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Interventions sur "afrique"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Terrot, rapporteur de la commission des affaires étrangères pour les accords avec le Cameroun, le Togo et la République centrafricaine :

...gion, et vers la constitution de la force africaine en attente, à laquelle les parties pourront associer des pays voisins, des membres de l'Union européenne, voire, dans le cas de l'accord avec le Cameroun, des contingents placés sous mandat de l'ONU ou de diverses organisations régionales. À cet égard, les préambules sont tout à fait précis, fixant comme cadre général, le partenariat stratégique Afrique-Union européenne, adopté lors du sommet de Lisbonne en décembre 2007, qui ambitionne de construire une paix et une sécurité durables en Afrique et en Europe, et indiquant que l'objectif est de rendre opérationnelle l'architecture africaine de paix et de sécurité sous la conduite de l'Union Africaine, avec un soutien aux mécanismes africains de sécurité collective et de maintien de la paix dans le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobert Lecou, rapporteur de la commission des affaires étrangères pour le traité France-Gabon :

...ni le Brésil n'ont et ne souhaitent officiellement avoir de bases de défense à l'étranger. Les Britanniques, de leur côté, ont, en pratique, abandonné cette idée, ne conservant que quelques postes avancés de taille modeste. Or cet effort considérable consenti par la France, qui honore par là son statut de membre permanent du Conseil de sécurité, restera, y compris après la réforme, tourné vers l'Afrique. Nous maintenons en effet une part très majoritaire de nos forces prépositionnées sur ce continent puisque la future base d'Abu Dhabi comptera moins de mille hommes. Contrairement aux discours pessimistes sur l'avenir de l'Afrique, je crois que ce choix va dans le sens de l'histoire : le continent africain est le continent de l'avenir. Toutes les grandes puissances, notamment les États-Unis et la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées pour l'accord France-Cameroun. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'examen de ce projet de loi ainsi que des trois suivants a été l'occasion pour notre commission de nous pencher sur l'évolution de notre politique de défense en Afrique. Comme chacun le sait et comme notre histoire commune en témoigne, ce continent a toujours occupé une place essentielle pour notre pays. Au lendemain des indépendances, la France et nombre de ces nouveaux États ont souhaité conserver des liens étroits. Notre pays a donc maintenu d'importantes forces en Afrique, soit sur une longue durée, avec un dispositif de présence, soit de façon plus ponctue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées pour le traité France-Gabon :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, dans la lignée des engagements qu'il avait pris pendant la campagne électorale de 2007, le Président de la République, dans son discours au Cap, le 28 février 2008, avait énoncé les quatre principes sur lesquels devait reposer la refondation du partenariat entre la France et l'Afrique. Les accords de défense « doivent refléter l'Afrique d'aujourd'hui et pas l'Afrique d'hier », ce qui signifie qu'ils doivent désormais reposer sur les intérêts stratégiques de la France et de ses partenaires africains. Les relations seront fondées sur le principe de la transparence, c'est-à-dire que tous les accords de défense entre la France et les pays africains seront intégralement publiés e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Guilloteau, rapporteur pour avis de la commission de la défense pour l'accord France-Togo :

...rds de défense s'inscrit, mes collègues viennent de le souligner, dans le cadre de la rénovation de la relation entre la France et le continent africain, dont elle constitue l'un des éléments. Elle répond ainsi à la volonté du Président de la République, exprimée dans son discours prononcé devant le parlement sud-africain, au Cap, le 28 février 2008, de rebâtir la présence militaire française en Afrique sur des bases nouvelles, adaptées au temps présent et aux enjeux stratégiques de l'ensemble du continent, à savoir la mise en place d'un mécanisme africain de sécurité collective. Pays de taille modeste, puisque son territoire s'étend sur 56 000 kilomètres carrés, soit dix fois moins que la France, pour une population de 6 millions d'habitants, le Togo dispose d'une armée de 12 000 hommes qui so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Adam, rapporteure pour avis de la commission des affaires étrangères pour l'accord France-République centrafricaine :

...ions identiques aux trois premiers, puisque ces accords sont les mêmes. Il faut s'en féliciter parce que, comme l'ont rappelé mes collègues, ils font suite à la fois aux déclarations du Président de la République et à l'écriture du Livre blanc. Le partenariat de défense signé entre la France et la République centrafricaine permettra d'avoir des accords beaucoup plus transparents, d'aider le Centrafrique à bâtir un système de sécurité collectif efficace et de concourir à une paix et à une sécurité durable sur le territoire de nos partenaires, ainsi que dans l'environnement régional. L'enjeu n'est pas mince en Centrafrique. Épuisé par des années de conflits à répétition et théâtre d'affrontements permanents entre forces gouvernementales et forces rebelles, ce pays partage, de plus, quatre frontiè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Beaudouin :

...xtes, certains renvoyant aux règles de l'État d'origine, d'autres à celles de l'État d'accueil. Les accords sont complétés, le cas échéant, pour tenir compte de la présence de nos troupes dans le pays. C'est le cas au Gabon, avec la base de Libreville, qui a vocation à devenir notre implantation principale sur la façade occidentale ; au Cameroun, avec la mission logistique de Douala ; et en Centrafrique, dans le cadre de l'opération Boali. Les précédents accords de défense dataient du début des années soixante. Conclus au lendemain des indépendances et en pleine guerre froide, ils n'étaient plus adaptés aux enjeux du temps présent. Les accords de défense avaient en effet été conçus pour permettre à de jeunes États de défendre leur souveraineté, mais, depuis, ceux-ci se sont consolidés. Ils avai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Bataille :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, France, Afrique : les deux mots associés l'un à l'autre devraient être synonymes de paix, de développement, et de démocratie. Pourquoi signifient-ils au contraire la part la plus sombre de notre diplomatie ? Pourquoi évoquent-ils irrésistiblement coup de force, corruption, concussion et violence ? Je le sais bien, le Président de la République nous avait promis de rompre avec tout cela, et vous-même nous avez d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

des richesses minières ou pétrolières de l'Afrique en nouant des partenariats « gagnant-gagnant ». Cependant son combat contre la perte de notre pré carré au bénéfice des Chinois ou des Américains a donné l'impression d'avoir pour seul objectif la préservation des intérêts économiques de notre pays, de nos marchés et de nos approvisionnements en uranium ou en pétrole. Je suis donc sans illusions sur les raisons profondes qui motivent l'évolution...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...pour dire que, en matière d'accords de défense, il faut faire attention où l'on met les pieds. Le risque existe d'être déconsidéré, en vertu du fameux syndrome tunisien précité. Actuellement, les atteintes aux biens symbolisant la France témoignent du rejet par les populations des pays africains de la politique qu'elle conduit. La realpolitik doit laisser sa place à de nouvelles relations avec l'Afrique, débarrassées des compromissions et arrangements coupables du passé. Le printemps des peuples arabes bouleverse le cours de l'histoire et offre un cinglant démenti aux formules inacceptables du discours de Dakar. Le soulèvement populaire est l'expression d'une opposition massive à des régimes autoritaires, prédateurs et corrompus. Il pourrait bien faire tache d'huile dans de nombreux pays africa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...ntions instituant des partenariats de défense entre la France et quatre États africains : le Togo, le Cameroun, la République centrafricaine et le Gabon. Au moment où nos soldats sont activement engagés sur plusieurs fronts je pense en particulier à la Libye et à la Côte d'Ivoire , qu'il me soit permis au nom du groupe Nouveau Centre de leur rendre hommage. La redéfinition de nos missions en Afrique était devenue nécessaire. Cette nouvelle impulsion a été donnée par le Président de la République en 2008. Elle se traduit par une véritable refondation du partenariat entre la France et l'Afrique. Ce sont aujourd'hui près de 6 000 hommes qui sont présents en Afrique. À terme, la restructuration de notre dispositif prépositionné s'articulera autour de deux bases l'une de deux mille hommes à Dj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...lever d'emblée les spécificités de ce pays qui connaît toujours une situation de crise. Depuis 2003, nous y intervenons dans le cadre de l'opération extérieure BOALI. Je forme le voeu que les principes de multilatéralisme, de transparence et de priorité à la formation qui sous-tendent l'accord se concrétisent rapidement. Force est de constater que, malheureusement, l'Europe de la défense est, en Afrique, balbutiante. Cela tient sans doute au fait du manque de moyens. Mes chers collègues, vous l'aurez compris, le groupe Nouveau Centre approuve ces projets de loi autorisant la ratification de partenariats de défense ambitieux, modernes et réalistes, en phase avec les exigences d'une politique militaire du XXIe siècle. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)