

... pêcheurs ne peuvent plus pêcher parce que certaines zones sont interdites. Peu de députés ultramarins sont présents ce soir. Il serait néanmoins tout à l'honneur de notre pays, si la question ne peut être traitée ce soir, d'indiquer au président de notre commission qu'une évaluation des actions menées va être entreprise, notamment pour examiner la nécessité de franchir une étape dans l'aide aux agriculteurs, aquaculteurs et pêcheurs en Martinique et en Guadeloupe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

Je voudrais rappeler quelques souvenirs à la fois personnels et politiques. Je connais bien la zone de Saint-Michel-en-Grève et de la plage de Saint-Efflam. Dans les années 70 j'étais encore très jeune le problème des algues vertes existait déjà, et déjà nos amis agriculteurs disaient qu'il ne fallait pas s'en inquiéter, qu'ils allaient faire diminuer les nitrates d'origine minérale comme organique. Depuis ce temps-là, il y a eu beaucoup de plans, sous les différents gouvernements j'allais dire sous les différentes présidences de la République , dans les années 70, 80, 90. Jean Glavany et moi-même, il y a une dizaine d'années, avions mobilisé l'ensemble des acteu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

Je suis d'accord avec vous quand vous dites qu'il ne faut pas stigmatiser une profession en la montrant du doigt. Soyons honnêtes : si les agriculteurs ont exercé leur métier dans les conditions qui ont été les leurs au cours des dernières décennies, c'est parce que les pouvoirs publics leur ont permis de le faire et qu'ils n'avaient pas pris les mesures pour que les agriculteurs exercent leur métier dans d'autres conditions. Je ne suis pas de ceux qui désignent du doigt les agriculteurs. Ils ont exercé leur métier dans des conditions qui étaie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

Il faut également chercher les causes et aider à leur résorption. C'est une évidence : à côté des pollutions urbaines et des pollutions industrielles, il existe des pollutions agricoles qui pèsent très lourdement sur la qualité de l'eau dans notre pays. Ce n'est pas stigmatiser une profession que de dire cela. Mais il faut donner aux agriculteurs les moyens d'accéder à d'autres méthodes culturales. Je ne reviens sur notre discussion sur les phytosanitaires, mais je crois que c'est dans ce sens qu'il faut aller. De la même façon, il faut encourager, partout où on le peut, la culture biologique. Notre collègue Martin a parlé de la Champagne tout à l'heure pour essayer d'amoindrir le choc du plan phyto, en disant que l'utilisation de ces p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...ntervenues depuis l'époque où vous étiez aux affaires. Le PMPOA a fonctionné, les investissements ont été massifs. Nos exploitations ont été couvertes de fumières, de toits qui empêchent la dilution. Aujourd'hui, l'ensemble des sols sont couverts. Le fait que les sols soient à nu en hiver provoquait, vous l'aviez vous-même dit à l'époque, des phénomènes d'érosion. Il fallait couvrir les sols. Les agriculteurs s'y sont engagés et aujourd'hui, en Bretagne, les sols sont couverts, non pas à 95 % ou 99 %, mais à 100 % en hiver. C'est l'une des seules régions où cela se passe ainsi. Tous ces gens ont fait des efforts et c'est pour cela qu'ils sont crédibles aujourd'hui quand ils font des propositions. Tels sont les quelques éléments que je voulais préciser dans un esprit le plus consensuel possible. Nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Bouillonnec :

Je voulais revenir sur la rédaction du sous-amendement n° 1658, deuxième rectification. Je pense qu'elle comporte une imprécision que le Gouvernement a rectifiée dans son amendement. En effet, vous mentionnez, monsieur Le Fur, dans la deuxième partie de votre sous-amendement : « Cette obligation vise tout utilisateur ou producteur d'azote, d'origine organique ou minérale, et notamment les agriculteurs tels que définis au L. 311-1 du code rural ». Or, l'article L 311-1 du code rural vise non pas les personnes qui exercent, mais les activités. C'est pourquoi le Gouvernement a rectifié son amendement n° 999 et a utilisé la formule : « toute personne physique ou morale exerçant l'une des activités mentionnées à l'article L. 311-1 du code rural ». Sous sa forme actuelle, votre formulation est imp...