Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "présidence"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer, président :

L'ordre du jour appelle une déclaration du Gouvernement sur la présidence française de l'Union européenne et le débat sur cette déclaration. La parole est à M. le Premier ministre. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer, président :

Nous abordons le débat relatif à la déclaration du Gouvernement sur la présidence française de l'Union européenne. La parole est à M. Jérôme Lambert, pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Lambert :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, à la veille de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, qui doit donner à l'Union les impulsions nécessaires à son développement et en définir les orientations politiques générales, j'ai dix minutes pour exposer aujourd'hui notre vision de l'Europe. Le débat est en partie escamoté alors que la situation européenne exigerait que les attentes des citoyens soient considérées avec une plus grande attention. Les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Lambert :

La politique « Énergie climat » a déjà été une priorité de la présidence allemande en 2007. Il nous reste certes à en poursuivre la réalisation en répondant à certaines questions encore sans réponses, questions que nous devons parfois nous poser à nous-mêmes, ce qui ne facilitera pas les prises de décision que nous devrions encourager. Ainsi, le gouvernement français se trouve en désaccord avec l'objectif de porter à 23 % le taux de consommation nationale en énergies...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...ns attendre l'élaboration d'un nouveau traité. Je sais qu'une telle évocation est insupportable à certains d'entre vous. Mais, mes chers collègues, ceux qui parlent de l'Europe avec des trémolos dans la voix préféreraient-ils voir le projet s'enliser et le fossé se creuser davantage encore entre les citoyens d'Europe, plutôt que de changer de cap ? Tel n'est pas notre choix. Nous demandons que la présidence française déclare le processus de ratification clos et qu'on en tire toutes les conclusions. Ainsi la modification de l'article 88-1 de la Constitution se trouve de fait caduque, de même que l'article 35 du projet de loi constitutionnelle en discussion. Nous demandons aussi que la présidence française de l'Union engage des consultations sur un nouveau traité. Il devra s'agir d'un traité fondateu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

au nom d'un affrontement des civilisations qui dissimule mal la préservation des intérêts privés de quelques grandes multinationales. Le grand absent, le spectre qui hante l'Europe, c'est le social. Or c'est cette inquiétude qui taraude nos concitoyens et les peuples des autres pays. Une présidence française qui voudrait réconcilier les citoyens avec l'Europe prendrait à bras-le-corps la question des salaires, des retraites, de la protection sociale, d'un salaire minimum dans tous les pays, mais aussi celle des délocalisations. Elle travaillerait à créer un front face à l'insupportable intransigeance de la Banque centrale européenne, pour imposer sans attendre une révision des traités, une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

... Parce que si l'on veut sortir de cette impasse, il faudra agir pour réconcilier les Européens avec cette belle idée, cette grande idée, que pour peser dans le monde, il faut être uni et continuer à travailler ensemble au sein de cette Europe. Cette grande et belle idée doit continuer à être portée avec enthousiasme et avec beaucoup de force. La France doit être dans l'initiative au moment de sa présidence. Le Président de la République s'y est engagé, et nous l'avons d'ailleurs soutenu lorsqu'il a proposé le traité simplifié. Le Gouvernement fixe aujourd'hui des grands objectifs pour les six mois à venir. Ce seront six mois très importants pour l'avenir de l'Europe. On ne peut pas se contenter de dire aux Irlandais qu'ils ont eu raison ou qu'ils ont eu tort. Il s'agit aujourd'hui de rapprocher l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

Il faut au contraire continuer, en France, sur le chemin de la réforme, sortir des égoïsmes, définir avec nos partenaires des objectifs communs en Europe, trouver des voies de convergence. C'est là le grand enjeu de la présidence française de l'Union européenne. Au Nouveau Centre, nous pensons qu'il est urgent de définir politiquement ce que nous attendons de notre Europe : des frontières, des objectifs, une méthode. Nous ne pourrons pas y échapper. Il faut reprendre la méthode des pères fondateurs, celle de Robert Schuman : construire, dans des secteurs clés, des coopérations avec les États membres qui le souhaitent, et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

... , les débats ne peuvent plus s'inscrire seulement dans un cadre national. On l'a vu ici même avec le débat sur les OGM. Les points de vue entre nos pays divergent et se radicalisent, les étapes de négociation et de décision se cumulent et s'entrechoquent, on manque de lisibilité, au détriment de l'efficacité. Sur ce paquet énergie-climat et la politique énergétique européenne, l'ambition de la présidence française de parvenir cette année à un accord politique doit être atteinte. Il faut effectivement conforter le rôle moteur de l'Union européenne dans les négociations internationales sur le climat, en vue de la conférence de Copenhague de 2009. Mais des propositions doivent également être faites en matière de sécurité énergétique. Je vous ai écouté avec attention, monsieur le Premier ministre, é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, le 1er juillet, la France a un rendez-vous majeur avec l'Europe : pour six mois, notre pays prend la présidence de l'Union européenne, et j'ai la conviction que ce ne sera pas une présidence ordinaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

D'abord, parce que Nicolas Sarkozy a décidé de mettre au coeur de cette présidence ce qui constitue, aux yeux des 450 millions de citoyens,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

la présidence française a choisi d'apporter des propositions concrètes. Là encore, nous appuyons cette initiative.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...ris ceux qui, depuis si longtemps, ne se parlent plus, ne s'écoutent plus, ne se respectent plus ou, pire, se font la guerre, pour leur proposer d'évoquer ensemble des projets économiques, de développement concerté, de générosité partagée, bref pour parler de la paix. Imaginez la portée que pourrait avoir une rencontre entre le Président syrien et le Premier ministre israélien, ici, à Paris ! La présidence française va faire grandir l'Europe des projets,....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Cet après-midi, nous avons entendu M. Lambert s'exprimer au nom du parti socialiste. Formidable ! Mais j'aurais aimé savoir aussi ce que M. Hollande et M. Ayrault avaient à nous dire à la veille de la présidence française de l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Voilà ce que nous, députés de l'Union pour un mouvement populaire, voulons faire pour accompagner le Président Sarkozy vers le succès de la présidence française. C'est un sujet qui nous engage tous parce que nos convictions européennes sont fortes, parce que nous savons que l'avenir de la paix, de la prospérité, de la croissance et du plein emploi est en jeu, parce que cela devrait rassembler, au-delà de la majorité, toutes celles et ceux qui croient en l'avenir de l'Europe, pour l'avenir de la France. (Applaudissements prolongés sur les bancs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre (« Il est parti ! » sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche), mes chers collègues, la France va exercer la présidence de l'Union pour la douzième fois depuis le début de la construction européenne. Cette présidence est la première que nous exercerons dans une Europe élargie. Elle s'inscrit dans un contexte que le « non » irlandais au traité de Lisbonne vient de rendre plus compliqué. Les Irlandais, ayant déjà tiré très grandement parti de l'Union, ont rejeté un traité dont ils ont craint les conséquences. Je re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...st ni l'uniformisation ni l'harmonisation par le bas, mais la définition commune d'un modèle européen de société, respectueux de nos diversités. Puisse ce modèle devenir le socle d'un nouveau pacte européen pour redonner du souffle, de la légitimité et de l'adhésion à l'approfondissement de la construction européenne ! Tel est l'intérêt de la France, il est utile de le rappeler à la veille de la présidence française de l'Union. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller, président de la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne :

Monsieur le président, monsieur le ministre des affaires étrangères, à la veille de la présidence française de l'Union européenne, et après la mauvaise nouvelle du « non » irlandais au traité de Lisbonne, il est évidemment indispensable de ne pas céder au découragement. Il faut, au contraire, mettre en perspective les priorités de notre présidence. Les projets défendus par la France et ses partenaires s'inscrivent dans une double logique : celle d'une Europe politique et celle d'une Europe ci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller, président de la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne :

Car l'Europe ne consiste pas à discuter entre Français, l'Europe consiste à discuter avec les autres Européens. La présidence française a bien préparé ses priorités. Elle va avoir en plus à gérer les conséquences du « non » irlandais. Dix-huit pays ont déjà ratifié, et il est indispensable que se poursuive le processus de ratification.