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Interventions sur "généraliste"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

... assemblée a adopté ce texte à l'unanimité, dans la rédaction issue du Sénat. Ce vote s'explique par le fait que la proposition de loi constitue, tant sur le plan juridique que pratique, une initiative particulièrement opportune. Ayant rencontré pour alimenter ma réflexion, outre les cabinets de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de Mme la ministre de la santé, le Collège national des généralistes enseignants, le Syndicat national des enseignants de médecine générale et l'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale l'ISNAR , je tiens à souligner devant vous que l'adoption de ce texte est très attendue, car il satisfait pleinement les attentes de la communauté médicale. Ce n'est guère étonnant dans la mesure où et ce sera le premier point de mon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Jardé :

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, la médecine générale est le pivot du système de santé français. Elle ne concerne pas une affection ou un organe en particulier, mais un malade. Elle suppose une relation avec le patient qui s'inscrit dans la durée : souvent, à la différence du praticien spécialiste, on garde son généraliste pendant longtemps, et parfois on le tutoie. Notre pays compte beaucoup de médecins généralistes 101 000, soit plus de 50 % des médecins , et il forme tous les ans 2 000 étudiants en médecine générale. Enfin, la loi de 2004, qui a institué le parcours de soins, a confirmé que la médecine générale devait, comme vient de le rappeler le docteur Door, rester le pivot de notre système de santé. Ain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlie Aboud :

Madame la ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, un récent rapport de l'Observatoire national de la démographie des professions de santé souligne le manque d'attractivité de la médecine générale. Olivier Jardé a évoqué ce problème, la stagnation du nombre de médecins généralistes de premier recours traduit la difficulté de cet exercice. Malheureusement, la sortie de cette activité est structurellement encouragée, puisqu'on propose aux diplômés un grand nombre de formations complémentaires, dont le contenu n'est d'ailleurs pas homogène d'un lieu de formation à un autre, ce qui entraîne un délitement de l'exercice médical. On constate en outre, chez les jeunes générations...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

...'ophtalmologie optique malgré une volonté législative claire et unanime de l'imagerie et de la radiologie, doivent être vaincues. Nous espérons, madame la ministre, que la ministre de la santé en aura la volonté. Transferts de compétences et transferts de données sont les conditions impératives de l'organisation du premier recours au système de santé. Il faut libérer du temps pour le médecin généraliste, mais aussi valoriser le rôle de l'infirmière, notamment en reconnaissant la durée de ses études, et il faut favoriser un exercice de groupe, enrichi, notamment en zone rurale ou enclavée, par la télémédecine. Il faut aussi, bien entendu, augmenter le nombre d'étudiants qui se destinent à exercer en médecine générale. À cet égard, les données chiffrées, malgré l'augmentation du numerus clausus, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

... félicite. Dommage toutefois qu'il ait fallu attendre si longtemps, malgré la mobilisation des omnipraticiens enseignants depuis plusieurs années Dommage qu'il ait fallu le mouvement de grève des internes pour que le Gouvernement se décide enfin à sortir du discours pour commencer à passer aux actes Car les discours, fussent-ils élogieux à l'égard du corps médical, et plus particulièrement des généralistes, ne suffisent pas à régler les problèmes. Il y a urgence à enseigner la médecine générale, au même titre que les autres spécialités, comme il y a urgence à surmonter le déficit démographique de médecins, prévisible depuis longtemps et dont les effets, particulièrement préoccupants dans certaines régions et dans certains quartiers de grandes villes, se font déjà sentir. Ce déficit concerne toute...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

...re encouragé. Son adoption complétera ainsi la réforme inachevée des études de médecine générale. Depuis 1982 et la première apparition d'une spécialisation en ce domaine, cet enseignement a connu de sérieuses modifications. Ainsi, en 1997, le troisième cycle de médecine générale s'est allongé d'un cinquième semestre effectué en cabinet, et c'est à cette occasion que les recrutements de médecins généralistes comme enseignants associés ont commencé à se développer à l'Université. Il faudra attendre la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 et son article 60, devenu l'article L. 632-2 du code de l'éducation, pour que la médecine générale soit soumise au même régime que les autres spécialités d'internat. C'est alors qu'elle devient une discipline universitaire à part entière, sanctionnée par u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Beaucoup de choses ont été dites sur ce sujet et je ne veux pas prolonger inutilement les débats. Nous légiférons dans un contexte de relative dévalorisation de la médecine générale ; les généralistes expriment un certain nombre d'inquiétudes quant au devenir de leur profession et à la motivation des étudiants pour s'inscrire dans cette voie. La proposition de loi dont nous discutons doit justement contribuer à les rassurer. Je souhaite pour ma part insister sur un aspect qui me tient particulièrement à coeur, même s'il n'entre pas directement dans le cadre de la proposition de loi : celui d...