Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "alimentation"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine, rapporteur :

...de nos concitoyens ont unexcès pondéral ! Avant la fin de la décennie, plus de la moitié des Français seront en situation de surpoids, tant se propage rapidement cette épidémie d'obésité et de diabète. Cette situation est le fruit d'une tendance de long terme : la hausse du nombre de personnes concernées est de 13,1 % par rapport aux résultats des études précédemment menées en 2006. La mauvaise alimentation, avec une prépondérance d'aliments gras, sucrés et salés en est évidemment la cause principale. Ainsi, une étude datant de 2007 a mis en évidence le fait qu'en France, près de 47 % des adultes et 23 % des enfants ont des apports journaliers en sel dépassant les huit grammes par jour alors que les besoins quotidiens sont compris entre un et deux grammes. Ajoutons à cela que la consommation excessi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnny Poursinoff :

Madame la présidente monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, je voudrais saluer l'initiative de nos collègues socialistes. En effet, améliorer l'étiquetage nutritionnel est un impératif de santé publique. Notre société fait face à une urgence sanitaire, avec 60 000 nouveaux cas d'obésité chaque année. Hypertension, diabète, cancer : une alimentation déséquilibrée peut avoir des conséquences très graves, et ce dès la petite enfance. Nous en connaissons la cause principale : ce qu'on l'appelle la malbouffe, trop riche en sel, en sucre, en graisses. Que constatons-nous ? Dans nos pays développés, l'obésité et la pauvreté sont étroitement liées. Une enquête menée par la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Grommerch :

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, je voudrais rappeler à M. Touraine, comme l'a fait M. Lefebvre, que le Gouvernement et la majorité sont très attachés à la lutte contre l'obésité, les troubles nutritionnels et la qualité de l'alimentation. Ces enjeux majeurs constituent une priorité de notre action. La France est en effet un pays précurseur dans la prévention de l'émergence des maladies chroniques liées à une mauvaise hygiène alimentaire. Dans le cadre du premier programme national nutrition santé entre 2001 et 2006, de nombreuses actions ont été engagées pour améliorer le comportement alimentaire, prévenir les troubles nutrition...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Dumas :

...ion, c'est parce qu'elle mettra au grand jour des pratiques peu recommandables. En revanche, ceux qui font des efforts pour produire des aliments de qualité auront enfin la possibilité de prouver leurs bonnes pratiques et de mettre en avant leurs efforts. À l'heure où la gastronomie française vient d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco, voter cette loi, c'est aller vers une meilleure alimentation pour tous. Un tel étiquetage ne peut qu'être un atout supplémentaire pour les ventes. Le succès et le développement des filières bio prouvent que nos concitoyens sont sensibles à la qualité de leur alimentation. Les agriculteurs font de plus en plus d'efforts pour produire avec toujours moins de pesticides et moins d'engrais, alors que les industriels, eux, font tout pour réduire les coûts de pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Dumas :

Parce que cette proposition de loi permettrait une meilleure information des consommateurs et qu'elle obligerait les industriels à améliorer la qualité de leurs produits, parce qu'il s'agit de faire un pas de plus vers une alimentation plus saine, de lutter contre une nourriture de mauvaise qualité, d'épargner des dépenses supplémentaires à l'assurance maladie et, enfin, parce qu'il ne s'agit pas ici de politique, mais de santé publique, je vous demande instamment de voter pour cette proposition de loi sur l'étiquetage nutritionnel. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

...es normes de production plus drastiques. Les causes profondes de l'obésité résident en fait avant tout dans le caractère sédentaire de nos modes de vie et le développement de ce qu'il convient d'appeler la malbouffe. Lorsqu'il fait ses courses, le consommateur regarde d'abord le prix avant même de s'intéresser, le cas échéant, aux apports nutritionnels du produit. Pouvoir d'achat et qualité de l'alimentation sont indéniablement liés. Une récente étude de l'Institut de veille sanitaire, qui date de mai 2009, montre clairement que les enfants de milieux défavorisés consomment moins de fruits et de légumes que les autres. Une étude de l'INSEE confirme, elle, que les phénomènes d'obésité infantile sont dramatiquement plus développés dans les classes populaires. Plus le pouvoir d'achat des familles est fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Calméjane :

...sur les emballages des produits alimentaires afin de permettre aux consommateurs de disposer de toutes les informations nécessaires pour choisir des produits sains, devient une préoccupation de notre Parlement national, mais également du Parlement européen. Phénomène de mode ou réelle nécessité ? La santé des Français, la lutte contre les troubles nutritionnels, contre l'obésité, la qualité de l'alimentation constituent une priorité de l'action de la majorité et du Gouvernement, matérialisée clairement par le Programme national Nutrition Santé le premier et le second , auxquels s'ajoute le plan de lutte spécifique contre l'obésité lancé en mai 2010. Il est évident que les objectifs de ce texte sont louables, défendables et, surtout, partagés. Sur le fond, rien, du moins dans une première approche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Le Loch :

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le rapport entre la qualité de l'alimentation et la santé n'est plus à démontrer. Le président de la République lui-même a présenté un plan triennal de renforcement de la lutte contre l'obésité, et on l'a rappelé tout à l'heure M. le ministre de la santé a déclaré le mois dernier que l'obésité constituait plus que jamais une priorité de la politique de santé publique. Il est donc temps d'agir. De fait, la qualité de l'alimentation est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Le Guen :

...e l'épidémie américaine. Cela entraînera de très graves conséquences médicales et sanitaires. Au-delà de l'obésité, on peut évoquer, à propos de la consommation de sel, le problème de l'hypertension artérielle ou, à propos des pesticides, celui de l'environnement cancérigène. On a déjà rappelé tout cela afin de montrer que l'on ne peut attendre du seul marché qu'il garantisse la qualité de notre alimentation et la santé de notre population. C'est là la première de vos contradictions, monsieur le secrétaire d'État. Si le marché n'y suffit pas, il faut bien intervenir par le biais de la régulation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Le Guen :

...it pour prévenir l'obésité. Certes, on a oeuvré en faveur de sa prise en charge des soins aux personnes obèses, de la recherche. Mais, je le répète, en matière de prévention, rien n'a été fait sous le mandat de M. Sarkozy. Soyons très clairs : sur toutes les questions de santé publique sans exception l'alcool, le tabac, les questions touchant à la santé environnementale et singulièrement à l'alimentation , les arbitrages rendus par cette majorité ont été négatifs. Parlons par exemple de l'interdiction de la publicité pour les produits alimentaires dans les programmes télévisés destinés aux enfants. La profession s'est presque unanimement engagée ; mais votre gouvernement refuse de s'aligner sur cette majorité de professionnels, qui va pourtant dans le bon sens, en interdisant ces publicités. V...