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Interventions sur "médicale"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

...ignement supérieur et de Mme la ministre de la santé, le Collège national des généralistes enseignants, le Syndicat national des enseignants de médecine générale et l'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale l'ISNAR , je tiens à souligner devant vous que l'adoption de ce texte est très attendue, car il satisfait pleinement les attentes de la communauté médicale. Ce n'est guère étonnant dans la mesure où et ce sera le premier point de mon exposé il répond à une nécessité et à une urgence. Cela m'a d'ailleurs été confirmé par les professionnels de la santé lors de mon audition devant le Comité de pilotage des états généraux de l'organisation des soins. En premier lieu, la proposition de loi permet d'installer une filière universitaire de médecine gé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Jardé :

...ivement un médecin pour 300 habitants, contre, par exemple, un pour 3 000 en Picardie. Il y a donc un problème. Nous avons déjà discuté, il y a quelques mois, de l'idée de régler le problème de l'installation des médecins de façon autoritaire. Pour ma part, comme vous le savez, j'y suis défavorable. Je préfèrerais un système d'incitations fortes, passant par l'attribution de bourses, les maisons médicales, qui sont un atout important, ou encore les ajustements d'honoraires. La médecine générale souffre également du problème de la permanence de soins : c'est ainsi que certains malades arrivent dans les services d'urgences alors qu'ils ne devraient pas s'y trouver, tandis que de vraies urgences ne peuvent pas être traitées du fait de l'encombrement de ces services. Compte tenu de tous ces élément...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlie Aboud :

... propose aux diplômés un grand nombre de formations complémentaires, dont le contenu n'est d'ailleurs pas homogène d'un lieu de formation à un autre, ce qui entraîne un délitement de l'exercice médical. On constate en outre, chez les jeunes générations, un attrait nouveau pour l'activité salariée. Or la formation en médecine générale est et doit demeurer le socle de notre enseignement en matière médicale. Cette pratique répond d'ailleurs à une forte attente de nos concitoyens. La médecine générale, en effet, est souvent la première structure d'accueil, l'emblème de la médecine de proximité et l'indice permettant d'évaluer notre niveau d'exigence, en matière de santé, sur tout le territoire. Ainsi, au moment ou l'on parle de numerus clausus, de problèmes de recrutement et de formation, il est par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

même s'il doit être complété par de très nombreuses mesures. J'évoquerai tout d'abord, après M. Jardé, les questions de démographie médicale et les inégalités territoriales d'accès aux soins, celles-ci étant elles-mêmes renforcées par les inégalités financières. Je ne m'attarderai pas sur ces inégalités, mais vous savez fort bien ce que nous pensons des franchises et des dépassements d'honoraires. Ces questions dépassent désormais le cadre des seuls experts des questions de santé et de protection sociale : elles concernent un nombre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

... en 1993 que 3 500 médecins par an, au prétexte de réduire les dépenses de santé J'ajoute que les progrès des connaissances scientifiques et techniques appellent davantage de jeunes formés dans tous les domaines, y compris, bien sûr, dans le domaine médical, car l'exercice médical est aujourd'hui extrêmement sophistiqué et exige beaucoup de médecins de haut niveau. La question de la démographie médicale a, une fois de plus, été abordée lors du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2008, mais n'a pas reçu de réponse satisfaisante. Votre collègue Mme Bachelot n'avait alors rien trouvé d'autre à proposer que de sanctionner les médecins qui s'installeraient dans des secteurs suffisamment pourvus. Évidemment, l'ensemble de la profession a réagi, j'oserai même dire qu'elle a «rué da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

...e part, en finir avec la dévalorisation des médecins généralistes, trop souvent sélectionnés par l'échec, et d'autre part les hisser au rang de leurs collègues spécialistes, mettant ainsi un terme à l'idée répandue que la compétence professionnelle va de pair avec la spécialisation. Enfin, il s'agissait, déjà, de rendre à la médecine générale toute son attractivité dans un contexte de démographie médicale préoccupante. La reconnaissance universitaire permise par la loi de 2002 et que confirmait l'arrêté du 25 octobre 2006, qui instituait une option de médecine générale au sein de la sous-section de médecine interne du Conseil national des universités rendait indispensable l'organisation d'une filière universitaire complète pour former à la spécialité « médecine générale ». Or, à ce jour, la c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...aspects relationnel et administratif du métier. Cette complexification de leur travail n'est d'ailleurs pas sans lien avec le relatif désintérêt dont souffre la filière auprès des étudiants, à l'entrée comme à la sortie de l'université. Il me semble urgent et ce n'est sans doute pas dans votre cabinet que l'on entendra le contraire, madame la ministre de renforcer l'enseignement de l'éthique médicale en médecine générale, et de le faire intervenir le plus tôt possible dans la formation. La plupart du temps, cet enseignement est optionnel, assuré à partir du deuxième cycle en première année de mastère dans la plupart des cas , de manière « expérimentale » et propre à chaque professeur : sous forme de séminaire d'une quinzaine d'étudiants, de cours magistral, d'études de cas Des médecins gé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

 « Une première année médicale ne peut plus laisser de côté ces notions. » Ces propos figurent dans le rapport de l'Ordre national des médecins, mon cher collègue. Telles étaient les réflexions dont je voulais vous faire part à l'occasion de ce débat. Bien entendu, il est nécessaire d'adopter ce texte sans attendre, et les conditions me semblent d'ailleurs réunies pour un vote conforme. (Applaudissements sur les bancs du grou...