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Interventions sur "peuple"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

...aliste, radical et citoyen, la position ambiguë du Président de la République. Nous avons déploré les silences, les complaisances et les contresens de Mme Alliot-Marie alors que le monde arabe était et est encore à un tournant de son histoire. Nous avons suffisamment dénoncé la perte de crédibilité de la France au démarrage des révolutions arabes pour ne pas saluer son engagement aux côtés du peuple libyen et son action décisive pour obtenir un mandat de l'ONU. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Certains relèveront que cette implication est destinée à faire oublier vos accointances passées avec Kadhafi. D'autres souligneront que des arrière-pensées nationales surplombent la communication élyséenne. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.) Sûrement, mais l'essentiel aujourd'hui n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

...s devons partager ce moment où l'idée de la liberté gagne de nouveaux territoires. Notre vision stratégique doit nous conduire à accompagner le monde arabe dans la mise en oeuvre des principes que nous croyons universels. Cela passe, aujourd'hui, par la protection de populations qui, sans l'intervention internationale, seraient promises à la barbarie. Cela passera, demain, par l'aide à tous les peuples libérés pour consolider la démocratie, en favorisant leur développement économique, en assurant une coopération avec des partenaires qui ne veulent plus être traités comme de simples obligés. Nous devons soutenir un processus qui peut permettre l'émergence d'États de droit qui, tout en préservant la liberté de conscience, séparent le temporel du spirituel. (« Ah ! » sur plusieurs bancs du group...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...la légitimité d'une action de ce type. Oui, cette intervention est légitime. Elle n'est pas le résultat d'une initiative désordonnée ou individuelle. Elle est le fruit d'un long travail de persuasion diplomatique. La France, depuis plus de dix jours, est en pointe sur le dossier libyen, et ce depuis que le pouvoir de Kadhafi a repris militairement les choses en main et s'attaque violemment à son peuple. Avec persévérance, la France a poursuivi son travail diplomatique à tous les niveaux : en bilatéral, avec les Anglais dont je salue la mobilisation sur ce sujet majeur ; au niveau européen ; au sein du Conseil de sécurité de l'ONU ou du G8.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...e bombardements ciblés visant la défense antiaérienne, des bunkers de commandement ou des bases d'appui. L'espace aérien libyen est d'ores et déjà sous le contrôle de la coalition internationale. À ce jour, les objectifs de la résolution sont clairs : il ne s'agit pas de choisir leur avenir à la place des Libyens. Le Président de la République a réaffirmé « sa détermination totale à permettre au peuple libyen de choisir lui-même son destin ». Il ne s'agit pas de déployer en Libye nos armées pour une intervention longue. Il ne s'agit pas d'entrer dans un conflit d'occupation à long terme. La résolution 1973 de l'ONU exclut tout déploiement au sol. Bien sûr, nous sommes beaucoup à souhaiter le départ de Kadhafi du pouvoir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...côtés des forces engagées sur le terrain. Nous voulons vous dire notre fierté de voir la France assumer ses valeurs de liberté et de démocratie, ses valeurs de dignité et de respect. Bien sûr, ce n'est jamais le coeur léger que l'on prend la décision d'une intervention militaire, mais il était du devoir de la France et de la communauté internationale d'assumer leurs responsabilités vis-à-vis des peuples arabes épris de liberté. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.- « Laborieux ! Très laborieux ! » sur les bancs du groupe SRC.) )

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Muzeau :

...ote a eu lieu sur l'opportunité d'entrer en guerre avec la Libye, ici, dans notre belle démocratie, on ne donne que quelques minutes de temps de parole à la représentation nationale pour s'exprimer. Que penser d'une telle parodie de consultation démocratique, alors que notre pays est déjà entré en guerre ? Ce débat est néanmoins l'occasion pour nous d'exprimer à nouveau notre solidarité avec les peuples arabes en lutte, et plus particulièrement avec le peuple libyen, mus par un souffle de libération aussi profond que légitime. Cette solidarité avec le peuple libyen ne saurait pour autant annihiler tout esprit critique à l'endroit du comportement de notre propre pouvoir exécutif, dont les choix diplomatiques sont illisibles, contradictoires, et aboutissent in fine à altérer notre crédibilité int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Muzeau :

... avec certitude de ce Conseil transitoire libyen, c'est que son président est un ancien ministre de la justice de Kadhafi, que son chef d'état-major est un ancien ministre de l'intérieur, que d'autres de ses membres enfin préfèrent conserver l'anonymat. N'aurait-il pas été préférable, dans ces conditions, que notre pays prenne plus de précautions ou, en tout cas, qu'il ne décide pas à la place du peuple libyen qui était en mesure de le représenter ? Notre politique étrangère met aussi et surtout en évidence l'existence de deux poids et deux mesures en matière de droit d'ingérence. Nos dirigeants ont en effet fait valoir le principe de non-ingérence pour justifier de leur silence assourdissant et de leur immobilisme lors du soulèvement du peuple tunisien, une non-ingérence d'autant plus justifié...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Muzeau :

Il fallait vous poser la question avant. Nous sommes intransigeants quand il s'agit de condamner le régime libyen qui réprime son peuple. Nous jugeons à cet égard que les sanctions votées par l'ONU sont légitimes. Mais, contrairement à vous, nous n'avons jamais changé d'avis sur un dictateur sanguinaire comme Kadhafi. Et nous conserverons cette même opinion demain, quand bien même la majorité nous promettrait, la main sur le coeur, que l'homme serait devenu à nouveau fréquentable et qu'il pourrait sauver notre pays en crise. Nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Muzeau :

...cours à des bombardements qui, immanquablement, feront des victimes civiles. Il n'y a pas de guerre propre : plus personne ne peut croire au mythe des frappes chirurgicales et à celui de la guerre sans victimes, en direct à la télévision. La France a mis le doigt dans l'engrenage : si l'option choisie nous conduit à un tel enlisement, elle devra porter la responsabilité de l'échec, tant devant le peuple libyen que devant le peuple français. La légèreté dénoncée par les nations étrangères, au premier rang desquelles l'Allemagne, l'Inde, la Russie ou le Brésil, nous conduit à nous interroger sur les objectifs réellement poursuivis, alors que tant de questions essentielles restent aujourd'hui sans réponse. Monsieur le Premier ministre, quelles sont les capacités de frappe de Kadhafi ? Est-il envis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre d'État, messieurs les ministres, mes chers collègues, nous avons tous vu les images insoutenables filmées à Benghazi : il était fait recours aux armes pour tenter de mater les aspirations du peuple libyen qui, après plusieurs décennies de servitude, n'aspirait qu'à la démocratie et à la liberté. Il s'agissait ainsi, pour reprendre les propres mots de Kadhafi, de « purger la Libye, ville par ville et maison par maison », ainsi que d'« exterminer », purement et simplement, les leaders du Conseil national de transition constitué quelques jours plus tôt. La communauté internationale ne pouvait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

... ont engagé par-delà nos frontières, au service de la liberté, la vie d'hommes et de femmes qui ont fait le choix du métier des armes et qui méritent la solidarité et le soutien de la nation tout entière. (Applaudissements sur les bancs du groupe NC et sur de nombreux bancs du groupe UMP.) Depuis plusieurs mois, nous sommes les témoins de ce qui s'apparente désormais à un véritable printemps des peuples sur la rive sud de la Méditerranée. Ces événements résonnent pour nombre d'entre nous comme un écho au formidable vent de liberté qui soufflait voici plus de vingt ans sur l'Est de notre continent. Nul n'avait pu anticiper ou prédire le mouvement en cours, nul n'avait su lire sa force et sa profondeur. Il a ébranlé nos certitudes que, sur ce rivage de la Méditerranée, les régimes autoritaires et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

... ne manquerait pas de retourner contre la coalition une opinion qui lui est aujourd'hui favorable. La conduite d'une telle opération implique donc et j'ai confiance dans le Gouvernement de la mesure, de la précision, de la précaution. Nous savons que cette opération est susceptible de s'installer dans la durée ; nous devons avoir le courage de le dire et nous y préparer, afin de permettre au peuple libyen d'accéder à la liberté. Monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, je veux, en conclusion, vous assurer et je pèse mes mots de la confiance et du soutien du groupe Nouveau Centre dans la conduite de ces opérations difficiles mais tragiquement nécessaires. (Applaudissements sur les bancs du groupe NC.) La France, c'est son honneur, à décidé de répondre aux appels à l'aide ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Bayrou :

...nt, que devons-nous dire pour essayer d'y voir clair et de dégager une ligne d'action pour la France ? Première affirmation : l'action diplomatique de la France a été bien conduite. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Notre pays a été à l'initiative ; il a pu obtenir une résolution qui, pour une fois, disait quelque chose de précis portant sur la menace que Kadhafi faisait peser sur son peuple, sur la zone d'exclusion aérienne et sur la défense de Benghazi. Nous sommes allés assez vite pour intervenir avant que les troupes de Kadhafi n'atteignent Benghazi, ce qui aurait créé l'irrémédiable. Ce faisant, la France a retrouvé un rôle, une capacité, une mobilité conformes à son statut de puissance diplomatique. Il faut le mettre au crédit du Président de la République, du Gouvernement et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRenaud Muselier, suppléant M :

... en 2005. Ainsi, dès le 26 février, le Conseil de sécurité de l'ONU adoptait à l'unanimité une résolution prévoyant des sanctions sévères, ainsi que la saisine de la Cour pénale internationale. Dans la foulée, la Libye était suspendue du Conseil des droits de l'homme et de la Ligue arabe, mesures là encore inédites, traduisant la profonde réprobation des agissements du colonel Kadhafi contre son peuple. Le 17 mars, à l'initiative de la France et de la Grande-Bretagne, la résolution 1973 de l'ONU est adoptée. La France peut s'honorer d'avoir mobilisé et convaincu ses partenaires de l'impérieuse nécessité d'intervenir en Libye pour appuyer une rébellion démocratique interne qui, à défaut, aurait été noyée dans le sang. Comme nous avions salué, en 2003, le discours de la France à l'ONU lors du r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre des affaires étrangères, monsieur le ministre de la défense, en votant, jeudi, la résolution 1973, l'ONU a autorisé la France à avoir recours à la force pour mettre fin aux exactions du gouvernement libyen contre son peuple. L'accord qui a pu être dégagé au Conseil de sécurité doit beaucoup à la force de conviction du Président de la République et du ministre des affaires étrangères. Je tiens à rendre tout particulièrement hommage à Nicolas Sarkozy et à Alain Juppé pour leur détermination et pour l'image positive qu'ils ont donnée de la France aux yeux de la communauté internationale. (Applaudissements sur plusieur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...on militaire se traduise par une partition de la Libye n'est pas à exclure totalement. Qu'il me soit permis de souligner que nous ne devrons pas perdre de vue notre objectif ultime, qui est de conduire à un règlement politique du conflit interne en Libye. Le renversement du colonel Kadhafi ne saurait constituer un objectif en soi. La réaffirmation de notre volonté de respecter la souveraineté du peuple libyen doit être constante. Nous devons convaincre la communauté internationale notamment ses éléments les plus réticents que notre action n'a pas pour vocation d'aller au-delà de notre « devoir de protéger » un peuple dont la population civile fait l'objet d'exactions de la part d'un régime qui a toujours refusé de reconnaître les règles fondant la vie internationale. Il nous faudra égaleme...