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Interventions sur "hôpital"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Rolland :

...C'est pourquoi le Président de la République a souhaité engager une réforme d'ensemble de notre système de santé, et en particulier de l'offre de soins. Il a défini le cap, les orientations stratégiques, dans plusieurs discours fondateurs : en septembre 2007 devant l'Association des journalistes de l'information sociale, à Bordeaux en octobre 2007 ou encore à Neufchâteau, en avril dernier, pour l'hôpital. Depuis un an, madame la ministre, vous avez écouté, consulté, réfléchi, pour et avec les acteurs de notre système de santé professionnels, industriels, usagers. Les états généraux de l'organisation de la santé, qui se sont tenus à Paris et en province, ont été un temps fort pour évoquer avec les professionnels de santé leurs difficultés et leurs attentes, que ce soit en termes de modes d'exer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Rolland :

...litique de santé. Il renvoie à une problématique générale, souvent évoquée dans nos circonscriptions : comment assurer un égal accès de tous à des soins de qualité sur l'ensemble du territoire ? Cela se traduit par des questions très concrètes : comment assurer la permanence des soins ? Comment pallier la pénurie de médecins sur un territoire ? Comment répondre au phénomène de files d'attente à l'hôpital ? Comment répondre à l'isolement, parfois à l'épuisement des professionnels de santé ? D'ores et déjà, madame la ministre, vous avez indiqué la philosophie générale et l'architecture de cette réforme de notre système de santé. Elle doit se traduire par l'examen à l'automne du projet de loi « Patients, santé et territoires », qui s'articulera autour de quatre volets : un volet « santé publique »,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Comme si faire le ménage dans un hôpital ou servir des repas tenant compte des régimes selon les pathologies et les traitements en cours relevait d'un banal service. L'absence de personnel formé pour ces activités spécifiques en milieu hospitalier conduit à une baisse de la qualité de prise en charge, et même, parfois, à des erreurs qui peuvent être graves. Avec la pénurie de médecins, dont personne ne peut sérieusement soutenir qu'el...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

...it à la création des agences régionales de santé. Pour défendre cette idée depuis de très nombreuses années, je m'y rallie bien volontiers. Le but à ne pas perdre de vue est d'avoir un seul responsable de la santé au niveau régional. C'est l'objectif afin de remédier à quatre absurdités : la séparation soins et prévention, qui a été aggravée par la création des GRSP, la séparation entre ville et hôpital, la séparation entre sanitaire et médico-social, la non-fongibilité des enveloppes. De plus, la création de l'ARS ne doit pas conduire à une structure supplémentaire. Elle doit, dans le même temps, permettre de supprimer tous les doublons et les structures devenues obsolètes. Le périmètre de l'ARS fait, semble-t-il l'objet d'un quasi-consensus. L'agence doit couvrir l'ensemble du soin, c'est-à-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

... ministère direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins, direction générale de la santé, direction de la sécurité sociale. En effet, si la création des ARS est souhaitable pour aboutir à un responsable unique de la santé, le risque est grand d'aboutir demain à une triple commande coordination nationale des ARS, UNCAM, ministère et de maintenir séparées les enveloppes ville-hôpital-médico-social. L'efficacité d'un tel système serait dès lors fort modeste et la réforme tant attendue pourrait être contre-productive. Le deuxième point important de votre projet de loi, madame la ministre, est la nouvelle réforme hospitalière. Les établissements de santé jouent un rôle majeur dans notre système de soins. Nous disposons de deux réseaux, public et privé, financés tous deux par la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Bur :

...es, pour contenir la dépense ou accroître les recettes. Aujourd'hui, nous prenons conscience que notre système de santé est confronté à une crise structurelle. Celle-ci met fin au mythe du meilleur système de santé, qui nous dispensait de toute analyse lucide de son état. Pour en arriver là, il aura fallu que la crise de l'offre, la rareté du temps médical et la dégradation de l'attractivité de l'hôpital public imposent leur réalité aux acteurs et aux décideurs. Les défis qu'il nous faut relever sont multiples. Tout d'abord, nous devons mettre en place une nouvelle organisation de l'offre de soins, qui doit prendre en compte la rareté du temps médical et celle de l'offre paramédicale, trop longtemps marginalisée. Le risque de voir s'étendre les déserts médicaux jusqu'aux portes des grandes aggl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

..., comme en témoigne les 40 % de postes de médecine générale non pourvus en 2006. Il est donc nécessaire et indispensable de trouver les voies et les moyens de redonner aux jeunes générations l'envie d'exercer la médecine générale, et ce dès l'enseignement, ce qui nécessite des solutions concrètes et applicables. Aujourd'hui, les difficultés d'accès aux soins, le cloisonnement entre la ville et l'hôpital, les carcans administratifs qui paralysent, le manque d'attractivité de la médecine générale mais aussi les difficultés que rencontrent les infirmières libérales sont autant d'éléments qui plaident pour une réforme du système de soins. Face à toutes ces interrogations, vous avez raison, madame la ministre, de définir les missions du médecin de premier recours, sa place dans la chaîne continue de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

rendues totalement facultatives par M. Mattei en 2003, ce qui a beaucoup contribué à la désertification médicale. (« C'est vrai ! » et applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Enfin, nous attendons un maillage hospitalier qui reprenne confiance. Aujourd'hui, l'hôpital, petit ou grand, souffre d'asphyxie humaine et budgétaire. Chaque fois qu'un hôpital public est déstabilisé, le territoire s'enfonce dans le désert médical, car les médecins s'en détournent. Il faut trouver le bon équilibre entre sécurité et proximité, dans un esprit de responsabilité, sans défendre l'indéfendable, mais sans restructurer à l'aveugle. Les Français n'acceptent plus les restructurat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

...ine généraliste doit devenir une spécialité. Le généraliste est la plaque tournante du système de soins français. Bien sûr, il ne peut pas être compétent dans tous les domaines, mais son rôle est primordial dans l'organisation du système sanitaire, dans la gestion des flux, dans l'orientation des patients. Et cela n'est pas pris en compte dans les études médicales aujourd'hui. Ce n'est pas dans l'hôpital public que le généraliste va se former, mais sur le terrain, dans les cabinets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

Mieux vaut investir dans des infrastructures routières ou dans des rotations d'hélicoptères que de maintenir artificiellement une maternité comme à l'hôpital de Clamecy, dont on sait que certains médecins qui y travaillent vivent à l'étranger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Bernier :

...ait préoccupante. Grâce à un travail ambitieux sur le plan départemental, réunissant les élus et les professionnels, nous sommes parvenus à briser les tabous et à innover. Le principe réside dans le projet médical, et non dans la construction des structures. Ce plan mayennais recouvre trois axes principaux. Premièrement : couvrir les besoins de santé, à l'échelle d'un bassin de vie, autour d'un hôpital local le pôle de santé qui rassemblerait plusieurs maisons de santé pluridisciplinaires. Deuxièmement : engager une politique active en faveur de l'accueil des stagiaires. Troisièmement : améliorer la stratégie de communication, en instaurant notamment un guichet unique. Je n'ai pas évoqué les mesures contraignantes en matière de liberté d'installation, car je pense qu'il ne faut pas en ar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSimon Renucci :

Monsieur le président, votre rappel est, en ce qui me concerne, inutile, car je vais respecter mon temps de parole. Madame la ministre, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, l'hôpital public vit un paradoxe. Il bénéficie d'une grande confiance de la part de la population, comme le montrent les enquêtes d'opinion sur les services publics. En effet, dans un sondage de juin 2007, 81 % des sondés se déclaraient satisfaits. Dans le même temps, tout le monde s'accorde à dire que la situation n'a jamais été aussi grave : perte de moral des hospitaliers, difficultés de fonctionnement,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSimon Renucci :

Madame la ministre, vous nous avez reproché tout à l'heure notre manque de propositions. J'aborde le sujet de l'hôpital avec beaucoup d'humilité. Le « H » de l'hôpital signifie humilité. Chacun doit apporter sa pierre pour bâtir l'hôpital. Il n'y a pas des pierres de gauche et des pierres de droite. Les malades n'ont pas d'opinion politique. Ils ont simplement besoin de soins. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, il y a quelques semaines, Gérard Larcher a remis au Président de la République son rapport sur les missions de l'hôpital. Il recommande de préserver l'avenir de l'hôpital, en garantissant son dynamisme. Il déclare : « L'hôpital public a de vrais atouts : une activité diversifiée, des pôles d'excellence, un personnel investi et motivé par les valeurs du service public. Son rôle dans l'offre de soins est majeur. Il rencontre toutefois de réelles difficultés. Une situation de concurrence de fait avec les autres offre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

C'est la réalité ! Malgré cela, les établissements manquent de personnel, car les disparités sont énormes, selon les hôpitaux et les régions, et même entre services d'un même hôpital, alors que les dépenses de personnel, qui représentent plus de 70 % des dépenses dans le public, contre 50 % dans le secteur privé, représentent, au total, plus du quart des charges de l'assurance maladie. Aujourd'hui, madame la ministre, une profonde réforme de l'hôpital public, notamment en matière de gestion des ressources humaines, est plus que jamais nécessaire. Aucune convergence n'est pos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

...séjour le prix de revient réel des actes, ce qui n'a jamais été fait en France, et de définir la marge raisonnable nécessaire à un établissement privé ou public pour faire face à ses charges courantes et financer ses investissements. Un tel système n'exclut pas les dotations spécifiques pour l'égalité d'accès aux soins de tous les citoyens sur tout le territoire. Nous avons à la fois besoin d'un hôpital public efficace et de qualité et d'un secteur privé qui puisse assurer un juste équilibre entre la qualité de service et la nécessaire efficacité économique. De nombreux hôpitaux publics sont prêts à relever le défi de l'efficacité et de nombreuses cliniques privées sont prêtes à relever le défi d'une égalité de mission en contrepartie d'une égalité de moyens. Une réelle complémentarité passe par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je vais tâcher, en cinq minutes, de parler de ce chef-d'oeur du système de soins. Il faut promouvoir et valoriser l'exercice de la médecine générale par l'exercice de groupe, la diversification des modes de rémunération, le transfert des compétences, la télémédecine, la continuité des soins de premier recours avec l'hôpital M. Christian Paul en a parlé. La médecine générale doit être considérée comme une spécialité à part entière, ce qui n'est pas acquis. Admettez, madame la ministre, que l'épreuve de force à laquelle on assiste devant les commissions de la CNAM pour faire passer la consultation de C en CS n'améliore pas l'ambiance générale. Qu'en est-il de la valorisation de la médecine générale pendant les étu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Vasseur :

...ement des services d'accueil des urgences, trop souvent confrontés à des hospitalisations inutiles et coûteuses, faute de places dans les structures médico-sociales d'aval. L'organisation du parcours du patient et l'articulation entre le secteur sanitaire et le secteur médico-social posent problème, nous le savons. C'est pourquoi un grand nombre d'acteurs considèrent qu'un pilotage conjoint de l'hôpital et des structures médico-sociales d'aval permettrait de fluidifier le parcours des patients et de réaliser des économies substantielles. Je rejoins cette analyse : le secteur sanitaire et le secteur médico-social doivent pouvoir constituer un champ professionnel cohérent, correspondant à une vision globale de la santé publique. Dans cette perspective d'unification, plusieurs pistes sont envisage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Debray :

...et allège la prescription médicamenteuse. En outre, une incapacité post-opératoire moindre permet de réduire la durée de l'arrêt de travail et favorise une meilleure réinsertion familiale et scolaire. Quant à l'interaction entre la médecine publique et la médecine privée priorité déjà abordée par les précédents orateurs , il convient de la favoriser. D'une part, cela permettrait de soulager l'hôpital par une meilleure prise en charge du patient pour lequel les soins ne nécessitent pas forcément une hospitalisation ; d'autre part, cela contribuerait à alléger les services d'urgences encombrés par des patients s'y rendant pour une pathologie bénigne comme une grippe, une plaie superficielle, une petite fracture, de la fièvre ou toute autre pathologie ne nécessitant pas d'hospitalisation. Cela ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti :

ils ne choisissent pas les pathologies, ils accueillent toutes les détresses physiques, morales ou sociales. Si l'hôpital est en crise, c'est probablement du fait de l'ambition et de l'ampleur de sa mission. Son attractivité est fragilisée. Les jeunes médecins préfèrent l'exercice privé, généralement plus rémunérateur et moins contraignant. Quand on sait que les radiologues du secteur privé ont une rémunération supérieure de 350 % à celle des radiologues du secteur public, il faut qu'ils aient la foi chevillée au c...