Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "recrutement"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Grosperrin, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...eil d'État du 28 novembre 2011, largement évoquée la semaine dernière en commission, conduit à faire revivre un arrêté interministériel de 2006 qui limite à un tiers de leur service les obligations d'enseignement des enseignants stagiaires. Cependant, le Conseil a sursis à statuer sur la date d'effet de cette décision. Certains se réjouissent à l'idée que le nouveau dispositif de formation et de recrutement pourrait s'effondrer sous l'effet des recours formés par les enseignants effectuant leur stage cette année. Pour ma part, je ne souhaite pas que les 3 300 professeurs des écoles stagiaires et les 7 800 enseignants du second degré stagiaires de l'année 2011-2012 vivent une situation d'insécurité juridique. Vouloir le contraire, c'est faire preuve d'irresponsabilité. Dans l'immédiat, je vous propo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot, présidente de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Monsieur le président, monsieur le ministre,mes chers collègues, grâce à notre rapporteur Jacques Grosperrin, nous revenons aujourd'hui sur unsujet qui nous passionne et qui a donné lieu à des débats nourris en commission : la réforme de la mastérisation pour le recrutement des enseignants. La proposition de loi qui est soumise à notre assemblée est en elle-même de portée très limitée. Ainsi que l'a rappelé le rapporteur, il s'agit de tirer les conséquences de la mastérisation en consacrant le caractère universitaire de la formation des maîtres. Au passage, le rôle des IUFM est conforté, contrairement à ce que peuvent laisser croire les affirmations péremptoires de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

Elle n'existe pas ! Elle existe d'autant moins que le lifting se poursuit à l'article L. 932-3 avec le gommage du quatrième alinéa qui mentionnait l'obligation de formation pour les enseignants de la filière technologique. Le mode antérieur de recrutement et de formation a été démantelé sans considérer ses aspects positifs et ses nombreux avantages. Pourtant, quoique vous en pensiez, monsieur le ministre, les IUFM ont fait leurs preuves. En tant qu'écoles intégrées à l'université, ils ont démontré leur capacité à mettre en place des masters de grande qualité malgré le cadre imposé, soit au niveau national, soit au niveau local par le biais des uni...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

...s à des non-titulaires, contractuels ou vacataires, pour faire face aux manques structurels d'enseignants est devenu systématique. Alors que l'on dépasse les 60 000 suppressions de postes entre 2007 et 2011, le nombre de contractuels a bondi de 25 % sur la même période. Vous assumez d'ailleurs pleinement cette politique, monsieur le ministre, en mettant en scène des job dating de professeurs, du recrutement express par Pôle emploi qui peut puiser dans un vivier d'étudiants en licence, master et doctorat. Mais, depuis la réforme de la mastérisation, on sait que le métier d'enseignant peut ne pas s'apprendre. Dès lors, pourquoi s'inquiéterait-on ? Au final, le droit à l'éducation est gravement menacé par une série d'initiatives qui favorisent la mise en place d'un système élitiste et inégalitaire. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Hélène Amiable :

Les députés communistes, républicains, citoyens et du parti de gauche entendent continuer à défendre l'abandon de la réforme actuelle, le retour à une vraie formation professionnelle, l'entrée progressive dans le métier, un plan pluriannuel de recrutement. C'est pourquoi ils voteront pour la motion de rejet préalable. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Hélène Amiable :

...illeurs toujours une réponse à la lettre qu'il vous a adressée pour vous faire part de sa consternation d'avoir été exclu de ces auditions. Mais il faut croire que vous vous faites une spécialité d'essayer de vous soustraire à ses critiques, après avoir déjà commis un premier oubli au printemps 2011, lors de la constitution de la mission d'information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants. « Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre », mettait en garde en son temps le philosophe et chef d'État Thomas Jefferson. Dans un courrier adressé à l'ensemble des députés, la Fédération syndicale unitaire, premier syndicat de la fonction publique, a ainsi dénoncé « une méthode qui tourne le dos au dialogue socia...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Binetruy :

...rd Debré en commission : on peut être issu de HEC, de Polytechnique, et faire un très bon enseignant. Aussi, je le cite : « Affirmer qu'il n'est point de salut hors des IUFM me paraît pour le moins réducteur. La formation des maîtres peut, comme dans tous les pays du monde, se faire par la pratique ou par l'acquisition de connaissances plus théoriques. J'ajoute que, si nous ouvrons les portes, le recrutement n'en sera que plus facile. » Le débat en commission a eu lieu, et il ne me semble pas judicieux d'y renvoyer le texte. De quoi s'agit-il ici ? De reconnaître, sur le plan juridique, le rôle des universités dans la formation des enseignants. La loi Jospin de 1989 n'affirmait-elle pas que les IUFM devaient être rattachés à l'Université ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Binetruy :

Et lorsque nous avons examiné le texte sur la réduction de la précarité dans la fonction publique, il m'a semblé entendre une collègue de gauche dire que l'on pouvait peut-être tout simplement supprimer les concours de recrutement dans la fonction publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Binetruy :

...ofesseurs certifiés et de 259 euros pour les professeurs agrégés. Ainsi les 107 000 enseignants débutants commenceront-ils leur carrière avec un revenu brut mensuel de 2 000 euros à partir de février 2012. La hausse de leur salaire brut aura ainsi été de 18 % en cinq ans. C'est une première mesure concrète, ce n'est pas la seule. En effet, nous avons également choisi de revaloriser le niveau de recrutement des enseignants. Les ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur ont, il y a trois ans, élevé le recrutement au niveau du master et organisé la formation des maîtres sur trois années, soit les deux années de master et la première année d'exercice « en situation » en qualité de professeur stagiaire. Les modalités de la formation ont donc dû être adaptées, et elles l'ont été ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Boulestin :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, la proposition de loi que nous examinons aujourd'hui, à moins d'un mois de la suspension de la session parlementaire, qui mettra fin à cette législature, est la traduction législative dans le code de l'éducation de la réforme de la formation initiale et du recrutement des enseignants des premier et second degrés, réforme dite de la « mastérisation », mise en oeuvre à compter de la rentrée scolaire 2010-2011. Monsieur le ministre, malgré le refus, au printemps dernier, des députés de l'opposition et d'une partie de votre majorité de valider le rapport Grosperrin qui contenait en germe cette proposition de loi, et en dépit, tant du rapport accablant de Jean-Mic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Hunault :

...els enseignants et non plus à leur seule formation continue. Cette modification conforte, selon moi, leur place. Nous ne voulons y voir qu'un ajustement technique nécessaire pour pouvoir disposer d'un cadre juridique et réglementaire conforme. Cette proposition de loi n'a pas d'autre objet que celui-ci : tirer les conséquences de l'intégration des IUFM aux universités, puis de la mastérisation du recrutement, que beaucoup appelaient de leurs voeux. En l'état, elle ne nous semble pas soulever d'opposition majeure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vaxès :

..., cette proposition de loi n'est sûrement pas un ajustement technique, comme ses auteurs voudraient nous le faire croire. Elle est sous-tendue par un parti pris idéologique redoutable. Elle participe d'une démarche entreprise ces dernières années qui nous engage progressivement et pernicieusement dans la voie de l'abandon de la formation des maîtres, de la privatisation de ce qui en restera et du recrutement par les chefs d'établissement de personnels inscrits à Pôle emploi, comme c'est déjà le cas depuis deux années avec le dispositif Éclair dont les inquiétants résultats signent l'échec. Ce que vous préparez s'inscrit dans la cohérence d'ensemble d'une politique qui a délibérément choisi de saper le service public dans tous les domaines, y compris celui de l'éducation, qui est de moins en moins na...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...rmation rémunérée est supprimée. Le nouvel enseignant est donc devant sa ou ses classes sans avoir appris à agir de la meilleure façon face à un élève ou un groupe peu réceptifs, par exemple pour leur aider à comprendre une méthode. Pour conclure, je ne peux que regretter et dénoncer, comme députée et comme ancienne enseignante, que la formation professionnelle des enseignants, avant et après le recrutement, ne soit pas vue comme un investissement. Or, c'est bien un investissement d'avenir, non seulement pour la transmission des savoirs des différentes disciplines, mais aussi pour la qualité des relations avec les élèves et les familles et pour la motivation à réussir. Cette seule raison suffit, mes chers collègues, à expliquer pourquoi nous ne voterons pas une proposition de loi qui diminue encore...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Ménard :

..., les enseignants des écoles, collèges et lycées sont recrutés au niveau master 2, soit bac plus cinq, avec l'objectif d'intégrer la formation des enseignants dans le dispositif LMD. Critiquée par des instances officielles comme la Conférence des présidents d'université, par les syndicats d'enseignants et d'étudiants et par les associations de parents d'élèves, votre politique aggrave la crise du recrutement des futurs enseignants. Le bilan est sans appel : deux fois moins de candidats au concours de recrutement de professeurs des écoles en 2011 par rapport à 2010 ; l'année de stage en alternance de deuxième année rémunérée a été supprimée et le nouvel enseignant est à plein temps devant une classe, alors qu'il n'aura jamais vu d'élèves auparavant. Le Conseil d'État, dans une décision du 28 novembr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRené Couanau :

L'article 3 supprime le quatrième alinéa de l'article L. 932-3 du code de l'éducation aux termes duquel les professeurs des disciplines technologiques ou générales reçoivent une formation soit dans leurs établissements, soit dans les IUFM. Cela signifie que la formation, après recrutement, y compris dans les IUFM, est bien supprimée ! C'est la preuve par neuf de ce que nous expliquons depuis le début de cette discussion !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

Cet article, en supprimant l'obligation de formation après le recrutement, par concours, des étudiants stagiaires et personnels enseignants, fait disparaître les IUFM du champ des possibles formateurs. En conséquence, nous demandons également sa suppression.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Hélène Amiable :

Cet article supprime l'obligation de formation après le recrutement et fait très clairement disparaître les IUFM du champ des possibles formateurs. Il ne prévoit aucune obligation de formation, après le concours, des professeurs qui enseignent des disciplines technologiques. En effet, il est clairement mentionné que, pour ces enseignants, seule l'obligation de stages en milieu professionnel est maintenue, ce qui va, bien sûr, dans le sens de l'affaiblissement de ...