Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions en hémicycle de Brigitte Barèges


139 interventions trouvées.

 « Je m'appelle Pascal, j'ai trente ans. Je suis un enfant du secret, né sous X, adopté à l'âge de quatre mois. Depuis deux ans, je piste mes parents de naissance à la recherche de mes origines et de mon histoire. Je ne traque aucun coupable, il n'y en a pas, mais je voudrais savoir à qui je ressemble. Ce visage, qui me fait passer pour un Itali...

Il s'agit d'un sujet difficile qu'il faut aborder avec beaucoup de délicatesse et d'objectivité. Je remercie tous les intervenants, d'autant plus qu'il est difficile de s'exprimer sur un sujet lorsque l'on est concerné de près ou de loin. Madame la rapporteure, je vous rappelle que le secrétaire d'État à la famille m'avait confié une mission e...

Je m'exprime sans passion car je ne suis pas directement concernée je n'ai pas adopté d'enfant, je n'ai pas accouché sous X, je ne suis pas une mère de l'ombre. J'ai tout de même entendu une souffrance que j'essaie de vous dire. J'estime qu'en 2012, on peut voir les choses différemment qu'en 1940 : soixante-dix ans ont passé. Aujourd'hui, 60...

Ce chiffre provient d'un rapport de l'INED. Je le cite dans mon propre rapport pour lequel j'ai travaillé avec l'aide des services de l'État. L'anonymat ne protège donc qu'une infime minorité de femmes. S'agit-il d'ailleurs seulement d'une protection ? Ces femmes qui demandent aujourd'hui l'anonymat lors de l'accouchement le regretteront peut-...

Elles ne retrouveront peut-être pas leur enfant : l'anonymat est un verrou dans les deux sens. (L'amendement n° 8 n'est pas adopté.)

L'article 7 de la convention internationale relative aux droits de l'enfant reconnaît à l'enfant « dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents ». Mes chers collègues, cette « mesure du possible » dépend de vous : vous lui donnerez une pleine traduction en adoptant cet amendement. La quasi-totalité des pays européens reconnaît...

Depuis le début, nous disons que ce texte est fait dans l'intérêt des enfants, des familles adoptantes aussi. La notion d'« intérêt supérieur de l'enfant » étant communément admise dans les droits français et étrangers, il me semble opportun de l'introduire dans le texte. Pardon de faire du droit.

Dans le cadre de la mission parlementaire qui m'avait été confiée par le secrétaire d'État à la famille de l'époque, j'avais procédé à une évaluation du Conseil national d'accès aux origines personnelles. L'ensemble des associations auditionnées étaient favorables au maintien du CNAOP mais souhaitaient un réel équilibre entre les représentants...

Contrairement à ce qui vient d'être dit, j'ai auditionné à plusieurs reprises les représentants du CNAOP.

Le CNAOP n'a peut-être pas envie de se réformer. La question est de savoir si sa composition peut légèrement évoluer, afin que la représentation des associations et de l'État soit paritaire et que les associations des pères et des mères de l'ombre, ainsi qu'un organisme d'adoption, soit intégrés. Je ne pense pas que cela entraîne un grand boule...

Monsieur le secrétaire d'État, je suis bien sûr tout à fait d'accord avec vous : Si la France a depuis longtemps reconnu les militaires qui ont versé leur sang pour elle ainsi que ceux qui, aux heures les plus sombres de l'histoire, se sont engagés dans la Résistance, elle n'a pas jusqu'à présent pas reconnu les forces supplétives qui pourtant ...

Je ne comprends pas pourquoi nos collègues du Sénat ne seraient pas d'accord pour accepter de rajouter le mot « harkis ». Ils ont les meilleures intentions du monde par rapport à ce texte et les 60 000 harkis qui sont morts dans des conditions effroyables au moment de la guerre d'Algérie valent bien qu'on leur apporte cette sécurité juridique.

Monsieur le ministre, ma question porte sur la place de l'université dans les villes moyennes. Vous avez tout à l'heure évoqué l'Aquitaine ; pour ma part, je vous parlerai du Midi-Pyrénées. Sa capitale, Toulouse, a bénéficié d'un soutien sans précédent de l'État. Ainsi, le plan Campus l'a dotée de 350 millions d'euros auxquels s'ajoutent 175 mi...

L'amendement n° 166 est susceptible de satisfaire M. Vidalies. Nous partageons l'objectif du Gouvernement de développer l'actionnariat salarié dans les PME et notamment les petites entreprises de croissance. Toutefois, nous pensons qu'il faut protéger les droits des actionnaires existants, notamment en introduisant un plafond limitatif à la dis...