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Interventions sur "liban"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Giscard d'Estaing :

...gne d'un apaisement des tensions et d'une normalisation de la situation. Si les Balkans ont encore besoin d'une aide civile importante, et probablement d'une présence militaire internationale, l'ampleur actuelle de nos forces ne semble plus justifiée. Le retour de la moitié environ de nos hommes semble aujourd'hui envisageable et souhaitable ; nous y souscrivons, monsieur le Premier ministre. Au Liban, la France est présente dans le cadre de la FINUL, à laquelle participent plus de 1 800 de ses soldats, ce qui a coûté 79 millions d'euros en 2008. Or, si la partie terrestre de la FINUL joue un rôle essentiel pour la stabilité de la région, la FINUL maritime, peu connue, n'a pas fait la preuve de son utilité. Mise sur pied pour permettre à certains pays de participer à la FINUL sans envoyer de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Cazeneuve :

...s d'opérations extérieures où notre pays a été appelé à se positionner, dont près de 9 000 au titre d'opérations multilatérales et un peu plus de 3 000 dans le cadre d'opérations bilatérales. Vous nous appelez aujourd'hui à nous prononcer sur le reformatage ou la prolongation de cinq opérations militaires engagées par la France en Afrique République centrafricaine, Tchad et Côte d'Ivoire , au Liban et au Kosovo. Bien entendu, pour que les parlementaires puissent se déterminer en conscience sur ces cinq opérations, il faut qu'ils disposent de l'ensemble des informations nécessaires. Pour cela, certaines conditions doivent être réunies. Or elles ne le sont pas, nous sommes nombreux à le déplorer. Pour appréhender le sujet de manière approfondie et précise, nous devons l'examiner sous trois ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

L'histoire coloniale et la pratique néocoloniale de la France prêtent à s'interroger également sur la pertinence politique et stratégique de nos opérations extérieures au Tchad et en République centrafricaine. Mon collègue Jean-Jacques Candelier exprimera la position du groupe GDR sur les opérations menées en Côte d'Ivoire, au Kosovo et au Liban. Au Tchad, la France se trouve dans une situation complexe, qui résume à elle seule une partie des contradictions de sa politique en Afrique et les impasses auxquelles elle mène. Paris a besoin du soutien de N'Djamena pour déployer la force européenne, largement française, censée protéger les réfugiés du Darfour. Mais dans le même temps, elle soutient un dictateur et le Quai d'Orsay déploie chaq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...détail l'opportunité des choix qui ont été faits et l'opportunité de les poursuivre. C'est d'autant plus nécessaire que ces OPEX envoient, en moyenne, chaque année, 12 000 hommes sur des terrains éloignés et difficiles. Nous avons déjà débattu et voté au sujet de l'Afghanistan ; c'est maintenant au tour des quatre autres grands théâtres d'opérations extérieures. Je n'en aborderai ici que trois : Liban, Côte d'Ivoire et Tchad-République centrafricaine, laissant à mon collègue Francis Hillmeyer le soin d'intervenir sur le Kosovo. Trois grands aspects doivent guider notre réflexion sur l'opportunité de maintenir, renforcer, prolonger ou arrêter l'envoi de nos troupes sur ces théâtres extérieurs. Le premier est l'aspect financier. C'est un combat profondément centriste que celui de défendre la r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...e la situation sur le terrain n'est pas une variable centrale dans le choix du maintien ou non, du renforcement ou non de la présence de nos troupes. Ainsi, il faut comparer avec précision les résultats obtenus par rapport aux objectifs initialement fixés et envisager l'engagement de nos soldats au regard de la situation présente. Il est clair, à ce titre, que les opérations menées au Tchad et au Liban ne laissent envisager au minimum qu'un maintien des troupes en présence. Certes, nous avons obtenu des résultats tangibles : au Tchad, les attaques contre les ONG et les populations civiles diminuent ; au Liban, l'arrêt des affrontements semble durer. Pourtant, la situation sécuritaire et humanitaire au Darfour est telle qu'il est aujourd'hui inenvisageable de prévoir le retrait de nos troupes. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...té dans l'accomplissement de leur mission. Mes chers collègues, vous l'avez compris, ces OPEX relèvent de notre devoir de membre du Conseil de sécurité et de notre ambition de grande puissance mondiale. Elles se justifient pleinement au regard de la situation sur le terrain. Le groupe Nouveau Centre votera donc en faveur de la prolongation de l'intervention des forces armées en Côte d'Ivoire, au Liban, au Tchad et en République centrafricaine. (Applaudissements sur les bancs des groupes NC et UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...sident, messieurs les ministres, mes chers collègues, grâce à la révision constitutionnelle adoptée l'été dernier et qui se met progressivement en place, le Parlement peut désormais faire entendre sa voix sur les interventions militaires que la France mène hors de ses frontières. Sur les cinq théâtres d'opérations que sont la Côte d'Ivoire, le Tchad, la République centrafricaine, le Kosovo et le Liban, pas moins de 9 000 militaires français sont déployés, soit plus de 70 % de nos effectifs présents dans le monde. Contrairement à ce qu'annonçaient les analyses les plus optimistes, le monde n'est pas entré dans une ère de paix après la fin de la guerre froide. Au contraire, la relative stabilité qu'offrait l'équilibre entre les deux superpuissances a laissé la place à de nouvelles menaces, qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

... cet allégement est envisageable, il doit être précédé d'une évaluation de la situation sur place, dans la perspective des autres opérations en cours je pense à MINUK et à EULEX et surtout d'une concertation avec nos alliés. D'un côté, il est bon d'enlever sans doute des hommes en armes et d'un autre côté d'y amener davantage de police, de gendarmes et de justice. Enfin, je terminerai par le Liban. Nous ne pouvons que nous féliciter de la réussite de la FINUL 2, qui a grandement contribué à l'arrêt des combats entre Israël et les miliciens du Hezbollah, à la dépollution des villages et des champs, au retour des populations déplacées et à la reconstruction des infrastructures essentielles au fonctionnement du pays. Cependant, le désarmement de la milice chiite et l'assurance pour Israël qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Louise Fort :

...ois le mandat de l'ONUCI, tout en réduisant légèrement son effectif. Il prévoit aussi une mobilité accrue de cette mission grâce entre autres à l'appui fourni par Licorne. Pouvez vous nous dire, monsieur le ministre, comment cela va s'articuler sur le terrain ? Conformément à la volonté exprimée par le Président de la République le 6 janvier 2009 lors de ses voeux aux Armées prononcés sur le sol libanais, je souhaite que notre assemblée soit pleinement associée à cette redéfinition du format de nos opérations extérieures. Le groupe UMP, dont je me fais la porte-parole aujourd'hui, souhaite voter favorablement à la prolongation de notre intervention en Côte d'Ivoire. C'est un signe fort que nous adressons à nos partenaires ivoiriens, mais aussi une marque de confiance et de soutien que nous a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Janquin :

MM. les ministres s'en expliqueront. S'il est impossible d'établir un historique complet des opérations en cause, on peut au moins poser quelques questions. Notre présence au Liban ne soulèvera pas d'objections de ma part. Nous y sommes dans le cadre d'un mandat de l'ONU. Toutefois, notre capacité de dissuasion reste relative, comme on a pu le mesurer en juillet 2006, lors de l'offensive d'Israël au Sud Liban. Cette opération est engagée pour un temps assurément et nécessairement long. Au Kosovo, alors que depuis 1999, l'action de la MINUK, à laquelle participent nos force...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

... attaché à cet aspect de la politique de la France, mais ce n'est sans doute pas le rôle principal que l'on peut assigner à une armée, donc à l'armée française. Cela veut dire que les objectifs doivent toujours être clairement définis et que le mandat doit être donné par une organisation internationale. C'est dans cet esprit que nous voterons pour le maintien de l'armée française au Kosovo et au Liban, par exemple. Il en va de même pour ce qui a été fait et qui touche à sa fin dans le cadre de l'EUFOR.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, dans quelques instants nous serons amenés à nous prononcer sur la poursuite ou non de notre engagement militaire en Cote d'Ivoire, au Liban, au Tchad, en République centrafricaine ainsi qu'au Kosovo. Ce vote ne constituera pas une première, puisque, depuis que le 22 septembre dernier, notre assemblée a autorisé la prolongation de l'intervention militaire française en Afghanistan, nous pouvons pleinement mesurer l'étendue du renforcement des pouvoirs du Parlement permis par la révision constitutionnelle de juillet dernier : la lecture...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...la déclaration unilatérale d'indépendance du parti kosovar au pouvoir. Il ne nous semble pas possible de donner raison aux indépendantistes, même si, évidemment, nous n'oublions pas tous les crimes qui ont été commis. Selon nous, l'avenir du Kosovo ne passe pas par le volontarisme de l'Europe et des pays étrangers, mais par la volonté de cohabitation des communautés serbe et albanaise. Enfin, au Liban, la France participe à la FINUL, la Force intérimaire des Nations unies au Liban, dans le cadre de résolutions de l'ONU, dont la plus célèbre est la résolution 1701. On se souvient que la FINUL a été installée après l'invasion du Liban Sud par l'armée israélienne en 1978. À la suite de ces événements, une force d'interposition de l'ONU avait été envoyée sur place afin de confirmer le retrait des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Beaudouin :

Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, il me revient d'évoquer, au nom de mon groupe, la participation de la France à la FINUL, présente au Liban. Notre pays entretient avec le Liban un lien particulier, fondé sur une relation quasi millénaire, tant sur le plan politique qu'économique et, bien sûr, culturel, puisque la moitié de la population y est francophone. C'est cette relation forte qui a naturellement conduit la France à prendre une part prépondérante au sein de la première Force intérimaire des Nations unies au Liban, la FINUL I, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Beaudouin :

La présence de la France dans la FINUL est aussi totalement conforme à la doctrine du Livre blanc. J'invite donc tout naturellement notre assemblée à voter le maintien de nos troupes dans cette opération extérieure qui illustre l'engagement de la France en faveur de la paix et de la souveraineté du Liban et d'un retour à une paix durable et globale au Proche-Orient. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Laffineur, président :

Je mets aux voix la prolongation de l'intervention au Liban. (La prolongation de l'intervention des forces françaises au Liban est autorisée.)