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Interventions sur "gaza"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

...euillées et les victimes, au-delà des craintes pour les répercussions dans le monde, plus particulièrement en France, au-delà des propositions du parti socialiste visant à créer une délégation ou un groupe de travail réunissant l'ensemble des groupes sur Israël et la Palestine, il nous faut, aujourd'hui, distinguer et proposer. L'intifada, la guerre en Irak, la construction du mur, le retrait de Gaza, la victoire électorale du Hamas, l'affrontement entre le Hamas et l'Autorité palestinienne, l'enlèvement du soldat israélien Gilad Shalit, l'assassinat d'autres, le blocus de Gaza ou encore la guerre du Liban : la logique est là, implacable, inextricable, imbriquée dans une descente aux enfers rythmée par les attentats suicides, les tirs de roquettes contre Israël et la riposte de l'armée israél...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

Constatons que tous les points d'appui pour ce plan de paix se sont affaiblis dans tous les camps. C'est la raison pour laquelle le déblocage sera international. Israël refuse la résolution des Nations unies de cessez-le-feu. Nous le déplorons. Il faut proposer des résolutions contraignantes et utiliser la pression économique européenne. L'urgence est le cessez-le-feu, le retrait des troupes de Gaza, l'ouverture de couloirs humanitaires, l'envoi d'une force internationale protégeant les populations et garantissant la sécurité de tous. Évidemment, on trouvera la vraie solution aussi bien à Washington qu'à Tel-Aviv, au Caire ou à Damas, surtout lorsqu'on ne peut, ou qu'on ne veut pas, aller jusqu'à Téhéran. Les États-Unis ne peuvent plus soutenir économiquement et militairement Israël sans co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

Monsieur le président, messieurs et madame les membres du Gouvernement, face à la situation dramatique de la population palestinienne à Gaza, confrontée à l'une des offensives militaires les plus meurtrières de l'armée israélienne, il était urgent que le Parlement débatte de la position de la France. Aussi le groupe de la gauche démocrate et républicaine se félicite-t-il que sa demande ait été acceptée. Gaza, c'est aujourd'hui un camp d'internement à ciel ouvert, ravagé par le chômage et la pauvreté, coupé du monde par un blocus mili...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...ur ou l'autre, en paix, dans un État indépendant, ressemble de plus en plus à une chimère. Tant qu'un projet viable d'État palestinien, avec Jérusalem-Est pour capitale, ne sera pas à son ordre du jour, il n'y aura pas de paix et de sécurité durable pour Israël. On l'a dit : il n'y a pas de solution militaire. À moins de caresser le rêve fou d'évacuer la Cisjordanie de ses habitants et de mettre Gaza sous tutelle égyptienne. On ne fait la paix qu'avec son ennemi. En son temps, le général de Gaulle a finalement négocié avec le FLN. Israël a construit politiquement le Hamas et liquidé le nationalisme laïque représenté par le Fatah. Il faudra donc qu'il se résolve un jour à dialoguer et à négocier avec le Hamas. Les plus de 900 victimes, dont 275 enfants et les 4 000 blessés de cette offensive ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...la tuerie. Toutes les interventions militaires de l'armée israélienne ont été menées au nom de la recherche de la sécurité. La sécurité du peuple israélien n'est toujours pas assurée et cette offensive, comme les précédentes, est vouée à un nouvel échec politique. Elle ne fera que nourrir un peu plus la haine et le ressentiment. Le gouvernement israélien est responsable des massacres en cours à Gaza. Accuser le Hamas de tenir la population civile en otage lorsque celle-ci n'a aucune solution de fuite puisque Israël ne lève pas le blocus ne rime à rien. Les Palestiniens ont droit, eux aussi, à la sécurité, à la dignité, au respect, et à leur terre. Nous en sommes à la troisième semaine de l'opération « Plomb durci » et le massacre continue. Plus il y a de morts, plus on se sent impuissants, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

Je joins ma voix à la demande faite par des personnalités en faveur de l'envoi d'un navire-hôpital de la marine nationale au large de la bande de Gaza pour faire face au désastre humanitaire. Les graves violations de la quatrième Convention de Genève relative aux crimes de guerre, le refus du gouvernement israélien et des porte-parole du Hamas d'appliquer la résolution n °1860 appelant à un cessez-le-feu doivent conduire le gouvernement français à saisir l'Assemblée générale des Nations unies en vertu de la résolution n° 377, « S'unir pour la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Monsieur le président, madame, messieurs les ministres, mes chers collègues, le 27 décembre dernier, débutait l'offensive de l'armée israélienne dans la bande de Gaza. Comme à chaque fois, il est bien difficile aux observateurs extérieurs que nous sommes de nous faire une opinion précise sur l'évolution de la situation militaire et sur les intentions qui, en ce moment, animent les adversaires. L'expérience de guerres précédentes nous a, en outre, alerté sur les risques de manipulation et de déformation des faits par des actions délibérées de telle ou telle par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Je voudrais saluer, enfin, l'action inlassable du Haut Commissariat pour les réfugiés et de son responsable, M. António Guterres, aux côtés des personnes déplacées. Dans une de ses récentes déclarations, M. Guterres mettait en lumière une des caractéristiques les plus frappantes de la guerre de Gaza : c'est le seul conflit au monde où les civils n'ont même pas la possibilité de fuir, disait-il le 6 décembre. Un million et demi d'hommes et de femmes sont ainsi bloqués dans ce territoire de 360 km2, où les conditions de la vie quotidienne deviennent de plus en plus dramatiques. À cet enfermement des corps répond l'enfermement des esprits. L'ambassadeur d'Israël nous disait, hier matin, en com...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

...Chacun sait que le langage de vérité est l'une des formes éminentes du respect que l'on doit à ses amis : cela est vrai des personnes comme des États et des peuples. Dans un entretien accordé à Politique internationale, et publié en automne dernier, Elie Wiesel déclarait : « Je crois toujours la paix possible, ne serait-ce que parce qu'elle est de plus en plus nécessaire ». Le conflit en cours à Gaza, par son intensité, par sa violence, par ses conséquences, ne fait qu'illustrer encore plus fortement cette idée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

...lement celui-là : apporter des garanties et assurer les conditions d'un développement économique sans lequel la paix reste une illusion. L'Europe, premier donateur de l'aide aux Palestiniens, doit, monsieur le ministre, porter son effort politique au niveau de son engagement économique. Or que constatons-nous ? Depuis des années, le taux de chômage est compris entre 30 et 40 % dans la bande de Gaza. La pauvreté y est intense. Elle alimente évidemment l'extrémisme. L'Union européenne a compris depuis longtemps qu'elle devait aider au développement des territoires palestiniens. Cette aide considérable près de 500 millions d'euros en 2008 ne semble pas répondre aux critères d'efficacité nécessaires. Bien au contraire ! Il y a près d'un an, l'Union européenne lançait un nouveau mécani...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

Monsieur le président madame, messieurs les ministres, mes chers collègues, depuis trois semaines, le monde assiste à un désastre humanitaire dans la bande de Gaza. Cet épouvantable gâchis constitue un retour en arrière de plusieurs années : les espoirs d'Annapolis se sont envolés, les tentatives de rapprochement israélo-syrien sont réduites à néant. Les torts sont incontestablement partagés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

Israël, de son côté, n'a pas tenu son engagement à user de la trêve pour assouplir le blocus de Gaza et poursuit une politique de colonisation pour le moins critiquable. Les considérations politiques internes, dans les territoires palestiniens comme en Israël, contribuent à accroître les tensions. Le Hamas persiste dans une position extrémiste de refus : refus du plan d'unité nationale soutenue par le Fatah, refus d'élections législatives anticipées dans les territoires, refus de toute considér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

L'urgence, c'est de mettre un terme à un conflit armé qui a déjà tué plus de 900 personnes et fait près de 4 000 blessés. La protection des populations palestinienne et israélienne est une impérieuse nécessité. On ne peut laisser plus longtemps les habitants de la bande de Gaza privés du minimum vital. Je tiens à saluer ici tout particulièrement les efforts du président Sarkozy et ceux du président Moubarak. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Ils ont au moins obtenu un cessez-le-feu de trois heures chaque jour pour le passage de convois humanitaires et l'approvisionnement de Gaza en vivres et en médicaments. De son côté, l'Égypte s'est engagée à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

Il reviendrait logiquement aux Nations unies de la mettre en place, l'Union européenne ou l'OTAN pouvant éventuellement la conduire sur le terrain. La FINUL a fait la preuve de son utilité au Sud-Liban ; une force de même nature doit pouvoir conduire au même résultat à Gaza. À plus long terme, il faut obtenir enfin le règlement politique d'un conflit vieux de soixante ans. Pour cela, deux points m'apparaissent fondamentaux. D'abord, même si les méthodes qu'il emploie sont inacceptables, on ne pourra pas progresser sans accepter de discuter à un moment ou un autre avec le Hamas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

L'Égypte remplit son rôle d'intermédiaire avec beaucoup de bonne volonté, mais il faudra en venir à des négociations associant directement le Hamas. Ensuite, ces négociations doivent se placer dans un cadre régional. Depuis le début des opérations militaires dans la bande de Gaza, les pays arabes, à l'exception de l'Égypte, sont restés relativement silencieux, car, s'ils compatissent aux souffrances du peuple de Gaza, le soutien qu'ils apportent au Hamas est pour le moins discret.