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Interventions sur "filière"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

...s attentes de la communauté médicale. Ce n'est guère étonnant dans la mesure où et ce sera le premier point de mon exposé il répond à une nécessité et à une urgence. Cela m'a d'ailleurs été confirmé par les professionnels de la santé lors de mon audition devant le Comité de pilotage des états généraux de l'organisation des soins. En premier lieu, la proposition de loi permet d'installer une filière universitaire de médecine générale digne de ce nom. Il faut rappeler qu'en France cette discipline ne bénéficie pas d'une filière universitaire complète. Une telle situation tient à des raisons historiques. La médecine générale est en effet restée à l'écart de l'organisation mise en place par les ordonnances de 1958, par lesquelles ont été créés les centres hospitaliers et universitaires, ainsi q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlie Aboud :

...os concitoyens. La médecine générale, en effet, est souvent la première structure d'accueil, l'emblème de la médecine de proximité et l'indice permettant d'évaluer notre niveau d'exigence, en matière de santé, sur tout le territoire. Ainsi, au moment ou l'on parle de numerus clausus, de problèmes de recrutement et de formation, il est particulièrement étonnant que notre pays ne dispose pas d'une filière de médecine générale véritablement reconnue au sein de nos universités. C'est la raison pour laquelle vous avez souhaité, madame la ministre, que la proposition de loi du sénateur Francis Giraud soit examinée dans les plus brefs délais : redynamiser la médecine générale passe nécessairement par un cadre législatif fort. Ce texte vient au bon moment, cher Jean-Pierre Door, après la création en ja...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

Après avoir, par la loi de modernisation sociale de 2002, élevé la médecine générale au niveau de spécialité, et après avoir créé le diplôme d'études spécialisées de médecine générale en janvier 2004, la médecine générale est devenue une spécialité de plein exercice. Mais après la première étape, pourquoi avons-nous attendu si longtemps la seconde ? Nous créons enfin une filière universitaire de médecine générale, passant par la constitution d'un corps de personnels universitaires de médecine générale dans chaque faculté de médecine, en respectant l'aspect fondamental de triple valence des soins, de l'enseignement, de la recherche en soins primaires, ainsi que la spécificité de l'exercice ambulatoire de la médecine générale, qui est devenue un complément nécessaire aux f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

...e stage d'externat en médecine générale de second cycle existe sur le papier, il n'existe pas réellement sur le terrain. En 2007, 400 étudiants ont suivi un stage de médecine générale en second cycle, dont le financement n'était d'ailleurs pas prévu. Il en va de même pour 2008, puisqu'on ignore l'étendue des besoins. Il faut aussi assurer la parité à 50 % de la cohorte d'étudiants dirigés vers la filière de médecine générale, sans comptabiliser dans ce chiffre les postes ouverts en spécialités complémentaires. Il faut généraliser immédiatement, madame la ministre, et cela vous concerne plus directement, la durée minimale de formation ambulatoire en spécialité de médecine générale à une année, soit deux semestres, conformément aux engagements ministériels qui, une fois de plus, n'ont pas été suiv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...ns à ce que les décrets d'application soient publiés rapidement, mais vous avez manifesté le même désir. Vous nous avez dit que vos services avaient déjà commencé à y travailler et nous nous en réjouissons. Vous allez sans doute pouvoir nous éclairer sur quelques points. Tout d'abord, combien de postes seront créés dans un avenir proche, au-delà des quarante-huit que vous nous avez annoncés ? La filière de médecine générale compte aujourd'hui 131 enseignants associés. À quel rythme seront-ils intégrés ? Vous avez annoncé la création de quarante-huit nouveaux postes d'enseignants en médecine générale. Les syndicats réclament la nomination d'au moins 120 titulaires et 250 enseignants associés pour faire fonctionner correctement cette filière. Leur demande est légitime, au vu des quelque 2 000 étud...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

...i, présentée par le sénateur et professeur de médecine Francis Giraud, et déjà adoptée à l'unanimité par la Haute assemblée, permet de combler un vide et de répondre à une revendication pressante et légitime, exprimée aussi bien par les professionnels de santé que par les étudiants en médecine générale. En effet, en instaurant un nouveau corps de personnel enseignant, elle permet de consolider la filière universitaire de médecine générale au moment même où l'exercice de cette spécialité a particulièrement besoin d'être encouragé. Son adoption complétera ainsi la réforme inachevée des études de médecine générale. Depuis 1982 et la première apparition d'une spécialisation en ce domaine, cet enseignement a connu de sérieuses modifications. Ainsi, en 1997, le troisième cycle de médecine générale s'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...iétudes quant au devenir de leur profession et à la motivation des étudiants pour s'inscrire dans cette voie. La proposition de loi dont nous discutons doit justement contribuer à les rassurer. Je souhaite pour ma part insister sur un aspect qui me tient particulièrement à coeur, même s'il n'entre pas directement dans le cadre de la proposition de loi : celui du contenu de l'enseignement dans la filière de médecine générale. En effet, parmi les sujets de préoccupation des médecins généralistes figure la complexité de leur situation : confrontés à des demandes de plus en plus exigeantes de la part des patients, intervenant souvent dans les réseaux des collectivités locales réseaux de soins ou à caractère social de plus en plus denses et qui ont davantage besoin d'eux, ils doivent attacher un...