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Interventions sur "grec"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Comment, ce n'est pas bien ? Qui parle de discipline, qui dit qu'il faut faire rentrer les peuples du Sud dans le rang ? Qui demande au peuple grec de vendre ses îles ? Le gouvernement allemand.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

... distribués cette année. La faim a fait son apparition dans les grandes villes du pays, où l'on voit désormais des SDF par milliers se presser dans les soupes populaires. Désormais, sur 11 millions d'habitants, la Grèce compte officiellement 3 millions de pauvres, soit près de 30 % de la population. Le chômage touche plus de 20 % des actifs et 40 % des jeunes entre quinze et vingt-quatre ans. Les Grecs en sont réduits à abattre les arbres de leurs forêts pour se chauffer, incapables de payer le mazout ou l'électricité dont les prix se sont envolés, augmentant respectivement de 100 % et 50 % en un an. Au moment où le peuple grec en a le plus besoin, sous la pression de la Troïka, c'est-à-dire la Banque centrale, le FMI et l'Union européenne, le chef du gouvernement grec, non élu et donc illégi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Le mépris affiché des gouvernements européens en général et du gouvernement allemand en particulier pour le malheur grec est devenu insoutenable. Que croyez-vous que les Grecs ressentent quand Wolfgang Schäuble, ministre allemand de l'économie, déclare que leur pays est « un puits sans fond », que les Européens « ne savent plus apprécier ce qu'ils ont », et « que l'Europe grandit avec les crises » ? Que devons-nous penser lorsque Guido Westerwelle, ministre allemand des affaires étrangères, déclare que « les pays...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...re pour le critiquer à bon escient, et si vous-même le faites, monsieur le ministre, le Président, lui, ne le fait pas car il est autiste. Comme le proclame l'article 3 de la Constitution, « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants ». L'en dessaisir, c'est le trahir. C'est trahir notre pacte républicain. Mes chers collègues, comme le disent nos camarades grecs, nous ne prospérerons pas au milieu des ruines des sociétés européennes. Notre impératif catégorique, c'est la solidarité désintéressée et inconditionnelle pour bâtir avec les Grecs, les Allemands, les Portugais et tous les autres une Europe démocratique, prospère et pacifique, digne de son histoire et fière de ses luttes et non de ses capitulations. Le président français, la chancelière allema...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

La Nouvelle démocratie comme le PASOC ont menti à leur peuple. Ils lui ont fait croire qu'il pouvait vivre durablement au-dessus de ses moyens. Voilà pourquoi, aujourd'hui, la situation grecque est aussi grave. Vous avez également omis de vous interroger sur les autres solutions. Par exemple, que la Grèce, comme certains extrémistes le préconisent, sorte de la zone euro. Savez-vous ce qui se passerait alors ? La dette grecque doublerait

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou :

...rouver le traité budgétaire intergouvernemental. La solidarité doit être au fondement de la gouvernance économique européenne, cette gouvernance économique a besoin de jouer sur tout un clavier ; elle ne peut pas être seulement punitive, sinon nous ne nous en sortirons pas, ni les uns ni les autres. En évoquant la solidarité, je veux parler du traitement cruel qu'est en train de subir le peuple grec. Il est normal qu'une aide soit assortie de contreparties, mais les conditions imposées à la Grèce sont absolument inacceptables. Ce pays connaît sa cinquième année de récession et nous voyons bien que ce sont les malheureux Grecs, saignés à blanc, qui paient le prix des fautes graves qui ont été commises par les dirigeants qui ont précédé le gouvernement Papandréou. A-t-on mesuré la brutalité d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, à l'heure où l'Europe est de nouveau suspendue au compte à rebours grec, à l'heure où continue de peser sur l'ensemble des économies européennes la menace d'une propagation de la crise des dettes souveraines à l'ensemble des États de la zone euro, c'est l'avenir de l'Europe tout entière qui se joue devant nos yeux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...eprise en main des États, c'est-à-dire, à travers eux, des peuples, alors qu'il sera soumis au contrôle technocratique d'un collège de gouverneurs dont nous montrerons le caractère totalement indépendant et ingouvernable, notamment par notre assemblée qui n'obéira qu'à une logique de mise au pas des peuples ? Nous avons eu sous les yeux un exemple terrible, celui de la Grèce. Le gouvernement grec a approuvé, samedi dernier, la version définitive du plan supplémentaire d'économies réclamé par la troïka BCE-UE-FMI, en échange du déblocage décidé hier de fonds supplémentaires. On l'oublie souvent, ce qui est demandé au gouvernement grec, ce n'est pas seulement une politique d'économies budgétaires, mais aussi la vente de la quasi-totalité de ses entreprises publiques, que le peuple a dû fin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...os par ménage, ou près de 20 % du revenu brut moyen ! Nous savons aujourd'hui que, pour sortir de l'ornière, la Grèce doit impérativement renouer avec une croissance forte et durable. Mais elle ne dispose plus des moyens de relancer l'économie, notamment par des programmes d'investissements publics massifs. Les préconisations de la BCE, de la Commission et du FMI ne visent pas à aider le peuple grec, mais à préserver autant que faire se peut les intérêts financiers des créanciers. Ce ne sont rien d'autre que des plans d'assistance au système bancaire, qui sacrifient les populations en les plongeant dans la misère.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Gruny :

À ceux qui nous accusent d'avoir enchaîné les sommets européens en 2011, à ceux qui nous accusent d'avancer trop lentement et d'agir trop tard, je demande de regarder le chemin parcouru depuis deux ans. Il a d'abord fallu répondre à l'urgence de la crise grecque, et l'Europe on l'a encore vu cette nuit a su réagir pour sauver ce pays du naufrage. Il a fallu ensuite gérer le cas de l'Irlande, puis de l'Espagne et du Portugal. Il a fallu enfin revoir les règles de fonctionnement de la zone euro. Le Traité de Maastricht n'avait pas donné à l'Europe les moyens de faire face à une crise d'une telle ampleur : pas de mécanisme de prévention efficace, pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Gruny :

... la zone euro ou de leurs suppléants. Cela signifie que le pilotage sera concrètement assuré par les ministres des finances de la zone euro. On ne peut donc pas parler, comme je l'entends souvent, d'un organe technocratique, antidémocratique, puisque le mécanisme sera entre les mains de politiques. Je pense d'ailleurs que si ce mécanisme européen de stabilité avait existé dès le début de la crise grecque, les choses auraient été mieux gérées, parce que l'Europe aurait bénéficié d'un mécanisme disposant d'une force de frappe suffisante et piloté par les ministres des finances, aptes à prendre en compte la dimension politique de la crise. Je souhaite aussi rappeler que le traité instituant le mécanisme européen de stabilité ne remet nullement en cause la souveraineté de la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...ubliques et qu'on augmente les impôts en période de ralentissement économique. Je prendrai un seul exemple, celui de la Grèce. Les données économiques les plus récentes montrent que l'économie s'est terriblement contractée : le PIB s'est réduit de 16 % ; la Grèce est maintenant dans sa quatrième année de récession et connaît un effondrement sans précédent. La grande dépression est là. Jamais les Grecs n'auraient pensé connaître cela Selon plusieurs économistes américains, le PIB grec peut descendre encore et perdre jusqu'à 25 ou 30 %, ce qui serait sans autre précédent historique que celui des États-Unis, dont le PIB s'était contracté de 29 % pendant la grande dépression de 1929. Cette grande dépression, nous la connaissions par les livres d'histoire et les images d'époque. Eh bien, en voic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Remiller :

Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, le 20 février 2012 fera date, car l'accord obtenu à Bruxelles avec la Grèce est historique ! Les concessions acceptées par l'État grec à la demande de nos partenaires, en contrepartie d'un prêt conséquent, vont permettre de redresser l'économie du pays. La place de la Grèce se trouve ainsi consolidée au sein de l'Union. Les deux textes que nous examinons cet après-midi sont très importants pour l'avenir de l'Union européenne. Ils sont issus des longues négociations menées par le Président de la République avec Mme Merkel, et so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Remiller :

Une abstention, voire un vote négatif sur certains bancs de notre assemblée serait un camouflet pour nos collègues grecs et une erreur historique qui fragiliserait la zone euro. Pourquoi refuser la solidarité au sein de l'Union, même si cela exige de chacun efforts et rigueur budgétaires ? « Il y a une hypocrisie dans la position de la gauche française, verts compris. Le MES est l'une des rares choses positives qu'on a pu arracher au Conseil européen des chefs d'État et de gouvernement, et surtout à l'Allemagne !...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...us. Pourtant, monsieur le ministre, vous nous présentez ce mécanisme européen de stabilité comme un mécanisme de solidarité. Pensez-vous que l'Europe soit actuellement solidaire de la Grèce ? Non ! Nous sommes solidaires avant tout des intérêts financiers et bancaires. Nous sommes solidaires de ceux qui défendent une mécanique européenne qui n'est pas la mécanique des peuples, pas celle du peuple grec.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

... mon sens, le condamne. C'est un point majeur car il traite en réalité les conséquences les déficits et non les causes : les pertes de compétitivité des États de la zone. Toute union monétaire plaquée sur des économies divergentes et différentes aboutit à l'union de transfert, c'est-à-dire que les riches doivent payer pour les pauvres, ce que se refuse à faire l'Allemagne, et même nous. Les Grecs de l'Antiquité, qui avaient tout inventé, savaient très bien ce que tomber de Charybde en Scylla signifiait. Je crois que ce mécanisme de stabilité financière n'est pas à la hauteur et je m'abstiendrai.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

Je ne présenterai qu'une explication de vote sur les deux textes. Ce matin, le groupe socialiste a reçu M. Costa Gavras et Mme Alexandra Mitsotaki, présidente du centre culturel hellénique à Paris, venus nous parler de la situation de leur pays. C'est à nos amis grecs que nous pensons aujourd'hui, à ce peuple dont on nous décrit chaque jour ce qu'il vit, et qui, nous ont dit ces amis grecs, reste pourtant profondément attaché à l'appartenance à l'Europe. Derrière la sécheresse des chiffres, il y a la souffrance des enfants, des parents, des grands-parents. Derrière les comptes, les créances et les dettes, les plus-values et les moins values, il y a des vies h...