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Interventions sur "alternance"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Vidalies :

... ces emplois d'avenir seront créés dans le secteur du développement durable et un nombre élevé de ces emplois d'avenir interviendra dans des territoires défavorisés, notamment dans les zones urbaines sensibles à hauteur de 150 000 emplois. Nous mettrons également en place des dispositifs pour améliorer l'insertion professionnelle des jeunes. Nous proposons ainsi de développer toutes les formes d'alternance. Encore faut-il être conscient que l'alternance est souvent aussi dépendante de la situation économique. Il suffit de comparer le nombre de contrats d'apprentissage ou de professionnalisation entre les années 2008 et 2010. Nous sommes très attachés à l'alternance. Il suffit d'ailleurs de voir l'engagement irréprochable des régions socialistes dans ce domaine. Dans chacune, il s'agit du premier p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

... cessé de diminuer. L'image de l'apprentissage s'est profondément modifiée. Néanmoins, l'augmentation quantitative, vous le savez, ne se décrète pas. Que constate-t-on aujourd'hui, au-delà des effets d'annonce habituels ? Votre conception de l'apprentissage nous ramène dix ans en arrière. J'en veux pour preuve le retour de l'apprentissage à quatorze ans, archaïsme s'il en est. Vous brandissez l'alternance comme une solution au problème de l'emploi alors qu'il s'agit avant tout d'une voie de formation initiale complémentaire des autres voies de formation, en particulier de la formation initiale. Là où il s'agirait d'abord de créer de véritables filières devant permettre une progression du premier niveau de formation jusqu'au niveau supérieur, vous envisagez l'apprentissage comme un appoint de main-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Issindou :

...vez mais, à défaut d'autres solutions, vous laissez miroiter des jours meilleurs, pour plus tard. En attendant, que fait-on pour ces 600 000 jeunes ? Pas grand-chose à vrai dire. Eh bien, oui, monsieur le ministre, nous avons des propositions que vous êtes enclin à railler dans l'hémicycle plus, sans doute, que dans cette salle où le ton est plus courtois. Nous avons de vraies propositions sur l'alternance on vient de le constater , sur les décrocheurs, sur le plus grand respect des stagiaires, sur un recours moins systématique aux CDD, autant de dispositifs de nature à améliorer la situation pour les jeunes. C'est dès à présent qu'il convient d'adresser un signe fort à la jeunesse. Cela passe par la création rapide de ces emplois d'avenir à temps plein, payés au SMIC et pour cinq ans ; je vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...tous d'accord pour reconnaître que le contrat d'autonomie, qui avait été proposé dans le cadre du plan Espoir banlieues, n'a pas donné les résultats escomptés. Beaucoup de contrats ont été signés, mais ils n'étaient pas forcément liés à l'emploi. Nous proposons donc une sécurisation de ces habitants auprès des employeurs. Cela correspond à une demande. Vous avez parlé, monsieur le ministre, de l'alternance. Vos propositions, que nous critiquons, ne seront pas applicables dans ces territoires. Aujourd'hui, les jeunes qui veulent entrer en apprentissage ne trouvent pas d'employeurs qui les accompagnent. Les employeurs sont souvent trop loin. Il existe bien, dans ces quartiers, des micro-entreprises, mais elles ne sont pas en mesure de mettre en oeuvre l'apprentissage. Par conséquent, il faut trouver ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Méhaignerie :

...e usure, et que les chefs de service préfèrent aujourd'hui la voie de l'apprentissage pour encadrer. Enfin, les emplois dans le cadre du service civique attirent beaucoup plus les collectivités locales, parce que le niveau de compétence est plus élevé ou la motivation est plus forte. Je pense donc que la réussite de cette opération est très contestable. L'autre solution est le développement de l'alternance et de l'apprentissage, et j'y crois plus, comme Gérard Cherpion. Mais comment supprimer les blocages ? Vous en avez cité un, la simplification. Certes, il y a des efforts à réaliser, mais les orientations sont prévues. Deux autres blocages existent : celui des familles et celui des enseignants. Ces blocages sont justifiés, car on se demande si l'on ne risque pas de bloquer l'avenir d'un jeune en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

...chômage. Un récent rapport du COE indique qu'un jeune de moins de vingt-cinq ans sur dix est au chômage. Parmi les jeunes actifs, un sur quatre est au chômage. Le taux de chômage des jeunes est ainsi passé de 6,1 % en 1975 à 22,3 % aujourd'hui, malgré les systèmes mis en place. Depuis 1981, on n'est jamais repassé en dessous de la barre 15 % notre responsabilité est collective car il y a eu des alternances. Et cela quels que soient les systèmes mis en place.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanny Marc :

... nationale. Derrière ce constat, il existe des possibilités d'insertion professionnelle durables, notamment dans les métiers de l'artisanat, de la culture, de l'environnement, du tourisme, des services aux particuliers ou encore pour les ouvriers qualifiés des secteurs primaire et secondaire. Nous avons également pu constater que les contrats jeunes, certains contrats aidés et les formations en alternance permettent ou ont permis une meilleure insertion dans l'emploi. En ce qui concerne les contrats aidés, la politique de rigueur imposée au budget de l'outre-mer et les suites du mouvement de 2009 obèrent les possibilités de cet important levier. Pour ce qui est de la formation en alternance, et plus singulièrement en Guadeloupe, les importants retards accumulés au niveau des pouvoirs publics en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

En matière de développement des formations en alternance, le Président de la République a fixé un objectif ambitieux, que nous partageons bien évidemment. Se pose le problème du nouveau baccalauréat pro. Le bac pro se préparait autrefois en quatre ans. Depuis 2009, en trois ans. Or, selon certains professionnels, cette évolution a entraîné une baisse d'effectifs. On constaterait une chute d'environ 10 %. Qu'en est-il vraiment, monsieur le ministre ? ...