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Interventions sur "MES"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Monsieur le président, monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, heureusement que je suis républicain car, à cet instant, la gauche est majoritaire ! Il suffirait que je renonce à mon intervention et que nous votions tout de suite pour que le PLFR soit repoussé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Elle avait cru, malgré son âge, aux belles paroles du « président du pouvoir d'achat ». Depuis, elle s'est sentie dupée. Son petit-fils est toujours à la recherche d'un CDI, sa fille ne gagne que 1 382 euros par mois malgré vingt ans d'ancienneté, et sa pension de retraite ne lui permet pas de vivre dignement, à cause des multiples réformes des retraites conduites par la droite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...s couches moyennes et des familles pauvres. L'inégalité est manifeste entre la France d'en bas et la France d'en haut : ce sont à 85 % les ménages les moins aisés qui financent vos politiques de rigueur, alors que l'effort demandé aux rentiers et aux spéculateurs n'est que de 15 %. Nicolas Sarkozy prétend vouloir combattre les marchés financiers, mais la « taxe Tobin » qu'il propose n'est qu'une mesure cosmétique. Elle ne rapportera au budget de l'État qu'un milliard d'euros, au lieu des 15 milliards que l'on aurait récupérés si vous aviez voté la proposition de taxe sur les transactions financières présentée conjointement par les députés français du Front de gauche et les députés allemands de Die Linke le 1er décembre dernier. La différence est sensible entre une vraie taxe Tobin et un past...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

c'est de baisser le coût du travail de façon significative. Comme on le sait, les charges patronales vont baisser de plus de 12 % grâce à une mesure contenue dans le projet de loi de finances rectificative. C'est l'assurance de disposer d'une arme supplémentaire en faveur de l'emploi en France, soit pour son maintien, soit pour son implantation. C'est bien là l'objectif de cette mesure de réduction qui, chacun le sait, est compensée par une augmentation minime du taux normal de TVA, qui passera de 19,6 % à 21,2 %, soit une hausse de 1,6 po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

contrairement à ce qu'affirmait M. Hollande le 16 décembre, évoquant les trois échecs de M. Sarkozy. M. Hollande voulait la récession ; il aura la croissance ! Grâce aux mesures prises sous l'impulsion du chef de l'État et mises en oeuvre par le Gouvernement, les déficits seront réduits. Grâce à la baisse du coût du travail, le chômage n'augmentera pas, contrairement à ce que souhaitait M. Hollande, qui pensait que cela favoriserait son élection à la présidence de la République ! Messieurs Ayrault et Brard, vous le regretterez !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

Monsieur le président, madame la ministre du budget, mes chers collègues de la majorité, avec ce transfert de cotisations patronales sur la TVA, vous commettez une triple erreur et une injustice. La première erreur porte sur le diagnostic : le manque de compétitivité vis-à-vis de nos partenaires européens ne tient pas au coût du travail. Le salaire horaire est le même qu'en Allemagne,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

la durée du travail, de 38 heures en France, est plus élevée qu'en Allemagne, où elle est de 35 heures et demie, et la productivité du travail y est plus forte. Quant à concurrencer les pays où les salaires sont dix fois inférieurs, ce ne sont pas des mesures agissant sur le coût du travail qui aideront à y parvenir. Le secret de la compétitivité tient à l'innovation et, comme en Allemagne, à la spécialisation dans des produits haut de gamme. Autant de facteurs que vous n'avez pas pris en compte dans vos politiques. La deuxième erreur est de nature économique. Si cette mesure doit avoir un effet sur la compétitivité, c'est parce que le salaire ré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

D'ailleurs, comment le Président de la République a-t-il pu proposer cette mesure, lui qui expliquait en 2004, alors qu'il était ministre des finances, qu'une TVA sociale équivalant à un point supplémentaire conduirait à une réduction de la croissance de 0,5 point, le pouvoir d'achat du salaire réel baissant sous le coup de la hausse des prix ? Comment peut-il prendre une telle mesure dans la conjoncture actuelle ? En vous trompant de cible, vous arrosez le sable ! Seuleme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

...dant qu'il s'agit là d'une taxe sur les transactions financières. Nos voisins britanniques, farouchement opposés à toute taxe sur les transactions financières, auront raison de se réjouir de voir la France les rejoindre avec un impôt quatre fois plus faible que le stamp duty et concluront que cela ne vaut pas la peine de continuer à taxer les transactions financières. D'une certaine façon, cette mesure, arrêtée pour des raisons purement électorales, aura fait capoter un véritable projet européen. Enfin, il est profondément choquant de voir un président se livrer, à trois mois de l'élection, à une telle fuite en avant et accumuler des mesures aussi aberrantes qu'inefficaces. Pour toutes ces raisons, notre groupe votera contre ce projet de loi (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, ce collectif budgétaire montre la prise en compte de nos idées, qu'il s'agisse de la révision des prévisions de croissance, que nous préconisions depuis le début de la discussion sur la loi de finances initiale, de la TVA compétitivité, que nous défendions depuis quinze ans, ou de la taxe sur les transactions financières. Cependant, nous regrettons la réalisation tardive, et cer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Cette incohérence pourrait être pardonnable, tant nous y sommes habitués, si elle n'était accompagnée d'un haut degré d'irresponsabilité. Car il faut l'avouer, mes chers collègues, tant d'opposition devant une réforme à ce point indispensable ne peut venir que d'une formation politique totalement déconnectée des réalités économiques internationales ! (Applaudissements sur les bancs des groupes NC et UMP.) En ce qui nous concerne, nous avons voulu rendre cett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...le sera au Sénat. Responsables, nous l'avons été en reconnaissant que la finance, dont les dérives ont en partie causé la crise actuelle, soit encadrée et régulée. Cette régulation passe, entre autres, par la participation des acteurs du secteur à l'effort de redressement de nos finances publiques. Responsables, nous l'avons été aussi en soulignant que cette réforme devait, pour prendre toute sa mesure, s'inscrire dans un cadre européen. Néanmoins, nous avons reconnu que la France se devait d'initier ce mouvement, pour que soit envisageable une coopération entre tous les États de l'Union européenne. Loin de cet esprit qui anime la majorité, les critiques socialistes sont plus incohérentes encore que celles exprimées vis-à-vis de la TVA compétitivité. N'oublions pas qu'a été votée ici même, ...