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Les amendements de Daniel Goldberg pour ce dossier

8 interventions trouvées.

Monsieur le ministre, comme vous le pouvez le constater, de nombreux élus de Seine-Saint-Denis et des quartiers populaires plus généralement, interviennent dans ce débat, tant les attentes sont nombreuses et tant est profond le sentiment de sérieux qui nous anime, les uns et les autres, pour aborder ce sujet. Je formulerai plusieurs remarques....

Nous devons cesser les coups de menton, les gesticulations. Tenons-nous en là. Nos quartiers n'en peuvent plus d'être montrés du doigt. Cela exacerbe les tensions et ne règle rien sur la durée. Il ne faut pas jouer avec une question qui fait souffrir trop d'habitants dans nos villes. La deuxième remarque que je voulais formuler est qu'il peut ...

Pour que ce consensus républicain soit possible et existe vraiment, il faut que la responsabilité soit effective et le respect de la parole donnée soit au rendez-vous. Pour cela, il ne sert à rien d'asséner, notamment au sein des réunions de conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance, des informations selon lesquelles les c...

Indépendamment de l'utilité ou non, nous sommes dans une situation que je qualifierai du « tout vidéosurveillance », et non pas de la vidéosurveillance. Il s'agit pour l'État d'une sécurité low cost.

Elle est de moindre coût pour l'État, puisqu'elle substitue la technologie à la police de proximité, elle est à moindre coût car elle fait prendre en charge sa mise en place par les municipalités. Aucune étude sérieuse n'a permis de vérifier l'utilité du dispositif pour améliorer la prévention et éviter le passage à l'acte. En revanche il fa...

Nous disons donc que le « tout vidéosurveillance » n'est pas la solution. C'est votre politique et, de plus, vous la faites assumer par les collectivités territoriales.

Je viens de le démontrer, cher collègue. De plus, selon nous, cela ne règle rien durablement. Ce n'est pas en pointant une caméra à un endroit que l'on réglera le problème de l'insécurité dans nos quartiers.

J'affirme, pour conclure, que nous avons besoin, particulièrement dans mon département de Seine-Saint-Denis, d'une présence humaine plus nombreuse et plus encore dans les quartiers populaires qu'ailleurs, d'une présence humaine de proximité, de quartier, de territoire appelez-la comme vous le souhaitez , d'une présence humaine plus nombreuse...