Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions en hémicycle de Brigitte Barèges


139 interventions trouvées.

Je m'exprimerai aussi en tant que maire. Dans ma commune, j'ai mis en application les obligations légales, mais j'ai parallèlement permis aux professionnels de continuer à faire des photographies d'état-civil afin que la concurrence « légale » ne les pénalise pas trop sur le plan financier. Je propose donc de figer la situation actuelle au 1er...

Peut-être s'agit-il d'une question de principe, mais on ne peut méconnaître cette fonction des caméras de vidéoprotection. À Montauban, la municipalité a installé, à ses frais, des écrans reliés aux caméras de vidéoprotection dans le commissariat de police, et je puis vous dire que la police nationale est enchantée de cette coordination, qui lu...

Monsieur le ministre, dans un souci de compromis, qui est une de mes qualités dominantes, je vais retirer cet amendement, mais je considère que le texte ne reflétera pas la réalité. (L'amendement n° 219 est retiré.)

Je ne comprends pas ce débat. Faites confiance aux juges ! Le texte précise les conditions dans lesquelles le délit est rempli, avec notamment l'élément intentionnel, comme dans tous les délits. C'est aux magistrats d'apprécier si, dans le cas d'espèce que vous évoquez, le délit est constitué. M. Valax n'a pas besoin de se lancer dans une démon...

Je pense qu'il est satisfait par le vote de l'amendement n° 3 de Mme de La Raudière. Je le retire donc, monsieur le président. (L'amendement n° 46 est retiré.) (L'article 2, amendé, est adopté.)

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, j'ai entendu tout à l'heure du côté gauche de l'hémicycle beaucoup de propos excessifs, beaucoup d'anathèmes et même des injures M. Mamère est parti, nous pouvons bien le dire.

À tout cela, je voudrais pour ma part opposer une grande humilité qui a été, je le crois, cruellement absente tout au long de ces débats. Souvenez-vous quand même, chers collègues, que c'est de 1997 à 2002, sous le gouvernement de Lionel Jospin, que la délinquance a connu une flambée explosive.

Face à ce constat, que proposez-vous ? Quel diagnostic faites-vous ? Pour M. Mamère, si j'ai bien compris ses propos, tout est très simple : c'est la pauvreté qui engendre tous les vices.

Les choses ne sont pas si simples. Ceux d'entre nous qui sont maires le savent bien. À cet égard, monsieur Dray, je pensais que vous partagiez plutôt nos idées. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe SRC.)

C'est la raison pour laquelle je parlais d'humilité, qualité qui vous fait cruellement défaut. L'un d'entre vous nous reprochait une absence d'analyse des causes des émeutes de Grenoble. Quelle est donc votre analyse à vous ?

Pour ma part, très modestement je ne prétends pas détenir la vérité , j'ai la faiblesse de penser qu'à Grenoble comme dans certaines banlieues, les forces de l'ordre ont eu le tort de déranger un système mafieux bien organisé,

une économie souterraine nourrie de trafics en tous genres, une délinquance aux multiples facettes qui associe souvent malheureusement petite délinquance et grand banditisme. Face à ce constat, que faisons-nous ?

Je dis bien « nous », car nous devrions tous nous unir pour mener ce combat-là. Vous répondez avec facilité que cela ne vous concerne pas : pour les socialistes, c'est bien connu, la sécurité est le problème de l'État.

s'opposaient aux forces de police en réclament aujourd'hui le renforcement. Voilà qui est assez extraordinaire ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Avec beaucoup d'humilité, en tant que maire d'une petite agglomération, je voudrais vous redire que la sécurité est l'affaire de tous, les Français l'ont bien compris et cela vous dérange...

Permettez-moi à ce propos de vous dire que je trouve inadmissible que vous qui vous targuez d'être républicains ne respectiez pas les lois de la République.