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Interventions sur "allié"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...e les 19 et 20 novembre derniers marque une étape importante pour notre politique de défense. En effet, il a été l'occasion pour les vingt-huit chefs d'État et de gouvernement de l'Alliance d'adopter un nouveau concept stratégique, d'annoncer une stratégie de transition en Afghanistan et de relancer la coopération entre l'OTAN et la Russie. Le nouveau concept stratégique de l'Alliance permet aux alliés de s'adapter à un contexte stratégique qui a beaucoup évolué depuis celui qui avait été adopté en 1999. Je pense notamment au développement du terrorisme, de la piraterie et des cyberattaques. Ces menaces nouvelles représentent un défi considérable, ne serait-ce que parce qu'elles impliquent une action renforcée du renseignement, ce qui passe par un rapprochement entre les alliés et donc un deg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Il conviendra de veiller à ce que cette complémentarité soit préservée. Notre engagement auprès de l'OTAN se comprend comme un parallèle à l'engagement au service de l'Europe. Ne négligeons pas l'un au risque d'affaiblir l'autre. Nos alliés nous ont souvent objecté que nos propositions de développement de la défense européenne n'étaient pas assez crédibles du fait que nous étions sortis de l'organisation militaire intégrée. Dorénavant, il n'y a plus aucun doute sur la cohérence de notre politique visant à développer le pilier européen de l'Alliance. La France peut aujourd'hui se montrer plus ambitieuse que par le passé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

pour entraîner ses partenaires européens dans la construction d'une défense européenne qui donnerait tout son sens à notre union politique. Permettez-moi, monsieur le ministre d'État, d'attirer votre attention sur un second point, qui porte sur la nécessité de préserver notre influence au sein de l'Alliance. La France a pu obtenir en 2009 deux grands commandements alliés. Il nous faudra veiller à ce que nos idées et notre vision des choses puissent prévaloir dans les années à venir. Par ailleurs, à l'occasion du sommet, les vingt-huit membres de l'OTAN et leurs alliés ont officiellement annoncé le retrait progressif des forces armées présentes en Afghanistan, ainsi que le lancement du processus de transfert des responsabilités à la police et à l'armée afghanes....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...aut se féliciter, en est une confirmation éclatante. Jusqu'où cette relation peut-elle aller ? Des voix s'élèvent, y compris en Russie, pour demander l'intégration de ce pays dans l'OTAN. Le défi n'est pas encore l'adhésion de la Russie, me semble-t-il, mais un changement de perception, déjà amorcé dans certains États, comme la Pologne, l'Ukraine ou l'Estonie. L'ancien adversaire peut devenir un allié reconnu par tous. Pour ce faire, il faut être réaliste, et identifier les domaines précis dans lesquels la coopération entre la Russie et l'OTAN peut être la plus porteuse. Le président Medvedev suggère de renouveler les traités de sécurité sur le continent européen. Cette proposition va dans le bon sens, mais elle mériterait d'être précisée. Le domaine dans lequel une action commune avec la Ru...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...ce. L'OTAN s'est ainsi attelée à désigner de « nouvelles menaces » cyber-attaques, piraterie internationale, terrorisme et à apporter des justifications à l'engagement en Afghanistan. Depuis dix ans, l'OTAN ne parvient pas à endiguer les actions des Talibans. Elle a entériné le « processus de transition » qui commencera en 2011 et devrait conduire à la fin des missions de combat des troupes alliées en 2014. Ce n'est pas le retrait des troupes. L'accord obtenu par le président afghan Hamid Karzaï et le secrétaire général de l'OTAN sur « le maintien d'une présence à long terme après 2014 » est particulièrement inquiétant : aucune précision n'est apportée sur le type de présence envisagée, ni sur sa raison ni sur sa durée. Les États-Unis continuent de décider seuls, en fonction de leurs in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...vènement d'un nouveau schéma. Peut-être, monsieur le ministre d'État, pourriez-vous informer la représentation nationale sur la mise en oeuvre de cette réforme de l'OTAN en termes de coût de l'administration et de la bureaucratie. Qu'en est-il, par exemple, des quatorze agences, concernant près de 8 000 personnes, qui oeuvrent pour le compte de l'OTAN ? Concernant le dialogue avec la Russie, les alliés ne doivent pas refuser de discuter avec d'autres partenaires pour des raisons historiques ou idéologiques. Je pense en particulier à la grande Russie qui, qu'on le veuille ou non, est une grande puissance européenne dont nous ne devons pas nous détourner. Je tiens, au nom du groupe Nouveau Centre et apparentés, à me féliciter de la signature, il y a quelques jours, à Saint-Nazaire, d'un accord ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

...ts de cette saga. Après le retour au pouvoir de Charles de Gaulle, une crise s'ouvre entre la France, les États-Unis et le Royaume-Uni au sujet de l'OTAN, qui culmine en 1966 avec l'annonce du retrait de la France du commandement intégré. L'opposition socialiste dépose alors une motion de censure contre le gouvernement Pompidou, défendue par Guy Mollet. Maurice Faure déclare : « si chacun de nos alliés se comportait comme vous le faites et prenait les décisions que vous venez de décréter, cela ne signifierait rien d'autre que le retrait de toutes les forces américaines du continent européen. » Il faudra ensuite attendre la guerre du Golfe pour assister à un embryon de rapprochement franco-américain. Le Président François Mitterrand amorce des négociations avec l'OTAN, mais elles échouent. En...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

...it. Ce n'est donc pas par une présence militaire sous sa forme actuelle, de quelque courage qu'elle témoigne, que nous y parviendrons. Car cette méthode nous amènera soit à maintenir nos forces sur place, ce qui montre son absence d'intérêt, soit à les retirer, mais dans des conditions extrêmement risquées. Quant à la démocratie, on nous explique que c'est par un accord avec M. Karzaï, lui-même allié à des talibans modérés concept qui reste à définir , que nous pourrons réaliser notre idéal. Ce n'est malheureusement pas le cas. En étudiant, à la lumière des discours de M. Obama, notamment, la stratégie adoptée, on ne peut pas ne pas avoir de doutes. Il s'agirait d'établir une sorte de protectorat à partir du Pakistan, de nouer un accord avec certains talibans et d'être en mesure de contrô...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

... et l'Inde, ce projet n'a absolument aucun sens. Quant à conclure un accord solide avec M. Karzaï et une partie au moins de ceux que l'on appelle les insurgés, chacun reconnaîtra que c'est extrêmement difficile. Voici donc ce que nous demandons. D'abord, que l'on se fixer pour objectif le retrait militaire, par un engagement rapide. Ensuite, que l'on procède à ce retrait en concertation avec nos alliés, et, si possible, avec les pays voisins, même si l'on sait combien cela est difficile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Beaudouin :

De plus, la guerre du Golfe avait déjà révélé que des divergences doctrinales ou une interopérabilité insuffisante avec nos alliés pouvait mettre en péril la vie de nos soldats. Le sommet de Strasbourg-Kehl a donc su tirer toutes les conséquences de ces constats, répondant ainsi au voeu de la majorité de nos armées. L'Alliance atlantique constitue aujourd'hui le cadre de plusieurs de nos opérations extérieures. Je vais les évoquer rapidement. Ce sera aussi pour moi une manière de rendre un hommage fort à nos soldats qui y ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Garrigue :

...de caractère. Cependant il y a une réserve qui concerne les défenses antimissiles sujet sur lequel se pose dès aujourd'hui les vraies questions. La première est celle de la compatibilité avec la dissuasion, car ni le territoire sanctuarisé ni les intérêts vitaux n'y ont la même définition. Il s'agit ensuite, de celle de la chaîne de commandement où la place respective des États-Unis et de leurs alliés n'est toujours pas clarifiée. Enfin, pourquoi ne pas avoir fait de ce système une ambition purement européenne qui nous aurait permis de définir un concept commun, éventuellement élargi à nos voisins, et de projeter tant pour notre recherche que pour notre industrie une nouvelle frontière technologique ? Par ailleurs éviterons-nous ainsi de nous laisser entraîner dans des conflits qui ne seraie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...ir globalement et pour la France, alors même que notre retour dans certaines instances de l'OTAN est l'occasion de coûts supplémentaires. Une meilleure définition de la relation entre l'Union européenne et l'OTAN peut être l'occasion, là encore, d'une meilleure optimisation des moyens. Enfin, il faut répondre aux nouveaux enjeux. C'est ce que vous avez fait, monsieur le ministre d'État, avec nos alliés, les 19 et 20 novembre derniers, en définissant un nouveau concept stratégique de l'OTAN. De nouveaux sujets sont abordés. Il faut leur donner toute leur chair et les partager avec nos concitoyens. Je pense à la cyberdéfense et à la cyberattaque. Il est important d'expliquer de quoi il s'agit et d'en préciser les enjeux. En tant que président du groupe d'amitié France-Fédération de Russie, j'ai...