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Interventions sur "civile"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...rticulièrement délicat de leur action. Ayant partagé avec eux un vol d'entraînement sur Mirage 2000, j'ai pu prendre conscience de l'extrême difficulté de la tâche d'un pilote de chasse, puisque les décisions sont prises dans des conditions hors norme, en une fraction de seconde, avec des conséquences d'autant plus importantes que les forces kadhafistes se sont insérées au milieu de la population civile, n'hésitant pas à se servir de boucliers humains. Déjouant les velléités de certains agitateurs islamistes, nous devons saluer le vent de liberté et de démocratie qui souffle dans le monde arabe. Hier, ce sont des régimes archaïques je pense à la Tunisie et à l'Égypte qui se sont écroulés tels des châteaux de cartes. Aujourd'hui, les insurrections libyenne, syrienne, yéménite et autres se he...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

J'ai d'ailleurs eu l'honneur, mes chers collègues, de me rendre en juin dernier dans ce pays, afin de vous représenter lors du séminaire des fonctionnaires des parlements francophones de la Méditerranée qui se tenait à Rabat. J'ai pu y mesurer la soif de changement dans la paix et la stabilité ainsi que les attentes de la société civile, le volontarisme de la classe politique et le large consensus autour du roi Mohammed VI. Quant à la Syrie, le régime en place écrase sa population dans un bain de sang honteux. La situation est d'autant plus grave qu'à la différence de l'insurrection libyenne, le Conseil de sécurité des Nations Unies est divisé, bloquant le cadre juridique de toute intervention. Nous regrettons à cet égard la po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Il faut le reconnaître : la partie s'annonce plus compliquée que prévu. Kadhafi, qui prend en otage une partie de la population civile, a des ressources, des armes et des mercenaires. Les insurgés se forment, eux, sur le tas. La bonne volonté, l'enthousiasme et la ferveur révolutionnaire montrent leurs limites face aux nervis d'un dictateur aux abois qui, acculé, semble prêt à tout. Le débat d'aujourd'hui doit nous permettre de parler de capacité et de stratégie militaire. Monsieur le Premier ministre, nous avons beau maîtrise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

... et du droit international perpétrées par le régime de Kadhafi sont largement démontrées par des organismes internationaux indépendants incontestables, comme la commission d'enquête internationale des Nations unies ou le Haut -commissariat aux droits de l'homme. Leurs rapports sont accablants. Les forces loyales à Kadhafi pratiquent la torture, les attaques à l'arme lourde contre les populations civiles. Les témoignages de kidnapping, de violences sexuelles contre les femmes, de mutilations d'enfants se multiplient.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...- Senoussi. Selon les juges de la CPI, « il y a des motifs raisonnables de croire que les trois hommes sont responsables en tant qu'acteurs indirects de meurtres et persécutions constitutifs de crimes contre l'humanité commis par les forces de sécurité libyennes, notamment à Tripoli, Benghazi et Misratah. Ils ajoutent que « les forces de sécurités ont infligé des actes inhumains à la population civile ». La révolte en Libye a fait des milliers de morts, près de 650 000 Libyens ont fui leur pays et près de 250 000 d'entre eux se sont déplacés. Le programme alimentaire mondial fait état d'une situation alimentaire dramatique dans les montagnes de l'Ouest. Sans notre engagement nous en sommes persuadés , le régime aurait impunément continué à massacrer sa propre population. En refusant la f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Cazeneuve :

...les la coalition a procédé ont commencé à réduire l'arsenal militaire dont disposait le colonel Khadafi. Et si l'on ne peut pas encore aujourd'hui parler d'attrition, il est incontestable qu'il se trouve affaibli, notamment par les défections au sein du pouvoir, au point que certains de ses affidés sont aujourd'hui passés à la rébellion. Nous ne pouvons pas non plus contester que les populations civiles, jusqu'alors menacées de massacres, n'ont pas connu les exactions qu'elles risquaient de subir. Et si, aujourd'hui, nous mettions fin subitement à cette opération, nous enverrions le signal au colonel Khadafi qu'il peut reprendre le chemin de Benghazi, qu'il peut à nouveau perpétrer des massacres, et nous exposerions à nouveau les populations civiles aux risques dont nous les avons protégées hi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

En effet, après vous être compromis avec le régime de Kadhafi en recevant le colonel en décembre 2007 il avait même planté sa tente à l'Élysée , en l'armant et en le soutenant, vous partez en guerre pour, dites-vous, sauver les populations civiles. Pourtant, l'homme et son régime sanguinaire sont les mêmes. Pourquoi ce revirement dans votre appréciation et votre attitude ? Les Français ne s'y trompent pas, et s'interrogent sur la véritable raison de cette intervention. D'autres populations civiles sont aujourd'hui menacées et massacrées au Moyen-Orient ; cela ne semble pas vous affecter. Pourquoi sommes-nous donc aujourd'hui en Libye ? L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...gard du régime libyen. Car, contrairement au chef de l'État, nous n'avons jamais changé d'avis sur le dictateur Kadhafi ! Notre ligne politique est claire et cohérente. Comment ne pas être révolté par les attaques perpétrées contre des zones résidentielles de Misratah, par les tirs répétés de roquettes, de mortiers et de bombes à sous-munitions sur les civils ? Mais la protection des populations civiles ne peut servir à cautionner une campagne de bombardements ! Aujourd'hui comme hier, nous exigeons donc l'arrêt instantané des opérations de bombardement et un cessez-le-feu immédiat. Dès le mois de mars, notre collègue Roland Muzeau avait parfaitement expliqué notre refus de cette guerre, soulignant que la communauté internationale n'était pas unanime, mettant en garde contre la précipitation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...importation et l'exportation de matériels de guerre, qui découle de la position commune européenne adoptée cruelle ironie lors de la présidence française de l'Union ! On l'aura compris, la légalité internationale a été mise à mal de manière répétée. De plus, le président de la Commission de l'Union africaine a déclaré le jeudi 30 juin que ces livraisons favorisaient « le risque d'une guerre civile, le risque d'une partition de l'État, le risque d'une somalisation du pays, le risque de prolifération des armes en lien avec le terrorisme ». On ne saurait être plus lucide. La France se devait d'ouvrir la voie au « printemps arabe ». Elle n'en a rien fait ; pire, et édifiant, elle l'a déstabilisé en pratiquant deux poids, deux mesures, s'agitant ici et restant muette sur la situation à Bahreïn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...s du conseil de sécurité de l'ONU sont les dépositaires. Le régime libyen a utilisé les moyens les plus abjects pour mettre à bas l'insurrection que des années de dictature ont suscitée : assiéger des villes, tirer à l'arme lourde sur des civils, torturer, envoyer des bandes mercenaires piller et massacrer. Nous ne pouvions admettre de tels agissements. Grâce à notre intervention, les populations civiles de Benghazi et de Misratah ont été sauvées d'un massacre annoncé. Au-delà du seul cas libyen, notre action a permis de préserver l'espoir des millions de citoyens des pays arabes qui se sont engagés en faveur de la liberté et de la démocratie. Laisser Kadhafi triompher, c'était envoyer le pire des messages aux jeunesses arabes mobilisées pour décider enfin de leur avenir. C'est sans doute grâce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...rre, mais qu'elles peuvent empêcher un adversaire de vaincre est donc, une nouvelle fois, vérifiée. Il est clair qu'un arrêt de cette opération aurait des conséquences préjudiciables. Les forces mises en réserve par Kadhafi, notamment les tanks qui sont aujourd'hui immobilisés, ne tarderaient pas à reprendre l'offensive, avec toutes les conséquences que nous pouvons imaginer pour les populations civiles. Il n'est naturellement pas envisageable de forcer une décision en franchissant une nouvelle étape : nos forces n'ont pas vocation à marcher sur Tripoli. Une intervention terrestre n'est d'ailleurs pas souhaitée par l'opposition libyenne, qui tient à ce que cette révolution reste la révolution du peuple libyen. Elle n'est pas souhaitable non plus au regard du reste de l'opinion arabe, qui la co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense :

... visant à mettre fin aux actes d'une violence inouïe contre le peuple libyen, qui ne demandait rien d'autre que la liberté et le respect de sa dignité. C'est dans une région du monde particulièrement complexe que la France est intervenue, sans ignorer les difficultés de son engagement. Il me semble évident que la France ne pouvait assister passivement au massacre à l'arme lourde d'une population civile. Le but de notre armée a été atteint puisque, aujourd'hui, les armes lourdes, l'aviation n'interviennent plus contre le peuple libyen. Il convient maintenant de consolider la protection de ce peuple. Il est probablement trop tôt pour dresser un bilan de cette opération. Le régime de Kadhafi est toujours en place, mais il est aux abois et, en tout cas, il n'a plus l'initiative militaire. Nous sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYvan Lachaud :

...ées impliquées réconcilient les principes de légitimité et de légalité de l'action militaire, mais aussi que l'utilisation de la force soit considérée comme un dernier recours pour assurer le respect des droits humains. Oui, cette intervention militaire est légitime, la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU en atteste puisqu'elle autorise l'usage des armes pour protéger les populations civiles libyennes. Elle a déjà valeur de précédent : pour la première fois, une intervention militaire est juridiquement fondée sur la protection des populations civiles, ce qui consacre le principe d'ingérence humanitaire. Nous ne pouvons donc que nous féliciter d'avoir ainsi permis une progression du droit international. Nous tenons également à souligner que l'approbation de cette résolution a constit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

...e sourd aux appels de la communauté internationale et, au contraire, intensifie la répression en utilisant contre le peuple libyen de puissants moyens militaires. Cela oblige, le 17 mars, le Conseil de sécurité de l'ONU à présenter la résolution 1973, qui autorise les États membres des Nations unies et les membres de la Ligue arabe à prendre toutes les mesures utiles pour protéger les populations civiles. La France prend toutes ses responsabilités, dans le cadre strict des résolutions du Conseil de sécurité, et intervient pour protéger la population des frappes des forces de Kadhafi. Elle apporte aussi une aide humanitaire et une aide médicale d'urgence. Ce sont ainsi plus de 100 tonnes de fret et de matériel médical, destinées en particulier à Misratah, qui sont convoyées par les ONG et par la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...se du même Kadhafi en visite d'État en France, il y a plus de trois ans, visite que nous avons vécue comme une humiliation. Son attitude a visé également à éclipser le soutien jusqu'au-boutiste apporté par la France à d'autres dictatures arabes, telles celles de Ben Ali en Tunisie ou de Moubarak en Égypte. La résolution 1970, votée le 26 février, exigeant l'arrêt des attaques sur les populations civiles, a été repoussée par le régime de Kadhafi. La résolution 1973 était donc le dernier recours face à un régime qui a fait le pari de l'escalade répressive et meurtrière contre son propre peuple, et qui continue ainsi. La résolution 1970 a également demandé à la Cour pénale internationale de La Haye de lancer un mandat d'arrêt international contre Kadhafi, ce qui a été fait depuis. Nous demandons q...