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Interventions sur "lisbonne"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, ministre de la défense et des anciens combattants, mes chers collègues, le sommet de l'OTAN qui s'est tenu à Lisbonne les 19 et 20 novembre derniers marque une étape importante pour notre politique de défense. En effet, il a été l'occasion pour les vingt-huit chefs d'État et de gouvernement de l'Alliance d'adopter un nouveau concept stratégique, d'annoncer une stratégie de transition en Afghanistan et de relancer la coopération entre l'OTAN et la Russie. Le nouveau concept stratégique de l'Alliance permet aux a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...a nous donnent une obligation morale, celle de lutter contre le terrorisme, y compris et surtout en Afghanistan. Aujourd'hui, le peuple afghan reconnaît l'apport de la communauté internationale, même si la population afghane a souvent une attitude de défiance face aux puissances étrangères. Sur la défense antimissile, je note deux aspects qui me semblent très positifs dans les décisions prises à Lisbonne. D'une part, les membres de l'OTAN, partageant le même constat sur les futures menaces balistiques, ont décidé de développer une capacité de défense antimissile. D'autre part, la Russie, qui avait pu craindre que cette défense ne soit tournée contre elle, a pu être rassurée sur les intentions des alliés, notamment sur leur volonté de coopération avec elle. C'est pourquoi le Président russe a anno...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, le récent sommet de l'Alliance atlantique à Lisbonne a, en particulier, permis d'actualiser le concept stratégique de l'OTAN. La France ne peut que se féliciter des conclusions adoptées, conformes à ses ambitions en matière de dissuasion nucléaire et de développement d'une défense anti-missiles adaptée aux menaces. De la même manière, les engagements répétés du secrétaire général de l'OTAN en faveur d'une réforme de grande ampleur du fonctionnemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...elle que la Russie a menée dans le Caucase du Nord, et le partenariat stratégique que nous devons construire avec les Russes suppose le respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie. Nous ne pouvons que souhaiter un apaisement dans le Caucase, déjà durement affecté par les violences de toutes sortes, et des solutions pacifiques doivent être apportées aux problèmes de la région. Le sommet de Lisbonne nous invite donc à la mise au point d'un partenariat stratégique vigilant avec la Russie. Nous ne pouvons que nous féliciter de cette perspective, qui sert les intérêts de l'Europe et de la France. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...ions du monde menacent la « famille occidentale ». À l'abri de la sanction populaire, la France a donc rejoint pleinement, après quatre décennies d' « exception française », une organisation qui s'élargit géographiquement, qui multiplie ses missions, sans qu'il y ait eu de réflexion globale, et ce dans le but de préserver, nous dit-on, les intérêts du monde occidental. À cet égard, le sommet de Lisbonne, des 19 et 20 novembre 2010, qualifié comme « un des plus importants dans l'histoire de l'organisation », est révélateur. Il témoigne du fait que l'Alliance est en perte de vitesse et cherche, tant bien que mal, des justifications à son existence. L'OTAN s'est ainsi attelée à désigner de « nouvelles menaces » cyber-attaques, piraterie internationale, terrorisme et à apporter des justificatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

... à plus de 8 %. Une question se pose : pouvons-nous descendre plus bas ? Très objectivement, je ne le crois pas. Ce serait irresponsable. Tout en étant convaincu qu'il faut agir parfois différemment et, en tout état de cause, dépenser mieux faute de pouvoir dépenser plus. Quelques jours après la réunion à Bruxelles du comité militaire de l'Alliance et quelques mois après le sommet historique de Lisbonne, le débat d'aujourd'hui nous donne l'occasion d'évoquer l'OTAN, mais également les orientations données à nos forces armées. À l'heure du choc des civilisations,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...tégique comme « la sauvegarde de la liberté et de la sécurité de ses membres », l'Alliance a su évoluer pour s'adapter aux différentes menaces de notre temps. J'aborderai successivement quatre points au nom du groupe Nouveau Centre : le nouveau concept stratégique ; le dialogue avec la Russie ; notre stratégie en Afghanistan ; la politique nationale de défense. Issu des discussions du sommet de Lisbonne de novembre 2010, le nouveau concept stratégique, adopté par les chefs d'État et de gouvernement, remplace le précédent qui datait de 1999. Il a pour sous-titre « un engagement actif, une défense moderne ». Il ouvre sans nul doute une ère nouvelle pour l'OTAN. L'accent est mis sur les nouvelles menaces et notamment sur les attaques dirigées contre le cyberespace qui se multiplient aujourd'hui. A...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

... l'unanimité. Notre dissuasion nucléaire demeure strictement nationale, et aucun contingent ne sera placé de manière permanente sous commandement allié en temps de paix. L'Europe se retrouve plus forte au sein de l'Alliance par la nomination de généraux français à la tête du commandement suprême allié de la transformation à Norfolk et à celle du commandement de l'état-major de force interarmées à Lisbonne. Cela clarifie notre position entre la défense européenne et le lien transatlantique. La France démontre que nous avons besoin à la fois de l'Alliance atlantique et de l'Europe de la défense, car elles sont complémentaires. Enfin, le Président de la République insiste sur la nécessité de rénover le concept stratégique de l'OTAN afin « de disposer d'une stratégie pour le XXIe siècle, et pas pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

...s, malheureusement, plutôt deux ans après, et nous allons le faire, même très rapidement, à l'occasion de cette séance. Toutefois, il faudrait prendre l'habitude, si on le peut, de tenir ses engagements, car cela éviterait ce sentiment de décalage. Nous avons le même sentiment de décalage, quels que soient les bancs sur lesquels nous siégeons, par rapport à l'importante réunion qui s'est tenue à Lisbonne, au mois de novembre. Sans doute est-il fort intéressant de parler aujourd'hui de ce qui s'est décidé à Lisbonne, mais il aurait été encore plus intéressant de pouvoir intervenir juste après sur ce sujet ; même chose en ce qui concerne l'Afghanistan. Le décalage dont je parle est celui qui existe entre les grandes décisions prises par le pouvoir d'État et le rôle que nous devons avoir ici, en qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

...s un cadre européen. Mais chacun ici et vous êtes tous des spécialistes connaît les limites de l'exercice, pas seulement les limites budgétaires, mais également les limites liées au fait qu'un seul pays, en l'occurrence la Grande-Bretagne fait blocage. Malheureusement, cette agence ne joue pas le rôle qu'elle devrait jouer. Pour ce qui est de la coopération structurée permanente du traité de Lisbonne, qui devait permettre à certains États d'aller plus loin dans le domaine des capacités militaires au sein de l'Union européenne, on ne peut malheureusement que constater le désintérêt à l'égard de cet outil. Certains feront valoir l'accord de Londres, mais là, il y a deux interprétations, monsieur le ministre d'État. Certes, il y a des dispositions positives dans ces deux actes. Pour certains, c'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

...uclier et le glaive, mais ce sont les mêmes qui décident dans les deux cas. Alors que là, la dissuasion c'est la France et, si je suis bien informé, elle ne serait pas nécessairement le bouclier. D'où le problème politico-stratégique fondamental que pose cette affaire, et qui, malheureusement, a été tranché à la légère. J'en viens au troisième aspect qui concerne l'Afghanistan. Lors du sommet de Lisbonne, un certain nombre de dispositions ont été prises concernant ce pays. Pour avoir interrogé des correspondants ou des amis américains, je peux dire que, même chez eux, l'interprétation à donner du contenu des actes de la conférence de Lisbonne est sujette à caution. Je crois d'ailleurs que le vice-président Biden a été obligé de rectifier quelques jours plus tard l'interprétation qui avait été do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

... et donc de se réapproprier son avenir par son autonomie stratégique, elle ne sera qu'un nain politique, au service de l'idée la plus naïve qui soit : celle d'influencer par allégeance l'administration américaine. Deuxièmement, le déséquilibre des forces est flagrant. Le budget militaire des États-Unis représente 45 % des dépenses mondiales. L'adoption du nouveau concept stratégique de l'OTAN, à Lisbonne, a eu lieu au moment où la crise du système accroît les tensions et la fuite en avant dans la course aux armements, au seul profit du complexe militaro-industriel, dont la base se trouve aux États-Unis même. En 2009, 1 531 milliards de dollars ont été dépensés en armements dans le monde, soit une augmentation de 50 % par rapport à 2000. Or une infime partie de ces moyens suffirait à répondre aux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Beaudouin :

...jà infondées. Certains redoutaient d'abord une France à l'influence diluée, noyée au milieu de vingt-sept autres États membres, incapable de faire entendre sa voix face aux États-Unis. Or, il faut le rappeler, le retour de la France au sein de l'OTAN s'est fait par la grande porte. En témoignent, pour les plus symboliques, les nominations du général Stoltz au commandement interarmées de l'OTAN à Lisbonne et du général Abrial à la tête du commandement allié Transformation, l'un des deux commandements stratégiques de l'OTAN. Ce dernier poste revêtait une importance toute particulière, à l'heure où s'élaborait la réflexion sur le nouveau concept stratégique de l'OTAN, nous l'avons vu à Lisbonne. Notre pays dispose donc désormais d'une capacité réelle à peser sur les orientations de l'Alliance. Autr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Garrigue :

...as les nôtres. Le retour de la France dans l'OTAN en 2009 avait, quant à lui, officiellement pour principale justification le renforcement de la défense européenne. C'est au regard de ces trois enjeux que doit être appréciée, aujourd'hui, la question de notre présence au sein de ce commandement intégré. D'abord, préservons-nous toujours l'autonomie de notre propre défense ? Le récent sommet de Lisbonne avait principalement pour objet la définition d'un concept stratégique de l'OTAN qui, à force de vouloir être consensuel, finit par ne plus rien avoir de conceptuel. Cela ne serait pas gênant si notre politique avait eu ces dernières années plus de lisibilité, et pour tout dire, plus de caractère. Cependant il y a une réserve qui concerne les défenses antimissiles sujet sur lequel se pose dès au...