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Interventions sur "kosovo"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Giscard d'Estaing :

...rd humanitaire, n'a pas nécessairement vocation à être exclusivement menée par des militaires professionnels. N'est-il pas temps de retirer une partie de ces forces au profit d'une aide civile ? En outre, conformément à la logique de la LOLF, ne devrait-on pas envisager de consacrer à cette aide les crédits de l'action extérieure de l'État ou de la coopération, plutôt que ceux de la défense ? Au Kosovo, 1 850 soldats français sont encore stationnés. Le coût financier de cette opération extérieure s'est élevé à 103 millions d'euros en 2008. La récente mise en place de la nouvelle force de sécurité multiethnique témoigne d'un apaisement des tensions et d'une normalisation de la situation. Si les Balkans ont encore besoin d'une aide civile importante, et probablement d'une présence militaire inter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Cazeneuve :

...ns extérieures où notre pays a été appelé à se positionner, dont près de 9 000 au titre d'opérations multilatérales et un peu plus de 3 000 dans le cadre d'opérations bilatérales. Vous nous appelez aujourd'hui à nous prononcer sur le reformatage ou la prolongation de cinq opérations militaires engagées par la France en Afrique République centrafricaine, Tchad et Côte d'Ivoire , au Liban et au Kosovo. Bien entendu, pour que les parlementaires puissent se déterminer en conscience sur ces cinq opérations, il faut qu'ils disposent de l'ensemble des informations nécessaires. Pour cela, certaines conditions doivent être réunies. Or elles ne le sont pas, nous sommes nombreux à le déplorer. Pour appréhender le sujet de manière approfondie et précise, nous devons l'examiner sous trois aspects : en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Cazeneuve :

D'autres opérations s'inscrivent dans le cadre de l'OTAN, comme la KFOR au Kosovo, à laquelle succédera la mission Eulex, opération civile de la PESD destinée à accompagner la consolidation de l'État de droit dans ce pays. À cet égard, nous voulons vous redire avec la plus grande netteté, monsieur le Premier ministre, que nous nous interrogeons sur la pertinence du choix fait par le Président de la République de réintégrer sans condition le commandement intégré de l'OTAN, et n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

L'histoire coloniale et la pratique néocoloniale de la France prêtent à s'interroger également sur la pertinence politique et stratégique de nos opérations extérieures au Tchad et en République centrafricaine. Mon collègue Jean-Jacques Candelier exprimera la position du groupe GDR sur les opérations menées en Côte d'Ivoire, au Kosovo et au Liban. Au Tchad, la France se trouve dans une situation complexe, qui résume à elle seule une partie des contradictions de sa politique en Afrique et les impasses auxquelles elle mène. Paris a besoin du soutien de N'Djamena pour déployer la force européenne, largement française, censée protéger les réfugiés du Darfour. Mais dans le même temps, elle soutient un dictateur et le Quai d'Orsay ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...X envoient, en moyenne, chaque année, 12 000 hommes sur des terrains éloignés et difficiles. Nous avons déjà débattu et voté au sujet de l'Afghanistan ; c'est maintenant au tour des quatre autres grands théâtres d'opérations extérieures. Je n'en aborderai ici que trois : Liban, Côte d'Ivoire et Tchad-République centrafricaine, laissant à mon collègue Francis Hillmeyer le soin d'intervenir sur le Kosovo. Trois grands aspects doivent guider notre réflexion sur l'opportunité de maintenir, renforcer, prolonger ou arrêter l'envoi de nos troupes sur ces théâtres extérieurs. Le premier est l'aspect financier. C'est un combat profondément centriste que celui de défendre la rigueur et la gestion de notre déficit public le plus strictement possible, et je sais, monsieur le ministre de la défense, que v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...nsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, grâce à la révision constitutionnelle adoptée l'été dernier et qui se met progressivement en place, le Parlement peut désormais faire entendre sa voix sur les interventions militaires que la France mène hors de ses frontières. Sur les cinq théâtres d'opérations que sont la Côte d'Ivoire, le Tchad, la République centrafricaine, le Kosovo et le Liban, pas moins de 9 000 militaires français sont déployés, soit plus de 70 % de nos effectifs présents dans le monde. Contrairement à ce qu'annonçaient les analyses les plus optimistes, le monde n'est pas entré dans une ère de paix après la fin de la guerre froide. Au contraire, la relative stabilité qu'offrait l'équilibre entre les deux superpuissances a laissé la place à de nouvelles m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...tion des institutions et la relance économique, ce que nous ne pouvons que soutenir. Compte tenu du faible effectif engagé dans cette opération, la question de son format ne me semble pas devoir constituer un enjeu de notre débat. Je considère que la poursuite de cette opération ne peut bien sûr qu'être soutenue. Je vous propose maintenant de changer de continent, pour évoquer notre opération au Kosovo. Nous pouvons nous réjouir de la stabilisation de cette région. Toutefois nous devons rester extrêmement vigilants, compte tenu des soubresauts qu'elle pourrait encore connaître, n'ayant pas atteint le degré de stabilité de la Bosnie-Herzégovine. La création d'une armée kosovare, la semaine dernière, le 21 janvier, par les autorités kosovares, suscite une forte colère des Serbes. Il est sans dou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Janquin :

...rations en cause, on peut au moins poser quelques questions. Notre présence au Liban ne soulèvera pas d'objections de ma part. Nous y sommes dans le cadre d'un mandat de l'ONU. Toutefois, notre capacité de dissuasion reste relative, comme on a pu le mesurer en juillet 2006, lors de l'offensive d'Israël au Sud Liban. Cette opération est engagée pour un temps assurément et nécessairement long. Au Kosovo, alors que depuis 1999, l'action de la MINUK, à laquelle participent nos forces, avait peu à peu évolué vers un rôle de suivi et de soutien, alors que des institutions d'auto-administration démocratiques provisoires s'étaient développées, et que l'on pouvait envisager moins de forces armées mais plus de forces de police, et surtout un effort accru de reconstruction, une brusque flambée de violenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...on. Il ne s'agit pas de prendre parti pour tel ou tel camp dans une guerre, comme on le fait encore trop souvent, en Afrique notamment, mais de participer, le cas échéant activement, à des opérations visant à rétablir la paix ou à la garantir dans des zones du monde où des conflits doivent être arrêtés ou là où des accords de paix doivent être garantis. Cela a été le cas notamment en Bosnie ou au Kosovo, et nous avons soutenu ces opérations. Mais cela ne signifie pas que l'on doit confiner les soldats français dans des missions humanitaires cela n'a rien d'insultant et je sais le ministre des affaires étrangères très attaché à cet aspect de la politique de la France, mais ce n'est sans doute pas le rôle principal que l'on peut assigner à une armée, donc à l'armée française. Cela veut dire que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, dans quelques instants nous serons amenés à nous prononcer sur la poursuite ou non de notre engagement militaire en Cote d'Ivoire, au Liban, au Tchad, en République centrafricaine ainsi qu'au Kosovo. Ce vote ne constituera pas une première, puisque, depuis que le 22 septembre dernier, notre assemblée a autorisé la prolongation de l'intervention militaire française en Afghanistan, nous pouvons pleinement mesurer l'étendue du renforcement des pouvoirs du Parlement permis par la révision constitutionnelle de juillet dernier : la lecture de notre Constitution comme consacrant la notion de domain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

À l'heure où, dans un Kosovo reconnu comme indépendant et souverain par la plupart de nos partenaires européens, se solidifient les bases d'un véritable État de droit, démocratique et respectueux des minorités,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...épurations ethniques. Aujourd'hui, il semble que le Gouvernement veuille réduire notre contingent, et le discours du Premier ministre, il y a quelques instants, nous le confirme. Toujours est-il que nous espérons une normalisation durable de la situation et souhaitons que la tenue prochaine des élections présidentielles ouvre, à terme, la voie à un retrait total de nos troupes. Par ailleurs, au Kosovo, nos forces sont engagées au sein de la KFOR de l'OTAN. On connaît les événements dramatiques qui ont secoué ce territoire. Il en résulte aujourd'hui une défiance profonde et un ressentiment considérable entre les communautés, qui vivent de façon totalement cloisonnée. Le Kosovo est placé sous administration de l'ONU, représentée par la mission des Nations unies, la MINUK, en application de la r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Ménard :

...t de la réforme et ce sont nos suggestions qui ont permis de fixer à quatre mois le délai au terme duquel notre assemblée doit être consultée sur la prolongation de séjour de nos forces armées à l'étranger. Parmi les différentes opérations sur lesquelles nous devons nous prononcer aujourd'hui, j'évoquerai la seule qui se déroule sur le sol européen. Je veux parler de la présence de nos forces au Kosovo, pays car c'en est un que nous avons officiellement reconnu dès le lendemain de sa déclaration d'indépendance, le 17 février 2008, et que je connais bien, pour présider le groupe d'études à vocation internationale de l'Assemblée le concernant. Nous sommes présents au Kosovo depuis 1999, après avoir participé, au sein de l'OTAN, aux frappes aériennes sur l'ex-Yougoslavie, qui ont contribué à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Laffineur, président :

Je mets aux voix la prolongation de l'intervention au Kosovo. (La prolongation de l'intervention des forces françaises au Kosovo est autorisée.)