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Interventions sur "pétrole"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

...nationale de l'énergie, qui fait référence en la matière, des centaines d'experts patentés ingénieurs, économistes et géophysiciens affirment qu'en 2020, en 2030 et même au-delà, toutes les énergies du monde vont croître. Quelle illusion pour nous, en tant que politiques, de croire que, dans les prochaines décennies, la production énergétique va croître, quelle que soit l'énergie primaire, le pétrole, le gaz, le charbon, l'hydro-électricité, la biomasse, voire l'uranium ! On tire des plans sur la comète, et dans tous les secteurs technologique, économique, social, bref, politique en croyant que cette croissance, à laquelle nous sommes drogués, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, va continuer pour encore longtemps. La répartition de la consommation globale de la planète montre qu...

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Il en est de même pour la Russie qui, si elle reste un grand exportateur de pétrole, a atteint dès 1986 le maximum de sa production. Aujourd'hui, la déplétion est franche. Les mêmes méthodes géophysiques des équations différentielles ont été appliquées aux gisements du monde entier. On en a conclu, avec quelques incertitudes il serait évidemment absurde de citer une date précise , que le pic serait franchi vers 2010, soit très bientôt. Pendant ce temps-là, bien entendu,...

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...je ne parle même pas des postes de télévision, des réfrigérateurs, des mobylettes ou des téléphones portables , il lui faudrait environ 600 millions de véhicules ! Mais cela n'arrivera jamais, je peux vous l'assurer. Jamais les Chinois ne vivront comme nous ; pas parce qu'ils n'en ont pas envie au contraire , mais pour des raisons matérielles : il n'y aura jamais assez d'acier, de platine, de pétrole, de ciment, de gaz, de gallium ou de molybdène ! C'est impossible ! Car toutes ces ressources, extraites du sous-sol, seront bientôt en déplétion, quand elles ne le sont pas déjà.

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Observons les chiffres mensuels de l'Agence internationale de l'énergie d'un côté, et de l'Energy information administration qui dépend du département américain de l'énergie de l'autre : ils indiquent que, depuis mai 2005, la production mondiale de pétrole conventionnel est en baisse, tandis que le total des liquides hydrocarbonés l'est depuis juillet 2006. Est-ce le pic ? Je ne sais pas. Il faudra plusieurs années pour s'en rendre compte. Mais si c'est le cas, le monde va beaucoup changer. Comme le disent certains de nos amis Anglais y compris au sein du Gouvernement , il nous faudra alors penser l'impensable. À ce choc géologique va s'ajouter...

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Ainsi, la guerre en Irak comme d'ailleurs la guerre du Golfe, en 1991 est-elle due au pétrole, comme nous le savons tous depuis 2003. Bien sûr, certains ont voulu la justifier par la dictature de Saddam Hussein. Mais la moitié des pays membres de l'ONU sont des dictatures. Alors, pourquoi aller là plutôt qu'ailleurs ?

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Ensuite, on a prétendu que le président irakien possédait des armes de destruction massive. Mais tous ces arguments n'ont pas tenu bien longtemps. En fait, comme le disait la semaine dernière Alan Greenspan, dont la lucidité est bien connue, les Américains ont envahi l'Irak parce qu'on y trouve du pétrole qui plus est à bas coût d'extraction. On peut toujours explorer les bassins sédimentaires à la recherche de gisements, mais le pétrole polaire ou off shore, les huiles lourdes de l'Orénoque, les sables bitumeux de l'Athabasca, au Canada, tout cela coûte cher à extraire et réclame de gros investissements énergétiques et financiers. Le pétrole à bas coût d'extraction, c'est sur les rives de la Ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

Une telle politique a même été décrite par l'AIE. Certes, j'ai beaucoup à redire à propos de cette institution, dont le scénario de référence auquel, bien entendu, je ne crois pas prévoit, à l'horizon 2030, une production de pétrole et de gaz toujours en croissance. Elle a pourtant publié, il y a deux ans, un autre document, que certains d'entre vous ont peut-être consulté : Saving Oil in a Hurry pardonnez-moi de le citer en anglais, mais, hélas, l'Agence ne publie qu'en cette langue, contrairement à l'Office européen des brevets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

Sans doute. Traduit en français, cela donne : « Comment économiser le pétrole rapidement ? ». Ce document propose une douzaine d'orientations destinées au pays riches, ceux de l'OCDE puisque l'AIE est au service de ces grands consommateurs. Voici quelques-unes des mesures que propose cet ouvrage c'est autre chose que le Grenelle de l'environnement ! Je ne vous citerai, parmi la douzaine de mesures, que quelques-unes des plus remarquables. Tout d'abord, la speed restr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

...ible de prendre de l'essence. Ce serait socialement beaucoup plus juste. Actuellement, en effet, nous connaissons déjà le rationnement : il s'agit du système des revenus et des prix. Ainsi, une personne riche ne se rationne pas, mais une pauvre a du mal à rouler avec sa vieille diesel de dix ans et regarde le prix à la pompe ! Le système de la carbon card responsabiliserait chacun face au prix du pétrole et aux émissions de gaz à effet de serre. Telle est l'idée que je vous soumets, monsieur le secrétaire d'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Birraux :

...urd'hui en pleine croissance économique, compte tenu des retombées financières de l'exploitation des champs d'hydrocarbures : c'est exemple de la transformation de l'aéroport d'Halifax et du développement des ports de Terre-Neuve pour l'avitaillement des plates-formes. Il y a deux ans, leur taux de croissance était de 6 %. C'est pour nous une véritable opportunité. L'exploitation des gisements de pétrole et de gaz étant en pleine expansion dans ce secteur géographique, il est tout à fait normal que Saint-Pierre-et-Miquelon bénéficie d'une partie de ces ressources transfrontalières. C'est un enjeu vital pour l'archipel, pour nos 7000 compatriotes. L'avenir économique de Saint-Pierre-et-Miquelon en dépend. Comme vous le savez, monsieur le secrétaire d'État, l'activité économique de l'archipel, uni...